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COMMUNIQUE

Les étudiants peuhls indignés par les recents assassinats et enlevements de Bambari réclament la justice.


Alwihda Info | Par souleyman bi hassan - 2 Mars 2016


L’assassinat d'un jeune conducteur de moto et l’enlèvement d'un écolier à Bambari créent la frustration de la communauté peule.


Les civiles peuhls sont dévenus des sonnettes à allumer pour enchérir la paix.

Les étudiants peuhls indignés par les recents assassinats et enlevements de Bambari réclament la justice.
COMMUNAUTE DES ETUDIANTS PEULS CENTRAFRICAINS
(CEPCA)
Tel: (+213)696157445
Facebook: kawtalfulbe zangobe Centrafrique
Twitter: CAR Fulani Students
Email : [email protected]

Communiqué n° 2/16 :
Nous étudiants peuhls, affichons notre indignation face aux crimes qui continuent d’être perpétrées contre les civils peuhls centrafricains dans l’indifférence de tous. Nous condamnons fermement ces actes irresponsables qui ont eu lieu à Bambari où un jeune peuhl à été assassiné et un autre écolier enlevé à la sortie de la ville par des éléments identifiés comme les milices antibalaka. Le non respect des différents accords et pactes républicains signés entre ces groupes armés est déplorables. Il est très regrettable de voire les civils peuls devenus des boucs émissaires pour surenchérir la paix. Nous portons l’opinion nationale et internationale témoin de ces crimes gratuites qui nous subissons sans cesse et demandons la libération de ce jeune enlevé.
Profitons de cette occasion pour féliciter notre nouveau président démocratiquement élu, le professeur ARCHANGE TOUADERA à qui nous portons tout notre soutien et notre espoir pour nous rendre la justice et nous guider vers un avenir meilleur dans l’unité du peuple centrafricain.
Nous exhortons les nouvelles autorités du pays à aborder d’urgence pour mettre fin à ce phénomène inacceptable qui cible la minorité sans défense. Nous demandons à ce que les responsables de ces actes sans exception soient traduits devant la justice. Nous exigeons et continuerons d’exiger la traduction de ces criminels devant la justice pour apaiser les familles des victimes. L’ampleur des exactions que notre communauté a subie depuis le début du conflit jusqu’aujourd’hui est sans équivoque. Elle est victimes de la majorité des maux vécu par les civiles pendant ce conflit. Les nourrissons assassinés, les enfants massacrés, les femmes éventrées, séquestrées et violées, les hommes torturés, tués dans l’extrême cruauté et tous poussés à l’exile, leurs biens volés.
Face à tous ces douleurs et l’envi d’aller de l’avant, seule la justice peut apaiser les esprits et contraindre la reproduction de ces actes criminels.
Face à ce sentiment d’abandons, nous mettons nos hautes autorités en garde contre la prolifération des groupes d’autodéfense hors de contrôle que pourrait générer ces agressions sur les civiles désarmés. Conscients de la grandeur de la tâche qui attend le nouveau président pour instaurer l’état de droit, nous souhaitons dans un future proche à ce que personne ne se sent obligé de se protéger par lui-même.
Nous comptons des centaines des jeunes peuhls centrafricains dont plusieurs diplômés qui sont contraints de fuir leur pays et vivre à l’extérieur. Personnes ne se sens en sécurité pour penser à rentrer dans son pays. Donc nous plaidons pour des efforts concrets afin d’assurer notre sécurité et espérons aussi de voire nos jeunes diplômés être associés dans les efforts de la gestion et la reconstruction de notre pays. Aujourd’hui nous disposons des jeunes diplômés pleins des potentiels qui peuvent contribuer énormément à la reconstruction de la Centrafrique de demain. Nous invitons nos leadeurs à privilégier la compétence pour absorber cette nouvelle génération sans compromis.
La CEPCA félicite le peuple centrafricain pour son objectivité affichée lors des élections et souhaite de voir le soutien du gouvernement pour accompagner les Centrafricains à retrouver l’unité nationale et à travailler dans la dignité pour un avenir meilleurs.
Le S/G : SOULEMAN BI HASSAN



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)