Abderaman Koulamallah, chef de parti politique, conseiller à la Présidence.
Abderaman Koulamallah, chef de parti politique, conseiller à la Présidence et membre du Cadre national de dialogue politique, a réagi jeudi au cours des assises du 2ème Forum national inclusif. Il a donné son avis sur plusieurs sujets et a formulé des propositions.
Le leader politique estime qu'il ne faut pas tout constitutionnaliser, au risque de créer des difficultés au moment où l'on souhaite faire des changements :
Concernant l'engagement déontologique, M. Koulamallah estime que l'État doit être solidaire "avec ceux qui ont servi la République", en même temps qu'il demande aux fonctionnaires d'être corrects :
Il suggère une réforme réelle de la Caisse des retraites, sous les acclamations de la salle :
Sur la question du serment confessionnel dont la suppression fait l'unanimité, Abderaman Koulamallah estime que "c'est une bonne chose de l'enlever". Il s'en explique :
Le conseiller du chef de l'État propose la création d'un Haut commissariat chargé des élections. Il affirme qu'il ne faut pas toucher à la structure générale du gouvernement : "La mise en place d'un gouvernement c'est dynamique. (...) C'est du pouvoir discrétionnaire du chef de l'État".
Réagissant à la question des partis politiques "viables", Abderaman Koulamallah, estime qu'un parti n'est pas obligé de se créer pour présenter un candidat mais peut aussi exprimer des idées.
Le leader politique estime qu'il ne faut pas tout constitutionnaliser, au risque de créer des difficultés au moment où l'on souhaite faire des changements :
"On aime beaucoup constitutionnaliser. La Constitution n'est pas un livre pour mettre tout. On constitutionnalise la Commission nationale des droits de l'Homme, le statut de l'opposition, les collectivités locales, l'armée, la police, et on laisse rien à la Loi. La Constitution n'est pas faite pour mettre tout là-dedans."
"La durée du mandat des députés et des élus locaux, il faut le laisser à la Loi. Parce que déjà quand on n'arrive pas à organiser les élections législatives, on est obligé de changer la Constitution. Nous, nous sommes inspirés de la Constitution de la France et la France, le mandat du pouvoir législatif n'est pas dans la Constitution. Il faut penser à changer cela."
Concernant l'engagement déontologique, M. Koulamallah estime que l'État doit être solidaire "avec ceux qui ont servi la République", en même temps qu'il demande aux fonctionnaires d'être corrects :
"Ça me fait toujours rire quand on demande aux fonctionnaires d'être corrects alors que l'État lui-même n'est pas correct avec les fonctionnaires et ne verse pas la part des fonctionnaires quand ils vont à la retraite. Ils se sont surnommés eux-mêmes des maltraités. Il faut que l'État lui-même garantisse aux anciens une retraite qui soit acceptable. Je le dis d'autant plus à l'aise que ça fait 35 ans que j'ai quitté la fonction publique et je n'aspire pas à être retraité au niveau de l'État."
Il suggère une réforme réelle de la Caisse des retraites, sous les acclamations de la salle :
"Nous avons tous dans nos familles des retraités qui souffrent par rapport à ça. Il faut mettre fin à cela. Il faut avoir la solidarité avec ceux qui ont servi la République et ceux qui ont servi l'État. Ça ce sont des choses essentielles, si nous ne le faisons pas ici, nous n'avons absolument rien fait."
Sur la question du serment confessionnel dont la suppression fait l'unanimité, Abderaman Koulamallah estime que "c'est une bonne chose de l'enlever". Il s'en explique :
"Concernant le serment confessionnel, je crois qu'il n'y a plus rien à dire parce que je crois que ce serment est contraire même au caractère laïque de l'État. C'est une bonne chose de l'enlever."
Le conseiller du chef de l'État propose la création d'un Haut commissariat chargé des élections. Il affirme qu'il ne faut pas toucher à la structure générale du gouvernement : "La mise en place d'un gouvernement c'est dynamique. (...) C'est du pouvoir discrétionnaire du chef de l'État".
Réagissant à la question des partis politiques "viables", Abderaman Koulamallah, estime qu'un parti n'est pas obligé de se créer pour présenter un candidat mais peut aussi exprimer des idées.