L’Afrique et la Russie sont liées par un passé commun. Mais aujourd'hui, la présence récurrente des Russes sur le continent africain, à commencer par le Mali, la Centrafrique, le Mozambique et Madagascar, pour ne citer que ceux-là, suscite des réactions.
L'on s'interroge sur cette forme de diplomatie : que pourrait-elle apporter en Afrique ? Tous ces pays précités sont en insécurité aggravée, liée au terrorisme ou à la rébellion, l’instabilité politique et la crise alimentaire. Ainsi, la présence des hommes de Poutine s'inscrit essentiellement dans le domaine sécuritaire et alimentaire. Selon l'Institut international de recherche sur la paix, Moscou a fourni 44% de toutes les importations d'armes entre 2017 à 2021 en Afrique.
Et dans le domaine alimentaire, plus de 50 millions de personnes en Afrique orientale seront confrontées à l'insécurité alimentaire cette année, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). C'est malheureux pour un continent qui possède des terres arables, beaucoup plus que la Russie et l'Ukraine. C'est ce qui justifie la présence des représentants africains auprès de Moscou et leur silence lors des sanctions des Nations Unies contre la Russie sur la guerre en Ukraine.
En adoptant la philosophie d'Épicure « un peu de l'eau et de paille », la Russie veut conquérir le continent africain. Une stratégie qui avantage beaucoup de chefs d'État africains car la Russie est un pays au régime qualifié de « dictature moderne ». Vu que la majorité des présidents africains ont adopté le choix d’une démocratie sans alternance, avec un partenaire « révolutionnaire du siècle présent » comme Poutine, c'est un gage pour s'éterniser au pouvoir.
Pour preuve, le président centrafricain Faustin Archange Touadéra est sur un projet de modification de la Constitution, afin de briguer un autre mandat. Pourtant, le vrai problème du sous-développement des pays africains repose en premier lieu sur la mal gouvernance liée à la corruption, aux détournements de fonds publics, au favoritisme dans les nominations et bien d'autres. Même si à l'époque coloniale, les Blancs ont pillé les ressources du sol africain, pour l’heure, les pilleurs des ressources africaines sont les Africains.
La présence des Russes laisse plus d'inquiétude que d’espoir. C'est pourquoi l'on s'interroge : à quoi sert-il de chasser Paul et faire venir Jacques ? Ne sont-ils pas tous des pilleurs ? Même si les réponses tardent encore, pour le moment, « la présence de l’homme Blanc » cache quelque chose.
L'on s'interroge sur cette forme de diplomatie : que pourrait-elle apporter en Afrique ? Tous ces pays précités sont en insécurité aggravée, liée au terrorisme ou à la rébellion, l’instabilité politique et la crise alimentaire. Ainsi, la présence des hommes de Poutine s'inscrit essentiellement dans le domaine sécuritaire et alimentaire. Selon l'Institut international de recherche sur la paix, Moscou a fourni 44% de toutes les importations d'armes entre 2017 à 2021 en Afrique.
Et dans le domaine alimentaire, plus de 50 millions de personnes en Afrique orientale seront confrontées à l'insécurité alimentaire cette année, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). C'est malheureux pour un continent qui possède des terres arables, beaucoup plus que la Russie et l'Ukraine. C'est ce qui justifie la présence des représentants africains auprès de Moscou et leur silence lors des sanctions des Nations Unies contre la Russie sur la guerre en Ukraine.
En adoptant la philosophie d'Épicure « un peu de l'eau et de paille », la Russie veut conquérir le continent africain. Une stratégie qui avantage beaucoup de chefs d'État africains car la Russie est un pays au régime qualifié de « dictature moderne ». Vu que la majorité des présidents africains ont adopté le choix d’une démocratie sans alternance, avec un partenaire « révolutionnaire du siècle présent » comme Poutine, c'est un gage pour s'éterniser au pouvoir.
Pour preuve, le président centrafricain Faustin Archange Touadéra est sur un projet de modification de la Constitution, afin de briguer un autre mandat. Pourtant, le vrai problème du sous-développement des pays africains repose en premier lieu sur la mal gouvernance liée à la corruption, aux détournements de fonds publics, au favoritisme dans les nominations et bien d'autres. Même si à l'époque coloniale, les Blancs ont pillé les ressources du sol africain, pour l’heure, les pilleurs des ressources africaines sont les Africains.
La présence des Russes laisse plus d'inquiétude que d’espoir. C'est pourquoi l'on s'interroge : à quoi sert-il de chasser Paul et faire venir Jacques ? Ne sont-ils pas tous des pilleurs ? Même si les réponses tardent encore, pour le moment, « la présence de l’homme Blanc » cache quelque chose.