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AFRIQUE

Alliance des États du Sahel : La Russie plaide pour un dialogue entre la Cédéao et le Mali, le Burkina Faso, et le Niger


Alwihda Info | Par - 12 Janvier 2024


Le vœu a été emis ce jeudi 11 janvier 2024 par la Représentante permanente adjointe de la Russie auprès de l'ONU, Anna Evstigneeva, à l'occasion d'un briefing sur les activités du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel.


La Représentante permanente adjointe de la Russie auprès de l'ONU, Anna Evstigneeva
La Représentante permanente adjointe de la Russie auprès de l'ONU, Anna Evstigneeva
« Il est important pour la CEDEAO d’engager un dialogue avec les trois États (le Mali, le Burkina Faso et le Niger), de surmonter les contradictions internes et de faire face aux menaces communes dans la région », a plaidé Anna Evstigneïeva, jeudi.
 
« La situation dans le Sahara-Sahel ne s'améliore pas. Tout d'abord, cela est dû à la menace terroriste croissante. La capacité de combat croissante de l'État islamique en Afrique occidentale complique la situation de sécurité dans les pays du bassin du Tchad. La situation demeure tendue au nord-est du Nigeria, ainsi qu'au Tchad, où les autorités doivent non seulement s'attaquer aux problèmes de la lutte contre les djihadistes, mais aussi aux nombreux réfugiés du Soudan voisin et à leurs propres problèmes internes. Les organisations terroristes du Sahel élargissent progressivement leur zone d'action vers le golfe de Guinée, y compris le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Togo », a ajouté la diplomate russe.
Selon elle, les régions frontalières du Mali, du Burkina Faso et du Niger, situées dans le soi-disant "triangle Liptako-Gurma", demeurent l'épicentre de la tension. Les djihadistes de l'État islamique dans le Grand Sahara et du Groupe d'appui à l'islam et aux musulmans (SGIM) deviennent de plus en plus actifs.
 
« Nous espérons que la levée de l'interdiction de voyager de la Cédéao aux autorités des États sahéliens facilitera la coopération tant attendue dans la région sans recours à des ultimatums et à des sanctions. Nous sommes particulièrement préoccupés par la situation humanitaire au Niger. Nous pensons que le rétablissement des liens économiques est important tant pour la population du pays lui-même que pour ses voisins de la région », a-t-elle espéré.
 
« Nous pensons que le rôle principal du maintien de la paix et de la sécurité dans le Sahara-Sahel devrait revenir aux États de la région. Dans ce contexte, nous pensons que les autorités du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont fait la bonne chose lorsqu'elles ont adopté une voie vers une intégration globale, dont un élément important a été la conclusion d'un accord sur les engagements de sécurité mutuels par ces États le 16 septembre 2023 », a indiqué la diplomate russe.
Peter Kum
Peter Kum est un jeune journaliste doté d’une expérience d’une quinzaine d’années dans la collecte... En savoir plus sur cet auteur



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