Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
POLITIQUE

RCA : Les accords de libreville sont devenus caduques selon l'UFR, une des entités de la coalition Seleka


Alwihda Info | Par COLONEL FRANCOIS BEDAYA N'DJADDER - 9 Février 2013


la crise centrafricaine: dans la confusion totale le terrain occupe des villes , certains responsables entrent au gouvernement tandis que le COLONEL FRANCOIS BEDAYA N'DJADDER dénonce les accords de Libreville et ne croit plus à la bonne foi de BOZIZE!


RCA : Les accords de libreville sont devenus caduques selon l'UFR, une des entités de la coalition Seleka
DECLARATION OFFICIELLE DU PRESIDENT DE L'UNION DES FORCES REPUBLICAINES (UFR) DE LA COALITION SELEKA A PROPOS
DES ACCORDS LIBREVILLE DU 11 JANVIER 2013 ET DE LAPRETENDUE FORMATION DU GOUVERNEMENT D'UNION NATIONALE
(VERSION BOZIZE)

OBJET : APPEL A L’IMPLICATION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONAL POUR UNE PAIX DURABLE EN CENTRAFRIQUE.

Les Accords de Libreville du 11janvier 2013, ont été obtenu aux forces par les, les Chefs d'États de la CEEAC en vue de permettre aux Centrafricains d'entrevoir une sortie de crise heureuse.

Nous tenons à féliciter tous ces éminents Chefs d'États pour les efforts incessants qu'ils mènent pour aboutir à un début de processus de Paix dans la sous région d'Afrique Centrale en général, et en Centrafrique en particulier. L'intégration sous régionale en dépend:

Son Excellence, Monsieur IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du TCHAD, Président en exercice de CEEAC pour son attachement aux valeurs de la paix, de la stabilité de la sous région d'Afrique Centrale.

Son Excellence, Monsieur DENIS SASSOU NGUESSO, Président de la République du CONGO, Président du Comité de Suivi, pour son engagement personnel et son sens élevé d'altruisme dans la résolution de cette crise centrafricaine
Son Excellence, Ali BONGO ODIMBA, Président de la République du Gabon pour avoir accepter la tenue de ce dialogue dans son pays pour la énième fois.

Son Excellence, Monsieur THEODORO OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Équatoriale, qui a accepté de faire le déplacement de Libreville malgré ses lourdes charges.

La France notre ami de toujours, et sur la base des liens historiques qui unissent nos deux États, s'est résolument engagé à soutenir tous ces efforts pour la stabilité de la Centrafrique.

C’est ici l'occasion de rendre hommage au Président de la République Française, Monsieur François HOLLANDE, pour sa détermination à appuyer les africains et non à leur imposer des solutions toutes faites.

Nous saluons aussi l'engagement de toutes les partenaires venu au chevet de mon Pays la République Centrafricaine, le grand malade et sous perfusion, à savoir les Représentant des Nations Unis, l’Union Africaine, qui se sont mobilisés à nos côtés pour trouver les solutions durables à cette crise dont les causes sont profondes, qui ajoutée à bien d'autres, ont mis en péril l'Unité Nationale et empêche notre pays de se développer.


Mais force est de constater que malgré la bonne volonté des Forces Vives de la Nation à faire d'importantes concessions au nom de la Paix, Monsieur François BOZIZE se croyant très ruse, sournois ; violent ; méprisant et mauvais, vient comme à l'accoutumée de violer ces Accords :
Rappelons tout d'abords qu'une myriade d’Accords n'ont jamais été appliqués dans leur intégralité:
Les Recommandations du Dialogue National 2003
Les Accords de Paix de 2007.
L’Accords Global Inter Centrafricain de Libreville du 21 juillet 2008 ;
Le Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008 ;
Le Holdup Electoral du 23 janvier 2011au mépris de l'appui financier international…etc.

Alors que la Coalition SELEKA au terme du dernier Accord du 11.01.2013, a déjà procédé promptement a la libération des prisonniers de guerre FACA qu’elle détenait et les a même remis au CICR, à l’inverse François BOZIZE n’a encore jusqu’ici libéré aucun prisonnier. Par contre il reste déterminer à ne pas démanteler les milices COCORA, à distribuer des machettes à ses partisans, à s'acheter des armes pour mâter la Révolution de SELEKA avec l'appui des mercenaires Sud Africain et Angolais.
Dans les tous les cas BOZIZE prépare comme on a vu au Rwanda un scénario du type où on a vu des frères décapiter leurs propres frères et sœurs, leurs propres amis et voisins sans le moindre tressaillement d'horreur. BOZIZE n'éprouve qu'une haine viscérale pour la Nation Centrafricaine.
Les tergiversations ayant précédées la nomination du Premier Ministre Nicolas TINAGAYE, étaient des signaux avant coureurs de l'irresponsable attitude de Monsieur BOZIZE vis à vis de son peuple mais aussi et surtout de la Communauté Internationale qui a pesé de tout son poids pour son maintien au pouvoir malgré les graves crimes relevant de la cour pénale internationale dont il est auteur avec son clan.

