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Afreximbank : appel à une collaboration accrue pour accélérer la transition énergétique verte en Afrique


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 30 Octobre 2024


Le conférencier principal à la huitième Conférence Babacar Ndiaye à Washington, D.C., le Pr Yemi Osinbajo, a parlé du rôle de la ZLECAf dans la réponse aux défis du changement climatique et du développement en Afrique.


La huitième conférence Babacar Ndiaye, tenue à l’hôtel Four Seasons à Washington D.C. le 26 octobre 2024, a souligné la nécessité pour les pays africains de trouver un équilibre entre les impératifs de développement à court terme et les objectifs climatiques à long terme.

Sous le thème « Sauver des vies aujourd’hui c’est sauver la planète pour l’avenir : la ZLECAf peut-elle résoudre le dilemme du changement climatique ? », les discussions ont porté sur la manière dont la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il s’agit d’une initiative commerciale la plus ambitieuse de l'Afrique, qui pourrait servir de véhicule pour la croissance économique et la durabilité environnementale, positionnant le continent comme un leader de la transition verte mondiale.

La Conférence a attiré un auditoire aussi distingué de décideurs, d'universitaires, d'experts financiers et de défenseurs du climat. Lors de son allocution d’ouverture, le Pr Benedict Oramah, président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque a déclaré : « Dr Babacar Ndiaye était très préoccupé par les menaces à long terme que le changement climatique fait peser sur l’humanité.

Un jour, il a dit : « Le changement climatique est la plus grande menace pour le développement, en particulier en Afrique, où des millions de personnes dépendent de l’environnement pour leurs moyens de subsistance… la transformation économique de l’Afrique ne peut se faire sans s’attaquer au changement climatique. » La réflexion du Dr Ndiaye sur l'impact du changement climatique était pertinente et d'une grande profondeur intellectuelle.

« Mais il est décevant de constater que le débat mondial sur le climat s'est tellement concentré sur la réduction des émissions que la question de l'atténuation de son impact sur l'Afrique et les autres pays en développement, a toujours été reléguée au rang de note de bas de page. Un appel à la dé-carbonisation de l’Afrique, qui ne s’est même pas carbonisée, constitue une sérieuse menace pour le développement socio-économique d’un continent riche en gaz, qui compte au moins six cents millions de personnes sans électricité. »

L’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine « est considéré comme un puissant moyen de réduction des émissions de carbone. En effet, cet accord aide à domestiquer les activités industrielles et à réduire les émissions de carbone causées par l’expédition de marchandises vers des terres lointaines pour une valeur ajoutée et leur réexpédition vers l’Afrique et ailleurs. Nous pensons que la ZLECAf pourrait offrir une voie vers une transition juste, favorisant une valeur ajoutée industrielle locale tout en protégeant la planète. »

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