Les rebelles du Frud (Front pour la restauration de l'unité et la démocratie), dirigés par Kadamy semblent gagner du terrain. Harcelés par les combattants du Frud, des officiers supérieurs djiboutiens ont conseillé le président de privilégier la négociation d'arrêter l'effusion de sang, a déclaré à Alwihda un officier supérieur sous le couvert de l'anonymat.
Selon les informations en provenance de la capitale djiboutienne, les derniers affrontements entre rebelles et soldats gouvernementaux ont crée une sorte de panique au sein de la population. Des soldats refusent de combattre et face à l'intransigeance du président sur sa présentation aux élections présidentielles, d'aucuns n'excluent pas un coup d'état à la nigérienne afin de sauver l'unité du pays.
Les forces de l’ordre (Armée, gendarmerie, et police), qui constituent le bouclier du régime jusqu’aujourd’hui, sont traversées par des crises profondes, l’armée n’est pas très motivée pour combattre le FRUD.
L’exécution du chef d’Etat major de la gendarmerie, le colonel Ali Bogoreh le 12 mai 2010, probablement par les éléments du régime, toujours liée aux péripéties du 3ème mandat, suscite de sérieux remous au sein de cette corporation.
Crée en Août 1991 à BALHO, petit village au Nord Ouest de la République de Djibouti sous sa forme actuelle, le FRUD est issu de 3 mouvements fruits des luttes populaires multiformes. Ce mouvement s’est assigné comme objectif la création d’un véritable État national et d’une authentique démocratie, ainsi que la justice sociale et l’égalité entre les citoyens.
Selon le leader du mouvement, "Le FRUD, qui avait déjà dénoncé l’éventualité d’une présidence à vie de Guelleh, dans sa déclaration de Bruxelles (26 juin 2009), condamne avec force cette fuite en avant d’un président illégitime adoubé par un parlement coopté et non moins illégitime, qui risque de mettre le pays dans une situation chaotique".
Dans une interview à Alwihda, le leader du FRUD a déclaré que l’opposition au 3ème mandat est très forte au sein de toute la population, y compris au sein des soutiens traditionnels du pouvoir, Le PND d’Aden Robleh Awaleh, membre de la coalition UMP (Union pour la Majorité Présidentielle) a refusé son soutien à la révision constitutionnelle relative à la levée de la limitation du mandat présidentiel.
Lié à cette conjoncture, l’homme d’affaire Aboulrahman Boreh qui a été un homme clé sur le plan économique (la construction des infrastructures) en introduisant les investisseurs de pays de Golfe, a été évincé par le fait de prince ou de « princesse ». Tous ses biens ont été confisqués ; ses proches parents ont été pris comme cibles (arrestations arbitraires, tortures, assassinats …).
Selon les informations en provenance de la capitale djiboutienne, les derniers affrontements entre rebelles et soldats gouvernementaux ont crée une sorte de panique au sein de la population. Des soldats refusent de combattre et face à l'intransigeance du président sur sa présentation aux élections présidentielles, d'aucuns n'excluent pas un coup d'état à la nigérienne afin de sauver l'unité du pays.
Les forces de l’ordre (Armée, gendarmerie, et police), qui constituent le bouclier du régime jusqu’aujourd’hui, sont traversées par des crises profondes, l’armée n’est pas très motivée pour combattre le FRUD.
L’exécution du chef d’Etat major de la gendarmerie, le colonel Ali Bogoreh le 12 mai 2010, probablement par les éléments du régime, toujours liée aux péripéties du 3ème mandat, suscite de sérieux remous au sein de cette corporation.
Crée en Août 1991 à BALHO, petit village au Nord Ouest de la République de Djibouti sous sa forme actuelle, le FRUD est issu de 3 mouvements fruits des luttes populaires multiformes. Ce mouvement s’est assigné comme objectif la création d’un véritable État national et d’une authentique démocratie, ainsi que la justice sociale et l’égalité entre les citoyens.
Selon le leader du mouvement, "Le FRUD, qui avait déjà dénoncé l’éventualité d’une présidence à vie de Guelleh, dans sa déclaration de Bruxelles (26 juin 2009), condamne avec force cette fuite en avant d’un président illégitime adoubé par un parlement coopté et non moins illégitime, qui risque de mettre le pays dans une situation chaotique".
Dans une interview à Alwihda, le leader du FRUD a déclaré que l’opposition au 3ème mandat est très forte au sein de toute la population, y compris au sein des soutiens traditionnels du pouvoir, Le PND d’Aden Robleh Awaleh, membre de la coalition UMP (Union pour la Majorité Présidentielle) a refusé son soutien à la révision constitutionnelle relative à la levée de la limitation du mandat présidentiel.
Lié à cette conjoncture, l’homme d’affaire Aboulrahman Boreh qui a été un homme clé sur le plan économique (la construction des infrastructures) en introduisant les investisseurs de pays de Golfe, a été évincé par le fait de prince ou de « princesse ». Tous ses biens ont été confisqués ; ses proches parents ont été pris comme cibles (arrestations arbitraires, tortures, assassinats …).