Les autorités centrafricaines qui ont procédé à la remise officielle, à la délégation tchadienne, de la grande majorité de combattants du FPR de Baba Ladé, ont regagné la RCA, avec un sourire. Elles ont réussi l'opération qui consistait à dégager de leurs territoires les combattants du FPR qu'elles accusaient d'avoir perpétrer des exactions. La remise officielle a eu lieu du côté tchadien, précisement à Sido.
Au total 137 personnes auraient traversé la frontière et se trouvent désormais en territoire tchadien. Ils sont recensés et désarmés par les autorités tchadiennes avant d'en décider de leur sort.
Le recensement des combattants du FPR permettrait au gouvernement d'étudier l'insertion dans la vie sociale ou la réintégration de certains dans l'armée.
Parmi ces personnes, figurent des femmes et des enfants qui seront mis à la disposition de l'office de migration internationale (OMI) pour la prise en charge.
Une forte délégation composée de la Médiature de la République, des différents corps de services de sécurité et des membres du front Populaire pour le Redressement (FPR) dirigés par Baba Ladé, se trouvent à Sido depuis dimanche, dans le but de recenser, désarmer et démobiliser les combattants appartenant à Baba Laddé qui a regagné la légalité en septembre. Le CEMCA tchadien est arrivé, mardi, sur place, pour superviser le recensement. D'ici la fin du mois en cours, il n y aurait plus de combattants du FPR sur le territoire centrafricain. Il reste environ 87 combattants en territoire centrafricain et leur rappatriement est en cours, selon un ministre centrafricain. Les autorités centrafricaines ont voulu accélérer le processus de rapatriement au Tchad de tous les combattants du FPR, pour s'en débarrasser une fois pour toute. Les rebelles de Baba Laddé ne font pas dans la dentelle pendant leur installation en Centrafrique. Les autorités les accusent d'avoir perpétrer des terribles exactions en territoires centrafricains. La population dans la zone où sévissaient les hommes de Baba Laddé était terrorisée, selon une ONG centrafricaine. Une plainte contre Baba Laddé aurait été déposée à la CPI, toujours selon cette ONG. Les autorités centrafricaines se sentent soulagées mais pas totalement soulagées. En dehors du FPR de Baba Laddé, d'autres mouvements sont très actifs dans le triangle géographique (Tchad/ RCA/Soudan) de AmDafog, à l'instar du FDPC ( front pour démocratie du peuple centrafricain) du général Abdoulaye Miskine. Miskine était en 2003, le commandant de la garde républicaine de l'ancien Président Ange Felix Patassé, avant de se reverser dans la rébellion. Des tentatives de pourparlers avec lui auraient été échouées à cause de son intransigeance.
Alwihda actualités
Djamil Ahmat
Au total 137 personnes auraient traversé la frontière et se trouvent désormais en territoire tchadien. Ils sont recensés et désarmés par les autorités tchadiennes avant d'en décider de leur sort.
Le recensement des combattants du FPR permettrait au gouvernement d'étudier l'insertion dans la vie sociale ou la réintégration de certains dans l'armée.
Parmi ces personnes, figurent des femmes et des enfants qui seront mis à la disposition de l'office de migration internationale (OMI) pour la prise en charge.
Une forte délégation composée de la Médiature de la République, des différents corps de services de sécurité et des membres du front Populaire pour le Redressement (FPR) dirigés par Baba Ladé, se trouvent à Sido depuis dimanche, dans le but de recenser, désarmer et démobiliser les combattants appartenant à Baba Laddé qui a regagné la légalité en septembre. Le CEMCA tchadien est arrivé, mardi, sur place, pour superviser le recensement. D'ici la fin du mois en cours, il n y aurait plus de combattants du FPR sur le territoire centrafricain. Il reste environ 87 combattants en territoire centrafricain et leur rappatriement est en cours, selon un ministre centrafricain. Les autorités centrafricaines ont voulu accélérer le processus de rapatriement au Tchad de tous les combattants du FPR, pour s'en débarrasser une fois pour toute. Les rebelles de Baba Laddé ne font pas dans la dentelle pendant leur installation en Centrafrique. Les autorités les accusent d'avoir perpétrer des terribles exactions en territoires centrafricains. La population dans la zone où sévissaient les hommes de Baba Laddé était terrorisée, selon une ONG centrafricaine. Une plainte contre Baba Laddé aurait été déposée à la CPI, toujours selon cette ONG. Les autorités centrafricaines se sentent soulagées mais pas totalement soulagées. En dehors du FPR de Baba Laddé, d'autres mouvements sont très actifs dans le triangle géographique (Tchad/ RCA/Soudan) de AmDafog, à l'instar du FDPC ( front pour démocratie du peuple centrafricain) du général Abdoulaye Miskine. Miskine était en 2003, le commandant de la garde républicaine de l'ancien Président Ange Felix Patassé, avant de se reverser dans la rébellion. Des tentatives de pourparlers avec lui auraient été échouées à cause de son intransigeance.
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