Comme cela ne suffisait pas, habitué à la roublardise et à la manipulation, BOZIZE n’en a fait qu’à sa tête en faisant diffuser prématurément une liste du gouvernement d'union nationale à lui dans laquelle plusieurs portefeuilles n’ont pas fait l’objet d’entente préalable avec Nicolas TIANGAYE et pire ,avec une méthode criminelle de dédoublement des postes favorable à lui ,d'où l'instauration d'un Gouvernement de conflit
BOZIZE a nommé dans son quota des personnes de moralité douteuse telles que des voleurs et autres escrocs quasiment analphabètes et illettrés afin de siéger au gouvernement de la République simplement pour assouvir ses ambitions démesurées quand on connait la profondeur de cette crise.

Face à cette cacophonie digne d'une république bananière, l’UFR constate malheureusement que c'est un Gouvernement fantoche et mort né, objet d'arrangement politiciens et qui n'est pas à la hauteur de la gravité de la crise actuelle.



Ce gouvernement composé de manière unilatérale par le Président BOZIZE avec le consentement implicite de Maitre NICOLAS TIANGAYE, est truffé de personnes incompétentes, analphabètes, illettrées et de moralité douteuse pour des faits de vols et d'escroqueries avérés. Le pire des cas c'est que des étrangers assument des fonctions dont la constitution le leur interdit.

L'UFR avait naïvement cru que la désignation de Maître TIANGAYE, Homme de droit donc juriste, permettrait d'entrevoir des lendemains propices à une véritable alternance Démocratique et l'amorce d'un processus de Paix durable.
La posture effacée de ce dernier depuis sa nomination, a surpris plus d'un alors qu'il prétendait sur Radio France Internationale que nous citons:

«… la question des convictions philosophiques mérite d’être écartée de ce débat. Il s’agit ici d’une question politique et, de ce point de vue, le gouvernement qui est constitué est un gouvernement d’Union Nationale. Ce n’est pas un gouvernement de TIANGAYE ou bien de gens qui appartiennent à une certaine confrérie. Il appartient à toutes les forces politiques et sociales du pays de se battre pour sortir le pays de la crise. Parce que nous sommes au bord du gouffre»…  fin de citation.
Comment le Premier Ministre peut- il expliquer le monopole par le Président BOZIZE des postes dits de souveraineté et qui contrôle en tout 22 Ministères au total sur 31 ?

Au nom de quel principe, le Premier Ministre qui jouit d'une légitimité dans une période de crise exceptionnelle, doit il rester constamment en retrait et garder un silence face à des grands enjeux du destin Centrafricain ?
Le Premier Ministre et les neuf partis politiques d'opposition qui veulent s'accommoder aux diktats de BOZIZE doivent prendre leur responsabilité et boire le vin jusqu'à la lie.

En conséquence, l’UFR prend acte de l'échec des Accords de Libreville et appelle tous les compatriotes à envisager une vraie Transition Démocratique en Centrafrique.
En Accord avec la base, et sur le Principe Universel du droit des Peuples Opprimes consacres par les Instruments Juridiques Internationaux, l’UFR déclare solennellement que les revendications qui précède les Accords de Libreville à savoir :
La Démission sans condition de BOZIZE et l’ouverture d’une enquête Internationale sous l'égide de la Cour Pénale Internationale (CPI) reste et demeure valable et demande au Médiateur le Président Dénis SASSOU NGUESSO de transmettre sans délai ces dossiers à la CPI pour que Justice soit rendue aux victimes du Président François BOZIZE.


Fort de ce qui précède, l’U FR invite les Chefs d'États de la CEEAC, à être du côté du Peuple Centrafricain dans sa quête d’une Paix durable en Centrafrique et dans la sous région qui passe par le départ du Président François BOZIZE... Il est l’arbre qui cache la Forêt.

Nous voulons une Paix durable avec le concours de la Communauté Internationale, les partenaires habituels de la RCA, les pays Amis comme la France et les Etats Unis d'Amériques, les institutions que sont l'Union Africaine, l'Union Européenne et les Nations Unies, afin de s’impliquer dans cette crise aux côtés des pays membres de la CEEAC et du Médiateur, Le Président Dénis SASSOU NGUESSO, pour une sortie de crise définitive et global comme au Mali, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

Fait à Libreville le 07.02.2013

Le Président de l’UFR de la Coalition SELEKA.

Colonel Florian François BEDAYA-N'DJADDER



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)




Populaires