Par Adoum Abdoulaye - N’djamena - Tchad
Ayant lu les différents articles sur la diplomatie tchadienne à travers le fonctionnement de certaines ambassades du Tchad à l’étranger, en particulier celle emblématique de Genève, on comprend mieux d’ou vient le déséquilibre de la politique étrangère du Tchad. Je crois que les jeunes talents qui s’expriment raisonnablement dans divers domaines aussi bien politique, économique, artistique que diplomatique constituent un capital important que le Tchad doit exploiter. Je suis vraiment émerveillé par l’approche positive développé par les jeunes tchadiens en ce qui concerne le processus du développement au Tchad. Je considère que l’originalité d’une démarche politique ou le simple talent des hommes peuvent donner grande audience à un pays. Est ce le cas du Tchad à travers ses représentations diplomatiques à l’étranger?
Sans donner un caractère général à la problématique soulevée et bien que le Tchad ne dispose pas suffisamment des ressources disponibles actuellement lui permettant d’être partout ou ses intérêts doivent être défendus avec combativité, il dispose quand même des ressources importantes et des talents s’ils sont utilisés rationnellement donneront à notre pays sa véritable place dans le Concert des Nations.
L’absence du Tchad à chaque moment des grands débats et négociations internationaux en terme des contributions actives et de bénéfices qu’il peut engranger, et ce malgré la présence de nos représentations diplomatiques, montre le manque de grand ténor, la faiblesse des ressources humaines mobilisables et traduit la transposition sur la scène diplomatique internationale des faiblesses structurelles de la gouvernance de notre pays. Comparativement à certains pays de la même envergure qui défendent vigoureusement leurs intérêts sur la scène internationale, le Tchad peut mieux faire.
Pour en découdre avec cette logique contre productive, j’estime qu’il est fondamental que certains de nos représentants diplomatiques se posent les vraies questions et apportent des réponse adéquates et réalistes. Il ne faudrait pas que certains de nos ambassadeurs enferment le Tchad dans une logique d’éternel assisté ou de cas social, parce qu’ils s’occupent des symptômes et non des maux. Il faut sortir du bricolage diplomatique, de la politique politicienne et bureaucratique pour aller véritablement vers des actions concrètes qui changent positivement la vie des gens en y intégrant des compétences nécessaires dans les ambassades tchadiennes.
Face à un environnement national et international changeant, je pense qu’il serait utile pour notre diplomatie à travers ses représentations à l’étranger de mettre l’accent sur des impératifs dictées par les urgences nationales en matière de développement. C’est donc à une politique de réorientation qu’il faut procéder en privilégiant les priorités de l’Etat par une incitation soutenue des investisseurs.
J’ai bien apprécié le concept de « diplomatie du développement » mis en évidence par Talha Mahamat Alim dans ses nombreuses analyses pertinentes qui nous ont vraiment permis en tant que simple citoyen de mieux comprendre le fonctionnement des représentations diplomatiques tchadiennes à l’extérieur.
Je pense que cette conception de la diplomatie pour un pays comme le Tchad est indispensable. Même si de temps à autre la realpolitik imposes ses règles, il serait utile de garder le cap de l’objectif qu’on s’est fixé en utilisant nos actions diplomatiques au service du développement du pays. Je pense que le mécanisme suggéré par monsieur Talha dans le cadre des relations de coopération bilatérale et multilatérale du Tchad avec ses partenaires me paraît nécessaire pour notre pays.
Je propose à monsieur Talha si ce n’est déjà fait de regrouper toutes ses analyses dans un livre qui servira comme cadre de référence en matière diplomatique à la nouvelle et future génération de diplomates tchadiens en les préparant aux enjeux de demain tels que les actions prioritaires au développement du pays, l’intégration régionale, la prévention et la résolution des conflits etc. Je te remercie infiniment de tes contributions intellectuelles pour ton pays le Tchad et ce, malgré une certaine stigmatisation de façon mensongère et cynique. « On ne gagne le débats des idées qu’avec des idées et que la dignité d’une cause finit toujours par avoir, d’une façon ou d’une autre, gain de cause ».
Après 50 ans d’indépendance, le Tchad comme beaucoup des pays africains devraient prendre véritablement son destin en main. Le salut du Tchad et de l’Afrique ne peut venir que dans une union africaine solide, sacrée et efficace pouvant peser sur l’échiquier international face aux autres ensembles à travers le monde. Sur ce plan, je suis tout à fait d’accord avec l’approche développée par notre ancien ministre des affaires étrangères Acheikh Ibn – Oumar en préconisant que pour améliorer la situation des pays africains, il faut « appuyer les efforts, non pas des jeunes en général, comme on le dit parfois, mais de la fraction la plus éclairée et la plus déterminée de la jeunesse, l'aider donc à construire des organisations politiques et civiles de type radicalement nouveau et surtout, mener un travail de refondation intellectuelle similaire au mouvement des Lumières en Europe au 18ème siècle».
