Au moins, 216 millions d'enfants souffrent de retards de croissance et de malnutrition en Afrique. Cette dernière est la principale cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans après le paludisme en Afrique au sud du Sahara.
Pour y mettre fin, la Banque africaine de développement multiplie les actions sur le terrain et les appels à la mobilisation aussi bien en Afrique qu’au niveau mondial. En 2016, l’institution panafricaine de financement du développement a lancé l’initiative Alliance des leaders africains pour la nutrition (ALN, acronyme en anglais pour African Leaders for Nutrition).
L'ALN est un outil de plaidoyer de la Banque afin que les pays africains puissent travailler avec les partenaires pour amplifier la nutrition sur le continent. Soutenue par l’Union africaine, l’initiative engage aussi les dirigeants africains à investir une partie de leur budget pour réduire la malnutrition sur le continent.
Les États sont notamment invités à mettre en œuvre diverses politiques et interventions pour lutter contre la malnutrition sous toutes ses formes à travers l'agriculture, le système alimentaire et l'éducation et ce, en tandem avec les différents partenaires au développement. Pour démontrer son engagement dans la lutte contre la malnutrition en Afrique, la Banque a dévoilé en 2018 le Plan d’action multisectoriel pour la nutrition.
Ce plan vise à mobiliser des ressources financières supplémentaires pour des investissements intelligents en matière de nutrition dans des secteurs clés (agriculture, éducation, santé, protection sociale, eau, assainissement et hygiène -WASH) afin de réduire de 40 % le retard de croissance des enfants sur le continent d'ici à 2025.
Dans la région du Sahel, confronté à d’énormes défis sur les effets des changements climatiques (désertification, sécheresse, érosion, inondations, assèchement des lacs, etc.) et à l’insécurité, la Banque met en œuvre un programme régional spécifique sur la sécurité alimentaire et la nutrition.
Dénommé, deuxième Projet du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. Ce programme illustre parfaitement la collaboration que la Banque entend établir avec d’autres partenaires au développement pour lutter contre la malnutrition dans la région.
En 2019, la Banque a approuvé un don de 8 millions de dollars pour la création du Centre régional d'excellence en sciences de la nutrition au Burundi, afin de contribuer à remédier à la pénurie de spécialistes qualifiés en nutrition et en transformation agroalimentaire pour renforcer la sécurité alimentaire au Burundi et dans la région d’Afrique de l'Est.
Le projet intervenait dans un contexte de taux de malnutrition chronique élevé au Burundi (56 %) et dans la région de l'Afrique de l'Est. Le Centre offrira des cours en nutrition clinique, nutrition et santé publique, technologie agroalimentaire, qualité de la nourriture, sécurité alimentaire et changements climatiques.
En juin 2022, les programmes avaient été élaborés et une cohorte de 59 étudiants inscrits pour la formation.
Pour y mettre fin, la Banque africaine de développement multiplie les actions sur le terrain et les appels à la mobilisation aussi bien en Afrique qu’au niveau mondial. En 2016, l’institution panafricaine de financement du développement a lancé l’initiative Alliance des leaders africains pour la nutrition (ALN, acronyme en anglais pour African Leaders for Nutrition).
L'ALN est un outil de plaidoyer de la Banque afin que les pays africains puissent travailler avec les partenaires pour amplifier la nutrition sur le continent. Soutenue par l’Union africaine, l’initiative engage aussi les dirigeants africains à investir une partie de leur budget pour réduire la malnutrition sur le continent.
Les États sont notamment invités à mettre en œuvre diverses politiques et interventions pour lutter contre la malnutrition sous toutes ses formes à travers l'agriculture, le système alimentaire et l'éducation et ce, en tandem avec les différents partenaires au développement. Pour démontrer son engagement dans la lutte contre la malnutrition en Afrique, la Banque a dévoilé en 2018 le Plan d’action multisectoriel pour la nutrition.
Ce plan vise à mobiliser des ressources financières supplémentaires pour des investissements intelligents en matière de nutrition dans des secteurs clés (agriculture, éducation, santé, protection sociale, eau, assainissement et hygiène -WASH) afin de réduire de 40 % le retard de croissance des enfants sur le continent d'ici à 2025.
Dans la région du Sahel, confronté à d’énormes défis sur les effets des changements climatiques (désertification, sécheresse, érosion, inondations, assèchement des lacs, etc.) et à l’insécurité, la Banque met en œuvre un programme régional spécifique sur la sécurité alimentaire et la nutrition.
Dénommé, deuxième Projet du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. Ce programme illustre parfaitement la collaboration que la Banque entend établir avec d’autres partenaires au développement pour lutter contre la malnutrition dans la région.
En 2019, la Banque a approuvé un don de 8 millions de dollars pour la création du Centre régional d'excellence en sciences de la nutrition au Burundi, afin de contribuer à remédier à la pénurie de spécialistes qualifiés en nutrition et en transformation agroalimentaire pour renforcer la sécurité alimentaire au Burundi et dans la région d’Afrique de l'Est.
Le projet intervenait dans un contexte de taux de malnutrition chronique élevé au Burundi (56 %) et dans la région de l'Afrique de l'Est. Le Centre offrira des cours en nutrition clinique, nutrition et santé publique, technologie agroalimentaire, qualité de la nourriture, sécurité alimentaire et changements climatiques.
En juin 2022, les programmes avaient été élaborés et une cohorte de 59 étudiants inscrits pour la formation.