Le Festival de cinéma africain de Cordoue (FCAT) n'est pas seulement une vitrine pour les films africains ; c'est aussi un point de rencontre multiculturel et un espace pour la formation. C'est dans cet esprit que le Festival inaugure aujourd'hui un cours d'introduction à la théorie et la pratique de la critique cinématographique ouvert à 25 élèves espagnols, sénégalais et marocains. Le cours se déroule du 14 au 18 octobre sous la direction académique du théoricien et critique cinématographique espagnol Alfonso Crespo. Chaque jour, des experts cinéphiles tels que Olivier Barlet (Africultures), Beatriz Leal (African Film Festival Inc. NYC), Francisco Algarin (Lumière) et Francisco Benavente (Université Pompeu Fabra de Barcelone), dispenseront des cours spécialisés.
En mettant l’accent sur les images, les sons, les modèles et les espaces, le cours fournira aux élèves des connaissances sur le langage cinématographique qui leur permettront de développer davantage leur regard critique. De plus, les étudiants pourront mettre en œuvre les compétences acquises pendant le cours en écrivant les critiques d’un nombre de films programmés au FCAT 2013. Entre autres activités pratiques, les élèves interagiront également avec le service médias du festival.
Cette initiative vise renforcer la tradition critique sur le continent. En outre, elle contribue à inscrire les nouvelles générations de critiques de cinéma africains, notamment ceux du Maroc et du Sénégal, dans la critique internationale et dans le réseau international du cinéma africain. Déjà aujourd'hui, suite à l’inauguration du cours, les étudiants ont assisté aux ‘Apéros du Cinéma’, où ils ont eu l’occasion de connaître Mungai Kiroga, scénariste de Something Necessary, Arya Lalloo et Shannon Walsh, réalisatrices de Jeppe on a Friday, Kamau Wa N'Dung'u, réalisateur de Ndoto Za Elibidi et le célèbre William M'baye, réalisateur de Président Dia.
La formation est sponsorisée par le programme de coopération culturelle ACERCA, impulsé par l'agence de coopération espagnole (AECID) et par l’Institut Andalous de la Jeunesse. Ainsi, le Programme ACERCA a offert un total de six bourses d'études à trois étudiants marocains et trois étudiants sénégalais. Ces bourses prennent en charge tous les frais dérivés du déplacement, logement et manutention, et permettent également l’accès illimité aux activités programmées dans le cadre du Festival. La sélection des étudiants a été réalisée par les ambassades espagnoles de Dakar et de Rabat et les critères de sélection ont été définis en fonction de la relation des élèves avec le journalisme culturel, de leur éducation cinématographique et leur engagement avec la communication numérique, car l’objectif ultime du cours est celui de promouvoir le secteur cinématographique dans leur pays d'origine.
Il est à noter que ce n’est pas la première fois que le festival offre un espace pour la formation et le transfert triangulaire de connaissances (du Sud au Nord, du Sud au Sud et du Nord au Sud). Lors de la dernière édition du festival, dans le cadre du projet FCAT Aula de Cine, le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako dispensa à Cordoue un cours magistral d’introduction aux cinématographies d’Afrique subsaharienne pour des étudiants universitaires espagnols. L’objectif fut alors de situer le cinéma africain dans un contexte international, en rappelant qu’il s’agit de cinéma avant tout, indépendamment de son origine.
En mettant l’accent sur les images, les sons, les modèles et les espaces, le cours fournira aux élèves des connaissances sur le langage cinématographique qui leur permettront de développer davantage leur regard critique. De plus, les étudiants pourront mettre en œuvre les compétences acquises pendant le cours en écrivant les critiques d’un nombre de films programmés au FCAT 2013. Entre autres activités pratiques, les élèves interagiront également avec le service médias du festival.
Cette initiative vise renforcer la tradition critique sur le continent. En outre, elle contribue à inscrire les nouvelles générations de critiques de cinéma africains, notamment ceux du Maroc et du Sénégal, dans la critique internationale et dans le réseau international du cinéma africain. Déjà aujourd'hui, suite à l’inauguration du cours, les étudiants ont assisté aux ‘Apéros du Cinéma’, où ils ont eu l’occasion de connaître Mungai Kiroga, scénariste de Something Necessary, Arya Lalloo et Shannon Walsh, réalisatrices de Jeppe on a Friday, Kamau Wa N'Dung'u, réalisateur de Ndoto Za Elibidi et le célèbre William M'baye, réalisateur de Président Dia.
La formation est sponsorisée par le programme de coopération culturelle ACERCA, impulsé par l'agence de coopération espagnole (AECID) et par l’Institut Andalous de la Jeunesse. Ainsi, le Programme ACERCA a offert un total de six bourses d'études à trois étudiants marocains et trois étudiants sénégalais. Ces bourses prennent en charge tous les frais dérivés du déplacement, logement et manutention, et permettent également l’accès illimité aux activités programmées dans le cadre du Festival. La sélection des étudiants a été réalisée par les ambassades espagnoles de Dakar et de Rabat et les critères de sélection ont été définis en fonction de la relation des élèves avec le journalisme culturel, de leur éducation cinématographique et leur engagement avec la communication numérique, car l’objectif ultime du cours est celui de promouvoir le secteur cinématographique dans leur pays d'origine.
Il est à noter que ce n’est pas la première fois que le festival offre un espace pour la formation et le transfert triangulaire de connaissances (du Sud au Nord, du Sud au Sud et du Nord au Sud). Lors de la dernière édition du festival, dans le cadre du projet FCAT Aula de Cine, le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako dispensa à Cordoue un cours magistral d’introduction aux cinématographies d’Afrique subsaharienne pour des étudiants universitaires espagnols. L’objectif fut alors de situer le cinéma africain dans un contexte international, en rappelant qu’il s’agit de cinéma avant tout, indépendamment de son origine.