Reuters
Cette offensive, appuyée par des hélicoptères Mi-24, coïncide avec l'annonce cette semaine par Khartoum d'une campagne militaire contre les rebelles soudanais de cette province, théâtre depuis dix ans d'un conflit qui a fait 200.000 morts et deux millions de personnes déplacées.
L'attaque de jeudi visait un groupe de rebelles tchadiens basés près de Tissi, à la frontière entre les deux pays, a-t-on précisé de sources humanitaires.
Un porte parole de l'Union des forces de la résistance (UFR), une alliance de huit mouvements d'opposition au gouvernement de N'Djamena, avait auparavant fait état d'une colonne de plus de 200 véhicules militaires tchadiens ayant franchi la frontière.
Les relations entre le président tchadien Idriss Déby et son homologue soudanais, Omar Hassan al Bachir, ont longtemps été tendues.
Des rebelles tchadiens soutenus par Khartoum ont attaqué à deux reprises la capitale tchadienne depuis 2006.
Mais le climat s'est amélioré ces derniers temps. Le président tchadien a envoyé cette semaine l'un de ses conseillers à Khartoum pour discuter de la sécurité au Darfour, a rapporté la radio nationale soudanaise.
"On peut imaginer que les soldats tchadiens ont été déployés pour soutenir le projet militaire global du Soudan visant à mettre fin à la rébellion au Darfour", estime dans un rapport récent le Centre de documentation et d'aide au Darfour, basé en Suisse.
Les tribus africaines du Darfour se disent victimes de discrimination de la part du gouvernement à majorité arabe de Khartoum. (Madjiasra Nako, Pascal Liétout pour le service français)
L'attaque de jeudi visait un groupe de rebelles tchadiens basés près de Tissi, à la frontière entre les deux pays, a-t-on précisé de sources humanitaires.
Un porte parole de l'Union des forces de la résistance (UFR), une alliance de huit mouvements d'opposition au gouvernement de N'Djamena, avait auparavant fait état d'une colonne de plus de 200 véhicules militaires tchadiens ayant franchi la frontière.
Les relations entre le président tchadien Idriss Déby et son homologue soudanais, Omar Hassan al Bachir, ont longtemps été tendues.
Des rebelles tchadiens soutenus par Khartoum ont attaqué à deux reprises la capitale tchadienne depuis 2006.
Mais le climat s'est amélioré ces derniers temps. Le président tchadien a envoyé cette semaine l'un de ses conseillers à Khartoum pour discuter de la sécurité au Darfour, a rapporté la radio nationale soudanaise.
"On peut imaginer que les soldats tchadiens ont été déployés pour soutenir le projet militaire global du Soudan visant à mettre fin à la rébellion au Darfour", estime dans un rapport récent le Centre de documentation et d'aide au Darfour, basé en Suisse.
Les tribus africaines du Darfour se disent victimes de discrimination de la part du gouvernement à majorité arabe de Khartoum. (Madjiasra Nako, Pascal Liétout pour le service français)
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