Le conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine.
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), en sa 527ème réunion, a tenu une séance publique, le 29 juillet 2015, sur le thème: "la capacité d'Alerte précoce de l'Union africaine et sa pertinence’’.
Le Conseil a pris note, avec satisfaction, de la présentation faite par M. Vasu Gounden, Directeur exécutif du Centre africain pour la résolution constructive des conflits (ACCORD). Le Conseil a également pris note des déclarations faites par les Représentants des États-Unis d'Amérique, de la délégation de l'Union européenne auprès de l'Union africaine et du Bureau des Nations Unies auprès de l'Union africaine.
Le Conseil a rappelé ses communiqués antérieurs sur l'alerte rapide et la prévention des conflits, en particulier, les communiqués [PSC/PR/COMM.2 (DII)] et [PSC/PR/2.(CDLXIII)] adoptés lors de ses 502ème et 463ème réunions sur la prévention structurelle des conflits en Afrique, tenue, respectivement le 29 avril 2015 et le 27 octobre 2014. Le Conseil a également rappelé le communiqué de presse [PSC/PR/ BR.(CDXXX)] sur «‘’Faire taire les armes : conditions préalables pour réaliser une Afrique exempte de conflits d'ici 2020'', adopté lors de sa 430ème réunion tenue le 24 avril 2014 et le communiqué [PSC/PR/COMM (CCCLX)] sur "la pleine utilisation de tous les outils disponibles dans la diplomatie préventive», adopté lors de sa 360ème réunion tenue le 22 mars 2013.
Le Conseil a reconnu qu’aux termes de l'article 3 du Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, l'un des principaux objectifs du Conseil est d'anticiper et de prévenir les conflits. Dans ce contexte, le Conseil a rappelé l'article 12 du Protocole relatif à la création du CPS, qui prévoit le Système continental d'alerte rapide (SCAR) comme mécanisme de prévision et de prévention des conflits.
Le Conseil a noté, avec préoccupation, le fossé qui existe entre l'alerte précoce et la réponse rapide, et a réitéré l'importance que revêt le renforcement les liens entre l'alerte précoce et la réponse rapide, qui exige que les structures compétentes de l'UA agissent efficacement sur la base des informations d'alerte rapide qui leur sont fournies sur les conflits et les crises potentiels. À cet égard, le Conseil a souligné la nécessité impérieuse d’avoir des rapports/communications réguliers sur l'alerte précoce pour lui permettre de prendre les mesures appropriées.
Le Conseil a souligné la nécessité d'une approche globale de l'alerte rapide et de la prévention des conflits, ainsi que celle de renforcer la coordination au sein de la Commission. Le Conseil a également souligné la nécessité d’interactions régulières entre le SCAR et le Groupe de travail interdépartemental sur la prévention des conflits, ainsi qu’entre le SCAR et les systèmes d'alerte rapide des Communautés économiques régionales et des Mécanismes régionaux pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits (CER/MR) et ceux des États membres. Dans ce contexte, le Conseil a exhorté la Commission à assurer la mise en œuvre simultanée de l'Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) et de l'Architecture de la gouvernance en Afrique (AGA), ainsi que de l'intégration horizontale de l'alerte précoce et de la prévention des conflits entre l’APSA et la Commission.
Le Conseil a reconnu le rôle fondamental des CER/MR dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits en Afrique. À cet égard, le Conseil a souligné l'importance de l'intégration verticale de l'alerte rapide et de la prévention des conflits entre l’UA et les CER/MR, ainsi que de l'harmonisation et de la collaboration dans le cadre des activités et des normes des CER/MR en matière d’alerte rapide.
Le Conseil a souligné le rôle fondamental du Groupe des Sages, des Envoyés spéciaux, des Représentants et des Médiateurs dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité, ainsi que dans la prévention des conflits et des différends sur le continent. Le Conseil a également souligné la nécessité de développer des scénarios pour des réponses potentielles à court, moyen et long termes pour aider dans les efforts de prévention des conflits.
Le Conseil a souligné la nécessité pour la Commission de renforcer ses capacités d'alerte précoce et de prévention des conflits. Dans ce contexte, le Conseil a souligné la nécessité de renforcer les capacités humaines aussi bien au niveau SCAR que du Secrétariat du CPS. Le Conseil a également exprimé sa gratitude aux partenaires au développement pour l’assistance technique et le renforcement des capacités dans l’alerte rapide.
Le Conseil a souligné la responsabilité principale des États membres d’assurer des efforts réussis dans la prévention des conflits en relevant les défis de développement politique et socio-économique. A cet effet, le Conseil a exhorté tous les États membres de l'UA, qui ne l'ont pas encore fait, à signer et à ratifier, sans délai, les instruments pertinents de l'UA sur la bonne gouvernance, la démocratie et les droits de l’homme, ainsi que d'autres cadres pertinents, afin de promouvoir durablement la paix, la sécurité, la stabilité et le développement sur le continent.
Le Conseil a exprimé sa préoccupation face au déni par les États membres et les CER/MR, d’informations précieuses d'alerte précoce. À cet égard, le Conseil a décidé d'inclure l'alerte précoce, comme l'une des questions essentielles à aborder lors de sa prochaine retraite prévue à Abuja, au Nigeria.
Le Conseil a reconnu la complémentarité du travail du SCAR et du Comité des Services de renseignement et de sécurité de l’Afrique (CISSA). Le Conseil a demandé au SCAR et au CISSA de faire des mises à jour régulières au Conseil sur l’alerte rapide stratégique.
