Avec le président français Emmanuel Macron qui recevait 21 chefs d’État et de gouvernement du continent, le sommet de Paris du 18 mai s’est donné pour principal objectif de trouver les moyens de relancer l’économie africaine. Ainsi, pour relever ce grand défi financier, un outil a été mis sur la table : les droits de tirages spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI). Il s’agit d’un mécanisme qui permet de fournir des devises aux pays qui en ont besoin, sans créer de dette supplémentaire.
Cela dit, le principe d’une émission globale de 650 milliards de dollars de DTS par le FMI a donc été confirmé à l’issue de la rencontre. Mais sur ces 650 milliards, seuls 33 milliards sont destinés aux pays africains et devraient être mis à leur disposition dès le mois de septembre 2021. Et comme l’a souligné le président sénégalais Macky Sal, ce faible montant constitue une « goutte d’eau ». Car les DTS sont répartis en fonction des quotes-parts de chaque pays au sein du FMI. Leur part la plus importante va donc aller aux pays les plus riches.
« Nous demandons aux pays d’utiliser ces nouvelles ressources d’une manière transparente et efficace. Nous sommes déterminés à amplifier considérablement son impact en Afrique en étudiant le prêt de DTS à titre volontaire par l’intermédiaire du Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) du FMI, et en envisageant avec le FMI, la Banque mondiale et d’autres banques multilatérales de développement (BMD) diverses options supplémentaires pour prêter des DTS en vue de soutenir la relance verte… », note la déclaration qui a sanctionné les travaux. Le soutien accordé à l’Afrique sera complété par l’aide publique au développement (APD).
Par ailleurs, peut-on apprendre, cet effort multilatéral s’articulera étroitement avec l’action du réseau des banques publiques de développement africaines, en impliquant la Banque africaine de développement (BAD) et les institutions financières publiques nationales et régionales. Il est aussi reconnu que « pour soulager les économies africaines qui pâtissent de vulnérabilités liées à leur dette publique extérieure, les créanciers du G20 et du Club de Paris agissent tel que convenu dans le communiqué des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales du G20 d’avril et le Cadre commun pour les traitements de dette au-delà de l’Initiative de Suspension du Service de la Dette (ISSD) adopté en novembre 2020 ».
Enfin, pour dynamiser la croissance et la création d’emplois, il devrait se développer une « Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique », qui aura une large portée panafricaine et accordera une place prépondérante aux entreprises. Cette Alliance permettra ainsi de mobiliser tous les partenaires désireux de mettre des ressources financières et techniques au service du développement du secteur privé en Afrique, des microentreprises et des petites et moyennes entreprises, et notamment des femmes-entrepreneurs soutenues par l’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique.
Cela dit, le principe d’une émission globale de 650 milliards de dollars de DTS par le FMI a donc été confirmé à l’issue de la rencontre. Mais sur ces 650 milliards, seuls 33 milliards sont destinés aux pays africains et devraient être mis à leur disposition dès le mois de septembre 2021. Et comme l’a souligné le président sénégalais Macky Sal, ce faible montant constitue une « goutte d’eau ». Car les DTS sont répartis en fonction des quotes-parts de chaque pays au sein du FMI. Leur part la plus importante va donc aller aux pays les plus riches.
« Nous demandons aux pays d’utiliser ces nouvelles ressources d’une manière transparente et efficace. Nous sommes déterminés à amplifier considérablement son impact en Afrique en étudiant le prêt de DTS à titre volontaire par l’intermédiaire du Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) du FMI, et en envisageant avec le FMI, la Banque mondiale et d’autres banques multilatérales de développement (BMD) diverses options supplémentaires pour prêter des DTS en vue de soutenir la relance verte… », note la déclaration qui a sanctionné les travaux. Le soutien accordé à l’Afrique sera complété par l’aide publique au développement (APD).
Par ailleurs, peut-on apprendre, cet effort multilatéral s’articulera étroitement avec l’action du réseau des banques publiques de développement africaines, en impliquant la Banque africaine de développement (BAD) et les institutions financières publiques nationales et régionales. Il est aussi reconnu que « pour soulager les économies africaines qui pâtissent de vulnérabilités liées à leur dette publique extérieure, les créanciers du G20 et du Club de Paris agissent tel que convenu dans le communiqué des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales du G20 d’avril et le Cadre commun pour les traitements de dette au-delà de l’Initiative de Suspension du Service de la Dette (ISSD) adopté en novembre 2020 ».
Enfin, pour dynamiser la croissance et la création d’emplois, il devrait se développer une « Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique », qui aura une large portée panafricaine et accordera une place prépondérante aux entreprises. Cette Alliance permettra ainsi de mobiliser tous les partenaires désireux de mettre des ressources financières et techniques au service du développement du secteur privé en Afrique, des microentreprises et des petites et moyennes entreprises, et notamment des femmes-entrepreneurs soutenues par l’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique.