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Partie 2 : le chronique sur le colonel Wais Omar Bogoreh


Alwihda Info | Par Mohamed Ali Darar - 7 Mars 2016


le chronique sur le colonel Wais Omar Bogoreh, Commandant de la Garde-Côte de Djibouti
Cette deuxième partie s’intitule « Que sait-on sur Wais Omar Bogoreh ?» ce colonel au parcours exceptionnel.


Wais Omar Bogoreh est né en 1965 à Djibouti et a intégré l’armée nationale vers la fin de l’année 1988, organisation ou institution chargée de défendre l’intégralité territoriale de la République de Djibouti.
Je pense qu’il existe une réalité vivante puisque je sais les sacrifices énormes effectués par ces soldats qui se trouvent à Bouya, Balho, Dadato et Margoyta mériteraient d’être rappelés sans oublier les braves djiboutiens qui se trouvent à Doumeira en face de l’ennemi pour défendre l’intégralité territoriale de notre pays.
Ils ont le mérite et c’est normal de souligner que ceux qui se battent pour l’amour de cette patrie ne soient pas jetés à l’oubliette.

Ce sont des héros malgré leur salaire de misère et le non-respect de leur droit fondamental d’avoir un logement ou d’être soigné convenablement. Ce droit fondamental reste aliéné, bafoué depuis longtemps sachant que la chaine de commandement militaire de notre chère armée souffre d’un déficit intellectuel de dernier degré.

Suite à l’engagement dans l’armée en 1988, il a été affecté au service de la Marine Nationale.
Militaire de rang de la Marine Nationale et titulaire d’un baccalauréat en droit de la famille (droit islamique, droit matrimonial) délivré par une madrasa (école) islamique de l’Arabie saoudite dont son siège reste situé à Djibouti.

Après l’obtention de ce baccalauréat de droit de la famille dont la portée principale est le traitement du mariage, des autres formes d’union civile, du divorce ou de la séparation de couple, le destin a fait qu’il soit retenu forcément avec la main visible des personnalités hautes placées de l’armée à l’engager dans cette institution meurtrie par la distinction des ethnies, je rappelle aussi que ceux qui l’ont nommé, continuent jusqu’à nos jours, à le parrainer comme s’il était un gamin ou un majeur incapable de décider ou de commander.

Un stage effectué en Iraq en 1997 lui donna la possibilité d’être promis au grade de sous-lieutenant en 1998. Ensuite, il a essayé de grimper aux échelons de la marine nationale en étant l’enfant protégé du Général Zakaria, qui reste actuellement, l’officier supérieur et l’ultime « responsable » du massacre du 21 décembre 2011 qui s’est déroulé à la banlieue de Balbala et plus précisément à bulduqo.

Fidèle à la philosophie qui est « ce que veut le Général Zakaria, Dieu le veut », le phénomène Wais Omar Bogoreh est de nouveau promis au grade de lieutenant et du capitaine respectivement en 2006 et en 2008.

Après cette nomination au grade de capitaine, WOB est détaché auprès de l’état-major de l’armée suite à la mise en écoute du colonel Aden Cher par WOB, homme intègre et commandant de la marine nationale afin d’espionner et de transmettre quelques fiches de renseignements sur la vie privée du colonel Aden Cher à son protecteur (le Général Zakaria), comme s’il était mandaté à garder un œil sur les activités et le mouvement du commandant de la marine nationale.

Cet évènement reste l’élément déterminant et devient l’affaire de trop pour que le commandement de la marine décide de le nommer officier de liaison afin de l’écarter de la chaine de commandement de la marine.

Un proverbe dit que « le malheur des uns fait le bonheur des autres ».
Certes, il est détaché à l’état-major, loin de la marine nationale et que toute probabilité de le mettre à nouveau sur écoute devient pratiquement impossible, la mission d’être un jour à la même hauteur du colonel de la marine nationale commença à être accélérée par son protecteur en lui permettant ainsi un avenir radieux plein de promesse dans les prochaines années à venir.

C’est dans cette perspective que le capitaine WOB à nouveau est promis au grade de commandant en 2010, devient par décret présidentiel en 2010, date de la création de cette institution (Garde côtière), commandant de la Garde côtière de Djibouti à la grande dame des officiers de la gendarmerie et de la marine nationale qui pourtant possédaient de profil plus sérieux du point de vue de travail organisationnel et administratif.

Suite à sa nomination à la tête de cette jeune institution naissante dite garde côtière de Djibouti, mise en place pour montrer que Djibouti participe à l’effort de la communauté internationale sur la lutte contre la piraterie maritime qui sévit au large de la somalie, se cachait en réalité, l’ambition d’un homme sans scrupule, sans état dame et avide de pouvoir, habité par la haine des autres et convaincu d’être issu d’une descendance ethnique supérieure par rapport à ses collègues et surtout qui se fait démarqué par la mise en place d’un système mafieux afin de s’enrichir sur les dos de ses subordonnés.
Il commence par la mise en place d’un système mafieux sous forme d’une organisation criminelle et qui a comme devise « boob,baabi’in,tirtirid,kufaan iyo kafa ideyso si dagdag ah » signifie littéralement « manger, escroquer, blanchir et vivre aux dépens de l’autre » d’une façon ou d’une autre quel que soit là où sa nous mené.

Quand ta vie se résume à voler le bien d’une institution sous prétexte que tu es le plus intelligent que les autres constitue déjà un délit qualifiable d’escroquerie.

Je te rappelle mon cher colonel que l’abus de confiance est une escroquerie et plus pire que ça, le fait qu’une organisation institutionnelle ne possédant pas un compte bancaire alors que la manne financière de de janvier 2011 jusqu’à juin 2015 due aux prestations de service hors norme en matière de logistique pour les forces européennes notamment Espagnole, Italienne, Maltaise ,Française pour la lutte contre la piraterie maritime somalienne, peut être estimé de 4 milliards de francs Djibouti, soit l’équivalent de 20 millions de dollars.

Je t’explique que par mois ces opérations d’ordre logistique dans les eaux territoriales de Djibouti au bénéfice des forces européennes pour la lutte contre la piraterie somalienne, engendraient 2OO millions francs Djibouti et que ces opérations ont duré 5 années consécutives.

Ce qui fait qu’une somme pareille pourrait construire sans demander l’aide d’un pays extérieur la construction de l’hôpital militaire financé par khartoum.
Alors, je te rappelle mon cher colonel que la djiboutienneté et l’état de droit passe avant tout par la lutte contre la corruption ?

On aura l’occasion de parler dans la partie 3 intitulé que sait-on sur Wais Omar Bogoreh, le prime de risque de la mer que tous les éléments de la garde-côtière de Djibouti devrait bénéficier.
Je vais essayer d’expliquer à cet occasion que depuis janvier 2011 qu’un aucun élément de cette institution n’a bénéficié de cette prime de responsabilité qui est de 30000 fdj par mois pour un total de 12O éléments.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)