Le Conseil est convenu de rester saisi de la question.
Le Conseil a pris note, avec satisfaction, de la présentation faite par M. Vasu Gounden, Directeur exécutif du Centre africain pour la résolution constructive des conflits (ACCORD). Le Conseil a également pris note des déclarations faites par les Représentants des États-Unis d'Amérique, de la délégation de l'Union européenne auprès de l'Union africaine et du Bureau des Nations Unies auprès de l'Union africaine.
Le Conseil a rappelé ses communiqués antérieurs sur l'alerte rapide et la prévention des conflits, en particulier, les communiqués [PSC/PR/COMM.2 (DII)] et [PSC/PR/2.(CDLXIII)] adoptés lors de ses 502ème et 463ème réunions sur la prévention structurelle des conflits en Afrique, tenue, respectivement le 29 avril 2015 et le 27 octobre 2014. Le Conseil a également rappelé le communiqué de presse [PSC/PR/ BR.(CDXXX)] sur «‘’Faire taire les armes : conditions préalables pour réaliser une Afrique exempte de conflits d'ici 2020'', adopté lors de sa 430ème réunion tenue le 24 avril 2014 et le communiqué [PSC/PR/COMM (CCCLX)] sur "la pleine utilisation de tous les outils disponibles dans la diplomatie préventive», adopté lors de sa 360ème réunion tenue le 22 mars 2013.
Le Conseil a reconnu qu’aux termes de l'article 3 du Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, l'un des principaux objectifs du Conseil est d'anticiper et de prévenir les conflits. Dans ce contexte, le Conseil a rappelé l'article 12 du Protocole relatif à la création du CPS, qui prévoit le Système continental d'alerte rapide (SCAR) comme mécanisme de prévision et de prévention des conflits.
Le Conseil a noté, avec préoccupation, le fossé qui existe entre l'alerte précoce et la réponse rapide, et a réitéré l'importance que revêt le renforcement les liens entre l'alerte précoce et la réponse rapide, qui exige que les structures compétentes de l'UA agissent efficacement sur la base des informations d'alerte rapide qui leur sont fournies sur les conflits et les crises potentiels. À cet égard, le Conseil a souligné la nécessité impérieuse d’avoir des rapports/communications réguliers sur l'alerte précoce pour lui permettre de prendre les mesures appropriées.
Le Conseil a souligné la nécessité d'une approche globale de l'alerte rapide et de la prévention des conflits, ainsi que celle de renforcer la coordination au sein de la Commission. Le Conseil a également souligné la nécessité d’interactions régulières entre le SCAR et le Groupe de travail interdépartemental sur la prévention des conflits, ainsi qu’entre le SCAR et les systèmes d'alerte rapide des Communautés économiques régionales et des Mécanismes régionaux pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits (CER/MR) et ceux des États membres. Dans ce contexte, le Conseil a exhorté la Commission à assurer la mise en œuvre simultanée de l'Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) et de l'Architecture de la gouvernance en Afrique (AGA), ainsi que de l'intégration horizontale de l'alerte précoce et de la prévention des conflits entre l’APSA et la Commission.
Le Conseil a reconnu le rôle fondamental des CER/MR dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits en Afrique. À cet égard, le Conseil a souligné l'importance de l'intégration verticale de l'alerte rapide et de la prévention des conflits entre l’UA et les CER/MR, ainsi que de l'harmonisation et de la collaboration dans le cadre des activités et des normes des CER/MR en matière d’alerte rapide.
Le Conseil a souligné le rôle fondamental du Groupe des Sages, des Envoyés spéciaux, des Représentants et des Médiateurs dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité, ainsi que dans la prévention des conflits et des différends sur le continent. Le Conseil a également souligné la nécessité de développer des scénarios pour des réponses potentielles à court, moyen et long termes pour aider dans les efforts de prévention des conflits.
Le Conseil a souligné la nécessité pour la Commission de renforcer ses capacités d'alerte précoce et de prévention des conflits. Dans ce contexte, le Conseil a souligné la nécessité de renforcer les capacités humaines aussi bien au niveau SCAR que du Secrétariat du CPS. Le Conseil a également exprimé sa gratitude aux partenaires au développement pour l’assistance technique et le renforcement des capacités dans l’alerte rapide.
Le Conseil a souligné la responsabilité principale des États membres d’assurer des efforts réussis dans la prévention des conflits en relevant les défis de développement politique et socio-économique. A cet effet, le Conseil a exhorté tous les États membres de l'UA, qui ne l'ont pas encore fait, à signer et à ratifier, sans délai, les instruments pertinents de l'UA sur la bonne gouvernance, la démocratie et les droits de l’homme, ainsi que d'autres cadres pertinents, afin de promouvoir durablement la paix, la sécurité, la stabilité et le développement sur le continent.
Le Conseil a exprimé sa préoccupation face au déni par les États membres et les CER/MR, d’informations précieuses d'alerte précoce. À cet égard, le Conseil a décidé d'inclure l'alerte précoce, comme l'une des questions essentielles à aborder lors de sa prochaine retraite prévue à Abuja, au Nigeria.
Le Conseil a reconnu la complémentarité du travail du SCAR et du Comité des Services de renseignement et de sécurité de l’Afrique (CISSA). Le Conseil a demandé au SCAR et au CISSA de faire des mises à jour régulières au Conseil sur l’alerte rapide stratégique.
Le Conseil est convenu de rester saisi de la question.