Le marché de Sido
Les activités commerciales tentent de reprendre dans la ville de Moyenne Sido. Les vendeurs, réunis en association, témoignent avoir rencontré des difficultés liées à la rareté des marchandises. Une situation qui fait suite à la fermeture de la frontière entre le Tchad et le Centrafrique.
Lors d’une mission du RJDH dans cette région, le constat révèle un nombre restreint des boutiques qui ravitaillent la population en produits de première nécessité. Un fait qui ne laisse pas indifférente l’association des commerçants de Moyenne Sido.
« Notre objectif est de relever le niveau de vie de la population de la ville de Moyenne Sido. La fermeture de la frontière ne nous permet pas d’aller acheter les produits de première nécessité vers Tchad. C’est au gouvernement de nous aider à sortir de cette situation », a relevé Madeleine Zara, présidente des commerçantes.
Elle relève en outre que les commerçantes se sont organisées plusieurs fois pour créer une caisse pour les femmes, afin de consolider le commerce. Les efforts ont été vains, « Nous avons mis en place des tontines hebdomadaires pouvant nous permettre de rehausser le niveau économique de chaque femme. Nos efforts ont été un échec, parce qu’il n’y pas d’assistance ».
Angèle Mbokona, présidente de l’organisation des femmes de la ville de Moyenne Sido brossé le contexte des difficultés rencontrées dans le domaine économique, « L’insécurité, le manque de l’autorité de l’Etat, le manque de crédit, nous plongent d’avantage dans une situation de précarité économique ».
Elle a ajouté le faible niveau de l’économie à Moyenne Sido est la résultante de la destruction des champs par les troupeaux des éleveurs. « Personne ne peut prétendre cultiver à des kilomètres dans la brousse, de peur d’être victime d’agression et de voir ses produits agricoles dévastés par les animaux », a-t-elle déploré.
La fermeture de la frontière du Tchad, le manque de l’autorité de l’Eta dans la ville de Moyenne Sido et le manque d’appui des partenaires au développement, rendent la vie difficile aux femmes de cette localité. Elles demandent un appui au gouvernement et aux ONG nationales et internationales, afin de faciliter le développement de la localité.
AUGUSTE BATI-KALAMET - RJDH
Lors d’une mission du RJDH dans cette région, le constat révèle un nombre restreint des boutiques qui ravitaillent la population en produits de première nécessité. Un fait qui ne laisse pas indifférente l’association des commerçants de Moyenne Sido.
« Notre objectif est de relever le niveau de vie de la population de la ville de Moyenne Sido. La fermeture de la frontière ne nous permet pas d’aller acheter les produits de première nécessité vers Tchad. C’est au gouvernement de nous aider à sortir de cette situation », a relevé Madeleine Zara, présidente des commerçantes.
Elle relève en outre que les commerçantes se sont organisées plusieurs fois pour créer une caisse pour les femmes, afin de consolider le commerce. Les efforts ont été vains, « Nous avons mis en place des tontines hebdomadaires pouvant nous permettre de rehausser le niveau économique de chaque femme. Nos efforts ont été un échec, parce qu’il n’y pas d’assistance ».
Angèle Mbokona, présidente de l’organisation des femmes de la ville de Moyenne Sido brossé le contexte des difficultés rencontrées dans le domaine économique, « L’insécurité, le manque de l’autorité de l’Etat, le manque de crédit, nous plongent d’avantage dans une situation de précarité économique ».
Elle a ajouté le faible niveau de l’économie à Moyenne Sido est la résultante de la destruction des champs par les troupeaux des éleveurs. « Personne ne peut prétendre cultiver à des kilomètres dans la brousse, de peur d’être victime d’agression et de voir ses produits agricoles dévastés par les animaux », a-t-elle déploré.
La fermeture de la frontière du Tchad, le manque de l’autorité de l’Eta dans la ville de Moyenne Sido et le manque d’appui des partenaires au développement, rendent la vie difficile aux femmes de cette localité. Elles demandent un appui au gouvernement et aux ONG nationales et internationales, afin de faciliter le développement de la localité.
AUGUSTE BATI-KALAMET - RJDH