Au cours de l’élection présidentielle du 06 mai dernier, Wakit Tamma a observé 88 bureaux de vote dans différents arrondissements de la ville de N'Djamena, et a également recueilli des informations de ses militants dans différentes provinces.
Il ressort globalement que le scrutin s’est déroulé dans la tranquillité, sauf à Moundou et à Abéché où il est déclaré des cas de morts.
Sur le déroulement du scrutin, l’équipe a noté des manquements qui font échos aux craintes et soupçons mentionnés par Wakit Tamma avant le scrutin, et qui ont motivé l'appel au boycott.
Il s’agit entre autres : l'emplacement des bureaux de vote n'est pas neutre : recherchant la visibilité plutôt que la proximité aux électeurs, les bureaux de vote ont été installés généralement en bordure des routes principales.
Ajouter à cela qu'ils ont été regroupés entre 5 à 9 bureaux de vote dans un seul site faisant ainsi des quartiers de véritables déserts électoraux. Les électeurs devaient parcourir souvent entre 2 et 4 km (cas observé à Walia) pour atteindre un bureau de vote.
Les soupçons de la Coalition Wakit Tamma est que cela est fait délibérément pour que les suffrages non exprimés permettent les bourrages des urnes. Par ailleurs, selon la Coalition, la présence massive de colonnes des Forces de défense et de sécurité dans les grandes artères et dans les quartiers supposés favorables au candidat Masra a été constatée.
L’on affirme que plusieurs dizaines de pick-up et des blindés et quelques canons à eau ont été positionnés ou promenés dans les rues non pas pour sécuriser les opérations de vote mais apparemment à des fins d’intimidation. Ainsi leurs voies peuvent être récupérées pour le bourrage des urnes.
Par ailleurs, l’on a remarqué le vote des militaires sans respect des standards (isoloirs à découvert), sous haute surveillance de la hiérarchie attentive et menaçante. Ce qui obligeait les soldats à voter pour un seul et même candidat. L'équipe a aussi constaté la réapparition du phénomène des voitures à vitre teintée qui ont fait tant de tueries le 20 octobre 2022.
Se coordonnent-ils avec les colonnes des forces de défense ct de sécurité ? Il n’y a pas de réponse mais le phénomène réapparaît. Ce qui présage d'un lendemain moins rassurant. Il est rapporté que plusieurs organisations de la société civile dont EISA, la LTDH ont été empêchées de procéder aux observations des bureaux de vote, les accréditations leur ont été refusées.
Il s’agissait, selon la Coalition, d'empêcher que les preuves des fraudes soient collectées, laissant ainsi la voie libre au bourrage des urnes. Par ailleurs, on constate nettement qu’il n’y a pas d’engouement partout dans les bureaux de vote, ce qui montre qu’une bonne partie de la population n’a pas voté. Beaucoup d'indices montrent que le scrutin n'est pas honnête et ne peut par conséquent mériter la confiance de la population.
« Nous appelons donc les citoyens et les organisations de la société civile à continuer à traquer jusqu’au bout la machine à frauder. De toutes les façons, ce fut les élections les plus brouillonnes de l'histoire du pays », conclut le communiqué de la Coalition Wakit Tamma, rendu public le 07 mai 2024.
Il ressort globalement que le scrutin s’est déroulé dans la tranquillité, sauf à Moundou et à Abéché où il est déclaré des cas de morts.
Sur le déroulement du scrutin, l’équipe a noté des manquements qui font échos aux craintes et soupçons mentionnés par Wakit Tamma avant le scrutin, et qui ont motivé l'appel au boycott.
Il s’agit entre autres : l'emplacement des bureaux de vote n'est pas neutre : recherchant la visibilité plutôt que la proximité aux électeurs, les bureaux de vote ont été installés généralement en bordure des routes principales.
Ajouter à cela qu'ils ont été regroupés entre 5 à 9 bureaux de vote dans un seul site faisant ainsi des quartiers de véritables déserts électoraux. Les électeurs devaient parcourir souvent entre 2 et 4 km (cas observé à Walia) pour atteindre un bureau de vote.
Les soupçons de la Coalition Wakit Tamma est que cela est fait délibérément pour que les suffrages non exprimés permettent les bourrages des urnes. Par ailleurs, selon la Coalition, la présence massive de colonnes des Forces de défense et de sécurité dans les grandes artères et dans les quartiers supposés favorables au candidat Masra a été constatée.
L’on affirme que plusieurs dizaines de pick-up et des blindés et quelques canons à eau ont été positionnés ou promenés dans les rues non pas pour sécuriser les opérations de vote mais apparemment à des fins d’intimidation. Ainsi leurs voies peuvent être récupérées pour le bourrage des urnes.
Par ailleurs, l’on a remarqué le vote des militaires sans respect des standards (isoloirs à découvert), sous haute surveillance de la hiérarchie attentive et menaçante. Ce qui obligeait les soldats à voter pour un seul et même candidat. L'équipe a aussi constaté la réapparition du phénomène des voitures à vitre teintée qui ont fait tant de tueries le 20 octobre 2022.
Se coordonnent-ils avec les colonnes des forces de défense ct de sécurité ? Il n’y a pas de réponse mais le phénomène réapparaît. Ce qui présage d'un lendemain moins rassurant. Il est rapporté que plusieurs organisations de la société civile dont EISA, la LTDH ont été empêchées de procéder aux observations des bureaux de vote, les accréditations leur ont été refusées.
Il s’agissait, selon la Coalition, d'empêcher que les preuves des fraudes soient collectées, laissant ainsi la voie libre au bourrage des urnes. Par ailleurs, on constate nettement qu’il n’y a pas d’engouement partout dans les bureaux de vote, ce qui montre qu’une bonne partie de la population n’a pas voté. Beaucoup d'indices montrent que le scrutin n'est pas honnête et ne peut par conséquent mériter la confiance de la population.
« Nous appelons donc les citoyens et les organisations de la société civile à continuer à traquer jusqu’au bout la machine à frauder. De toutes les façons, ce fut les élections les plus brouillonnes de l'histoire du pays », conclut le communiqué de la Coalition Wakit Tamma, rendu public le 07 mai 2024.