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Après la Turquie, l'egypte n'exclut pas de rompre avec le Soudan


Alwihda Info | Par - 26 Novembre 2013


"L'Egypte révisera ses relations avec Khartoum au cas où des manifestations de ce genre se répètent" a souligné le porte parole des affaires étrangères.


L'Égypte affronte désormais tout pays qui condamne le coup d'état militaire intervenu le 3 juillet 2013. Le samedi 23 novembre, le gouvernement égyptien issu du coup d'état militaire qui a renversé le président Mohammed Morsi, démocratiquement élu, a décidé d'expulser l'ambassadeur de Turquie au Caire. Cette décision fait suite à des propos du Premier ministre turc, Recep Tayip Erdogan, condamnant la répression des islamistes par les nouvelles autorités égyptiennes, a expliqué le ministère des Affaires étrangères. Pour ne rien arranger, le Premier ministre turc a ajouté, peu après l'expulsion de son ambassadeur, "refuser de respecter les dirigeants mis en place par les militaires égyptiens", soit le gouvernement actuel. Ces déclarations "constituent une ingérence inacceptable dans les affaires internes de l'Égypte et sont une provocation", a déclaré à l'AFP Badr Abdelaty. La Turquie a "cherché à influencer l'opinion publique contre les intérêts égyptiens, et a soutenu des réunions d'organisations, qui cherchent à semer le trouble dans le pays", a ajouté le porte-parole, cité cette fois par Reuters. Au Soudan, la manifestation dans les rue de Khartoum, vendredi dernier, de centaine de ressortissants égyptiens, soutenus par des arabes, n'a pas été du gout des autorités "militaires" égyptiennes. "L'Egypte révisera ses relations avec Khartoum au cas où des manifestations de ce genre se répètent" a souligné le porte parole des affaires étrangères. Après le coup d'état militaire en Egypte, les nouvelles autorités ont perpétré des graves violations des droits de l'homme. Plus de 1800 personnes tuées le 14 août à Rabya al adawya, selon des organisations des droits de l'Homme. Un chiffre contesté par le gouvernement et la coalition anti-coup d'état. L'état égyptien avance le chiffre de 780 personnes alors que l'opposition parle, elle, de 3000 personnes.

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