Le Président de la République, Maréchal Omar Al-Bachir, a reçu un message de condoléances du président tchadien, Idriss Deby Itno, dans lequel il a exprimé ses sincères condoléances aux personnes disparues dans le récent accident d'avion survenu dans la zone de Taludi à l'Etat du Sud Kordofan.
Le président tchadien a également exprimé ses condoléances aux familles des disparus.
Un Antonov transportant une délégation officielle soudanaise s'est écrasé dimanche au Kordofan-Sud, un Etat soudanais en proie à une rébellion armée, tuant les 32 personnes, dont un ministre, qui se trouvaient à son bord, a-t-on appris de sources officielles.
"Tous les passagers à bord ont été tués", a déclaré à l'AFP Abdelhafiz Abdelrahim, porte-parole de l'Autorité de l'aviation civile. Un précédent bilan faisait état de 31 morts.
Parmi la délégation qui se rendait au Kordofan-Sud à l'occasion de l'Aïd el-Fitr, la fin du jeûne musulman du ramadan, se trouvait le ministre des Affaires religieuses Ghazi al-Saddiq, selon l'agence officielle Suna qui rapporte que 26 passagers et six membres d'équipage, dont les nationalités n'ont pas été précisées, se trouvaient à bord de l'appareil.
Les causes de la chute de l'appareil, un Antonov, n'étaient pas connues dans l'immédiat, certains officiels mettant en cause le mauvais temps, d'autres une explosion d'origine indéterminée.
L'appareil se préparait normalement à atterrir vers 8H00 (05H00 GMT) dans la ville de Talodi quand soudain "une explosion a été entendue et l'avion a été détruit", a déclaré à l'AFP M. Abdelrahim qui ne pouvait dans l'immédiat fournir de détails sur l'origine de cette explosion.
Mauvaise météo
Le ministre de la Culture et de l'Information, Ahmed Bilal Osman, a lui déclaré sur la radio officielle Omdurman que l'avion s'était "écrasé contre une colline" en raison du mauvais temps.
Des pluies torrentielles se sont récemment abattues sur le Kordofan-Sud, une région en proie à une rébellion armée contre Khartoum.
Dix des victimes, dont trois généraux, faisaient partie des forces de sécurité. Le chef d'un petit parti politique soudanais, un correspondant de la télévision d'Etat soudanaise et un membre du Parlement se trouvaient notamment à bord de l'appareil.
Le ministre tué dirigeait les Affaires religieuses depuis un remaniement ministériel en juillet. Il détenait auparavant le ministère du Tourisme et des Antiquités.
Bien qu'aucune bataille n'ait été rapportée autour de Talodi ces dernières semaines, cette ville stratégique du Kordofan-Sud, près de la frontière sud-soudanaise, a été l'un des principaux champs de bataille des combats qui ont commencé en juin 2011 entre le gouvernement de Khartoum et les rebelles du Mouvement populaire de libération du Soudan -branche Nord (SPLM-N).
Les groupes rebelles dans le Kordofan-Sud s'étaient battus aux côtés des Sudistes pendant la guerre civile (1983-2005) ayant abouti à la partition du Soudan en juillet 2011, donnant naissance au Soudan du Sud.
Flotte vieillissante
Le Soudan accuse son voisin d'appuyer le SPLM-N, ce que des analystes estiment probable en dépit des dénégations du Soudan du Sud. Juba accuse de son côté Khartoum de soutenir les rebelles sur son territoire.
Plus de 200.000 réfugiés ont fui le Kordofan-Sud et le Nil Bleu, un autre Etat soudanais frontalier du Soudan du Sud, où la situation humanitaire s'est aggravée.
Les accidents d'avion sont assez fréquents au Soudan, où la flotte est vieillissante. La compagnie aérienne nationale figure par ailleurs sur la liste des transporteurs aériens interdits dans l'Union européenne car ils ne respectent pas les normes de sécurité.
En avril 2011, un hélicoptère militaire s'était écrasé accidentellement à l'aéroport d'El-Facher, dans le Darfour-Nord, tuant ses cinq passagers.
