ROME - Un mouvement de protestation des pilotes et hôtesses d'Alitalia, opposés au contrat de travail proposé par les repreneurs du transporteur italien, a entraîné lundi une centaine d'annulations et des retards pour de nombreux vols de la compagnie.
Parallèlement, un "Comité de lutte" qui s'est formé spontanément parmi les travailleurs d'Alitalia et qui regroupe une centaine d'entre eux, en-dehors de toutes les organisations syndicales, a appelé à une grève immédiate de 24 heures, débutant lundi à 17H00 GMT, a indiqué l'agence aéroportuaire Telenews.
Face à ce mouvement de protestation illégal, car ne respectant aucun préavis, la Commission de garantie des grèves dans le service public, a demandé aux autorités de réquisitionner les employés d'Alitalia.
Le ministre des Transports Altero Matteoli a "immédiatement lancé la procédure de réquisition des travailleurs d'Alitalia qui ont débuté une grève sans préavis", selon un communiqué. Les grévistes qui refuseraient d'obtempérer risquent des "conséquences pénales", a précisé le communiqué.
Selon des chiffres provisoires de Telenews, 95 vols au départ ou à l'arrivée de Rome-Fiumicino devaient être annulés d'ici 22H00 GMT. Les aéroports milanais de Linate et Malpensa ont dû annuler 37 vols.
Une cinquantaine de vols d'Alitalia ont en outre subi des retards en moyenne d'une heure avec des pointes de deux heures.
L'Anpac, l'Up, Avia, Anpav et Sdl, cinq associations professionnelles représentant la majorité des pilotes, stewards et hôtesses de l'air d'Alitalia, ont refusé de signer le contrat de travail proposé par la Cai, le groupement d'entrepreneurs italiens qui souhaitent racheter Alitalia.
Le "Front du non" a décidé vendredi de faire grève le 25 novembre et a menacé d'organiser ultérieurement d'autres journées de protestation.
Le contrat proposé par la Cai a en revanche été signé par les principales confédérations syndicales nationales.
Le plan de reprise de la Cai prévoit que les pilotes et hôtesses de la nouvelle compagnie soient embauchés individuellement, mce que refusent nombre de travailleurs de l'ancienne Alitalia.
Le gouvernement italien a exercé une pression sur les pilotes récalcitrants en indiquant que s'ils refusaient de travailler pour la Cai, ils n'auraient pas droit à des indemnités.
"La Cai ne peut pas renoncer à nos pilotes. La Cai veut faire croire qu'elle peut gérer la compagnie sans les pilotes et le personnel navigant et de terre mais elle se trompe", a lancé lundi Fabio Berti, président de l'Anpac, principal syndicat des pilotes.
La Cai avait déjà menacé d'embaucher les pilotes de Ryanair, si nécessaire, pour pallier aux défections de ceux d'Alitalia.
La Cai a proposé 375 millions d'euros pour racheter les actifs d'Alitalia et va reprendre en outre 625 millions d'euros de dettes, ce qui aboutit à un total d'un milliard d'euros. L'opération devrait se conclure d'ici à la fin du mois.
©AFP
Parallèlement, un "Comité de lutte" qui s'est formé spontanément parmi les travailleurs d'Alitalia et qui regroupe une centaine d'entre eux, en-dehors de toutes les organisations syndicales, a appelé à une grève immédiate de 24 heures, débutant lundi à 17H00 GMT, a indiqué l'agence aéroportuaire Telenews.
Face à ce mouvement de protestation illégal, car ne respectant aucun préavis, la Commission de garantie des grèves dans le service public, a demandé aux autorités de réquisitionner les employés d'Alitalia.
Le ministre des Transports Altero Matteoli a "immédiatement lancé la procédure de réquisition des travailleurs d'Alitalia qui ont débuté une grève sans préavis", selon un communiqué. Les grévistes qui refuseraient d'obtempérer risquent des "conséquences pénales", a précisé le communiqué.
Selon des chiffres provisoires de Telenews, 95 vols au départ ou à l'arrivée de Rome-Fiumicino devaient être annulés d'ici 22H00 GMT. Les aéroports milanais de Linate et Malpensa ont dû annuler 37 vols.
Une cinquantaine de vols d'Alitalia ont en outre subi des retards en moyenne d'une heure avec des pointes de deux heures.
L'Anpac, l'Up, Avia, Anpav et Sdl, cinq associations professionnelles représentant la majorité des pilotes, stewards et hôtesses de l'air d'Alitalia, ont refusé de signer le contrat de travail proposé par la Cai, le groupement d'entrepreneurs italiens qui souhaitent racheter Alitalia.
Le "Front du non" a décidé vendredi de faire grève le 25 novembre et a menacé d'organiser ultérieurement d'autres journées de protestation.
Le contrat proposé par la Cai a en revanche été signé par les principales confédérations syndicales nationales.
Le plan de reprise de la Cai prévoit que les pilotes et hôtesses de la nouvelle compagnie soient embauchés individuellement, mce que refusent nombre de travailleurs de l'ancienne Alitalia.
Le gouvernement italien a exercé une pression sur les pilotes récalcitrants en indiquant que s'ils refusaient de travailler pour la Cai, ils n'auraient pas droit à des indemnités.
"La Cai ne peut pas renoncer à nos pilotes. La Cai veut faire croire qu'elle peut gérer la compagnie sans les pilotes et le personnel navigant et de terre mais elle se trompe", a lancé lundi Fabio Berti, président de l'Anpac, principal syndicat des pilotes.
La Cai avait déjà menacé d'embaucher les pilotes de Ryanair, si nécessaire, pour pallier aux défections de ceux d'Alitalia.
La Cai a proposé 375 millions d'euros pour racheter les actifs d'Alitalia et va reprendre en outre 625 millions d'euros de dettes, ce qui aboutit à un total d'un milliard d'euros. L'opération devrait se conclure d'ici à la fin du mois.
©AFP