Sans donner un caractère général à la problématique soulevée et bien que le Tchad ne dispose pas suffisamment des ressources disponibles actuellement lui permettant d’être partout ou ses intérêts doivent être défendus avec combativité, il dispose quand même des ressources importantes et des talents s’ils sont utilisés rationnellement donneront à notre pays sa véritable place dans le Concert des Nations.
L’absence du Tchad à chaque moment des grands débats et négociations internationaux en terme des contributions actives et de bénéfices qu’il peut engranger, et ce malgré la présence de nos représentations diplomatiques, montre le manque de grand ténor, la faiblesse des ressources humaines mobilisables et traduit la transposition sur la scène diplomatique internationale des faiblesses structurelles de la gouvernance de notre pays. Comparativement à certains pays de la même envergure qui défendent vigoureusement leurs intérêts sur la scène internationale, le Tchad peut mieux faire.
Pour en découdre avec cette logique contre productive, j’estime qu’il est fondamental que certains de nos représentants diplomatiques se posent les vraies questions et apportent des réponse adéquates et réalistes. Il ne faudrait pas que certains de nos ambassadeurs enferment le Tchad dans une logique d’éternel assisté ou de cas social, parce qu’ils s’occupent des symptômes et non des maux. Il faut sortir du bricolage diplomatique, de la politique politicienne et bureaucratique pour aller véritablement vers des actions concrètes qui changent positivement la vie des gens en y intégrant des compétences nécessaires dans les ambassades tchadiennes.
Face à un environnement national et international changeant, je pense qu’il serait utile pour notre diplomatie à travers ses représentations à l’étranger de mettre l’accent sur des impératifs dictées par les urgences nationales en matière de développement. C’est donc à une politique de réorientation qu’il faut procéder en privilégiant les priorités de l’Etat par une incitation soutenue des investisseurs.
J’ai bien apprécié le concept de « diplomatie du développement » mis en évidence par Talha Mahamat Alim dans ses nombreuses analyses pertinentes qui nous ont vraiment permis en tant que simple citoyen de mieux comprendre le fonctionnement des représentations diplomatiques tchadiennes à l’extérieur.
Je pense que cette conception de la diplomatie pour un pays comme le Tchad est indispensable. Même si de temps à autre la realpolitik imposes ses règles, il serait utile de garder le cap de l’objectif qu’on s’est fixé en utilisant nos actions diplomatiques au service du développement du pays. Je pense que le mécanisme suggéré par monsieur Talha dans le cadre des relations de coopération bilatérale et multilatérale du Tchad avec ses partenaires me paraît nécessaire pour notre pays.
Je propose à monsieur Talha si ce n’est déjà fait de regrouper toutes ses analyses dans un livre qui servira comme cadre de référence en matière diplomatique à la nouvelle et future génération de diplomates tchadiens en les préparant aux enjeux de demain tels que les actions prioritaires au développement du pays, l’intégration régionale, la prévention et la résolution des conflits etc. Je te remercie infiniment de tes contributions intellectuelles pour ton pays le Tchad et ce, malgré une certaine stigmatisation de façon mensongère et cynique. « On ne gagne le débats des idées qu’avec des idées et que la dignité d’une cause finit toujours par avoir, d’une façon ou d’une autre, gain de cause ».
Après 50 ans d’indépendance, le Tchad comme beaucoup des pays africains devraient prendre véritablement son destin en main. Le salut du Tchad et de l’Afrique ne peut venir que dans une union africaine solide, sacrée et efficace pouvant peser sur l’échiquier international face aux autres ensembles à travers le monde. Sur ce plan, je suis tout à fait d’accord avec l’approche développée par notre ancien ministre des affaires étrangères Acheikh Ibn – Oumar en préconisant que pour améliorer la situation des pays africains, il faut « appuyer les efforts, non pas des jeunes en général, comme on le dit parfois, mais de la fraction la plus éclairée et la plus déterminée de la jeunesse, l'aider donc à construire des organisations politiques et civiles de type radicalement nouveau et surtout, mener un travail de refondation intellectuelle similaire au mouvement des Lumières en Europe au 18ème siècle».