Et au moins 30 personnes étaient mortes brûlées quand un Airbus A310 de Sudan Airways, avec plus de 200 personnes à bord, avait explosé au moment de son atterrissage à Khartoum en 2008.
Le président tchadien a également exprimé ses condoléances aux familles des disparus.
Un Antonov transportant une délégation officielle soudanaise s'est écrasé dimanche au Kordofan-Sud, un Etat soudanais en proie à une rébellion armée, tuant les 32 personnes, dont un ministre, qui se trouvaient à son bord, a-t-on appris de sources officielles.
"Tous les passagers à bord ont été tués", a déclaré à l'AFP Abdelhafiz Abdelrahim, porte-parole de l'Autorité de l'aviation civile. Un précédent bilan faisait état de 31 morts.
Parmi la délégation qui se rendait au Kordofan-Sud à l'occasion de l'Aïd el-Fitr, la fin du jeûne musulman du ramadan, se trouvait le ministre des Affaires religieuses Ghazi al-Saddiq, selon l'agence officielle Suna qui rapporte que 26 passagers et six membres d'équipage, dont les nationalités n'ont pas été précisées, se trouvaient à bord de l'appareil.
Les causes de la chute de l'appareil, un Antonov, n'étaient pas connues dans l'immédiat, certains officiels mettant en cause le mauvais temps, d'autres une explosion d'origine indéterminée.
L'appareil se préparait normalement à atterrir vers 8H00 (05H00 GMT) dans la ville de Talodi quand soudain "une explosion a été entendue et l'avion a été détruit", a déclaré à l'AFP M. Abdelrahim qui ne pouvait dans l'immédiat fournir de détails sur l'origine de cette explosion.
Mauvaise météo
Le ministre de la Culture et de l'Information, Ahmed Bilal Osman, a lui déclaré sur la radio officielle Omdurman que l'avion s'était "écrasé contre une colline" en raison du mauvais temps.
Des pluies torrentielles se sont récemment abattues sur le Kordofan-Sud, une région en proie à une rébellion armée contre Khartoum.
Dix des victimes, dont trois généraux, faisaient partie des forces de sécurité. Le chef d'un petit parti politique soudanais, un correspondant de la télévision d'Etat soudanaise et un membre du Parlement se trouvaient notamment à bord de l'appareil.
Le ministre tué dirigeait les Affaires religieuses depuis un remaniement ministériel en juillet. Il détenait auparavant le ministère du Tourisme et des Antiquités.
Bien qu'aucune bataille n'ait été rapportée autour de Talodi ces dernières semaines, cette ville stratégique du Kordofan-Sud, près de la frontière sud-soudanaise, a été l'un des principaux champs de bataille des combats qui ont commencé en juin 2011 entre le gouvernement de Khartoum et les rebelles du Mouvement populaire de libération du Soudan -branche Nord (SPLM-N).
Les groupes rebelles dans le Kordofan-Sud s'étaient battus aux côtés des Sudistes pendant la guerre civile (1983-2005) ayant abouti à la partition du Soudan en juillet 2011, donnant naissance au Soudan du Sud.
Flotte vieillissante
Le Soudan accuse son voisin d'appuyer le SPLM-N, ce que des analystes estiment probable en dépit des dénégations du Soudan du Sud. Juba accuse de son côté Khartoum de soutenir les rebelles sur son territoire.
Plus de 200.000 réfugiés ont fui le Kordofan-Sud et le Nil Bleu, un autre Etat soudanais frontalier du Soudan du Sud, où la situation humanitaire s'est aggravée.
Les accidents d'avion sont assez fréquents au Soudan, où la flotte est vieillissante. La compagnie aérienne nationale figure par ailleurs sur la liste des transporteurs aériens interdits dans l'Union européenne car ils ne respectent pas les normes de sécurité.
En avril 2011, un hélicoptère militaire s'était écrasé accidentellement à l'aéroport d'El-Facher, dans le Darfour-Nord, tuant ses cinq passagers.
Et au moins 30 personnes étaient mortes brûlées quand un Airbus A310 de Sudan Airways, avec plus de 200 personnes à bord, avait explosé au moment de son atterrissage à Khartoum en 2008.