A "ces intellectuels égocentriques "djiboutiens!
Les compilateurs, les faux savants, les cuistres, les pédants, les « suffisants » se reconnaîtront qui, à la demande, se jettent dans l'encyclopédie, histoire de faire le tour complet du savoir à des fins d'instruction, et dans le but souvent inavoué d'épater la galerie. Ceux là nous les rencontrons, les faiseurs de planches aux idées courtes, les spécialistes de rien, ceux « qui jugent mal de toutes choses et le monde en juge bien ». (Pascal).Mais faut il beaucoup lire, ou lire beaucoup à la fois pour savoir? Réponse aléatoire, comme si on faisait fi de l'expérience ou du raisonnement. La véritable ignorance n'est pas un vide mais une représentation erronée, une méconnaissance donc, et plus grave encore une méconnaissance qui croit savoir et se donne comme un savoir, bref une illusion.Pense-t-on vraiment « changer Djibouti » ? J'en doute : on ne croit même pas nécessaire de le changer ; certains thuriféraires du régime soutiennent même que c'est impossible.Comment appellerez-vous ”ces intellectuels égocentriques”? Ils parlent avec violence, s'excitent, gesticulent, et ne contrôlent pas leur vocabulaire! Je vous laisse le choix des mots, mais j’appelle traître et déserteur quiconque, en ayant connaissance, ne dénonce pas l’abjection du système djiboutien.Sa tendance à l’infantilisation des djiboutiens atteint des sommets insurpassables. Effets d’annonces, démagogies et j’en passe. Le djiboutien voit ce qui se passe de son coté et selon sa façon, libre à lui d’apprécier en toute responsabilité les écrits des uns et des autres.A ce stade, il me semble indispensable de dire que les Djiboutiens cessent d'être victimes de manipulations médiatiques mensongères et stériles.La réalité djiboutienne ne dépend pas d’un tel article, que viendrait appuyer ou infirmer telle trouvaille socio-économique.Comment échapper au naufrage?La solution n’est ni seulement économique bien que la première soit la réduction des inégalités.Ni seulement politique bien qu’IOG avait accumulé la totalité de la richesse de Djibouti sur les ruines d’un pays exsangue.Je ne citerai qu’un exemple : COMESA qui fut la rencontre des dictateurs en mal de reconnaissance.Ce dernier n'a pas suscité l'engouement auquel on était en droit de s'attendre. Et malgré tout le tapage médiatique et le folklore orchestré autour de la réunion, cette conférence s'est finalement déroulée dans l'indifférence totale. Qu’importent en effet quelques milliers de chômeurs, de foyers vivant au dessous du seuil de pauvreté, d’une délinquance croissante, d’une jeunesse déboussolée!Une République De Djibouti cassée, un pays sans but dont la gestion est la plus absurde et la plus déplorable qui puisse être, ne peut échapper à la désintégration et à la faillite par une recette magique et d’effet immédiat, qu’elle soit économique, politique ou religieuse.Ce dont Djibouti a besoin aujourd’hui, c’est d’un renouveau, d’une prise de conscience pour changer notre destin.Malheureusement trop veulent tout changer –sauf eux-mêmes.
Mohamed Qayaad
Les compilateurs, les faux savants, les cuistres, les pédants, les « suffisants » se reconnaîtront qui, à la demande, se jettent dans l'encyclopédie, histoire de faire le tour complet du savoir à des fins d'instruction, et dans le but souvent inavoué d'épater la galerie. Ceux là nous les rencontrons, les faiseurs de planches aux idées courtes, les spécialistes de rien, ceux « qui jugent mal de toutes choses et le monde en juge bien ». (Pascal).Mais faut il beaucoup lire, ou lire beaucoup à la fois pour savoir? Réponse aléatoire, comme si on faisait fi de l'expérience ou du raisonnement. La véritable ignorance n'est pas un vide mais une représentation erronée, une méconnaissance donc, et plus grave encore une méconnaissance qui croit savoir et se donne comme un savoir, bref une illusion.Pense-t-on vraiment « changer Djibouti » ? J'en doute : on ne croit même pas nécessaire de le changer ; certains thuriféraires du régime soutiennent même que c'est impossible.Comment appellerez-vous ”ces intellectuels égocentriques”? Ils parlent avec violence, s'excitent, gesticulent, et ne contrôlent pas leur vocabulaire! Je vous laisse le choix des mots, mais j’appelle traître et déserteur quiconque, en ayant connaissance, ne dénonce pas l’abjection du système djiboutien.Sa tendance à l’infantilisation des djiboutiens atteint des sommets insurpassables. Effets d’annonces, démagogies et j’en passe. Le djiboutien voit ce qui se passe de son coté et selon sa façon, libre à lui d’apprécier en toute responsabilité les écrits des uns et des autres.A ce stade, il me semble indispensable de dire que les Djiboutiens cessent d'être victimes de manipulations médiatiques mensongères et stériles.La réalité djiboutienne ne dépend pas d’un tel article, que viendrait appuyer ou infirmer telle trouvaille socio-économique.Comment échapper au naufrage?La solution n’est ni seulement économique bien que la première soit la réduction des inégalités.Ni seulement politique bien qu’IOG avait accumulé la totalité de la richesse de Djibouti sur les ruines d’un pays exsangue.Je ne citerai qu’un exemple : COMESA qui fut la rencontre des dictateurs en mal de reconnaissance.Ce dernier n'a pas suscité l'engouement auquel on était en droit de s'attendre. Et malgré tout le tapage médiatique et le folklore orchestré autour de la réunion, cette conférence s'est finalement déroulée dans l'indifférence totale. Qu’importent en effet quelques milliers de chômeurs, de foyers vivant au dessous du seuil de pauvreté, d’une délinquance croissante, d’une jeunesse déboussolée!Une République De Djibouti cassée, un pays sans but dont la gestion est la plus absurde et la plus déplorable qui puisse être, ne peut échapper à la désintégration et à la faillite par une recette magique et d’effet immédiat, qu’elle soit économique, politique ou religieuse.Ce dont Djibouti a besoin aujourd’hui, c’est d’un renouveau, d’une prise de conscience pour changer notre destin.Malheureusement trop veulent tout changer –sauf eux-mêmes.
Mohamed Qayaad