REACTION

A l’approche des législatives de 2018, le régime Djiboutien accentue son harcèlement et acharnement contre le parti MoDeL et ses principaux dirigeants


Alwihda Info | Par Ali Gardé - 23 Janvier 2018


Ismaël Ahmed Wabéri et Saada Ahmed Houssein, respectivement Président et 1ère Vice-Présidente du parti politique, le plus populaire, Le MoDeL (Le Mouvement pour le Développement et la Liberté), viennent de subir une mutation sanction pour leur engagement politique. Le président Ismaël Ahmed Wabéri muté abusivement au Nord du pays et la Vice-Présidente Saada Ahmed Houssein au Sud de la république.


Le régime de Guelleh craint énormément le parti MoDeL et s'en prend à ses dirigeants les plus actifs.

A l’approche des législatives de 2018, le régime Djiboutien accentue son harcèlement et acharnement contre le parti MoDeL et ses principaux dirigeants.

Depuis le 15 décembre 2017, date de célébration du 5ème anniversaire du Mouvement pour le Développement et la Liberté, le MoDeL, qui s’est déroulé dans une ambiance festive et colorée, et à la veille des législatives de 2018, le régime Djiboutien, d’une extrême fébrilité, est gagné par une frénésie obsessionnelle de s’attaquer aux principaux dirigeants et militants du parti.

Après avoir licencié abusivement et radié de la fonction publique, Idriss Adan Osman (en 2013), Trésorier Général du parti, Kadar Abdi Ibrahim (en 2016), Secrétaire Général du MoDeL, les cadres tels que l’artiste Youssouf Abdi dit « Youssouf Mascho » (en 2013), Ismail Hassan Djilal (en 2015, professeur d’université) et plusieurs autres militants du MoDeL, le régime Djiboutien, comme à son habitude, toujours à l’affût et prêt à dégainer ses inusables échafauds administratifs contre les opposants Djiboutiens, vient d’effectuer une mutation sanction contre :

-) Ismaël Ahmed Wabéri, président du MoDeL, à Tadjourah et Obock, au nord de la république.
-) Saada Ahmed Houssein, 1ère vice-présidente du MoDeL, à Dikhil, au sud de la république.

Ces mutations injustes, teintées d’inégalités nichées au cœur même de la république, ne sont d’autres que les multiples procédures pour faire émousser les véritables démocrates Djiboutiens pour la seule préservation d’un régime prétendument immuable pourtant rongé de l’intérieur

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