Au lendemain du congrès extraordinaire du MPS, les visages sont crispés. Déby a frustré plus d’un militant du parti au pouvoir. La composition du Conseil Politique National (CPN) est une pure machination qui n’a que pour seul but de faire des mécontents. Cet acte du Président-fondateur du MPS prouve à suffisance qu’il en a cure de leur recommandation. C’est lui le seul maître. Comme le dirait quelqu’un, « Déby n’a pas aussi créé le MPS dans un cabaret. Donc, il peut désigner qui il veut au CPN. Il n’a pas vraiment besoin qu’on lui fasse des propositions.
Mais ce que Déby oublie est que ce sont ces militants des différentes bases qu’il refuse d’écouter aujourd’hui qui l’ont porté à la magistrature suprême. Ils font un travail de fourmi à la base et Déby est conscient du fruit de leur labeur. Mais lorsqu’il s’agit de les écouter, il les boude. La composition du CPN est une insulte à l’endroit des militants du MPS. Car, comment peut-on comprendre que les choix des congressistes ne sont pas pris en compte. Déby a fait à sa tête. L’exemple le plus irritant est celui des militants du Mandoul. L’homme fort de Bamina les a jetés dans la corbeille. Ils ne lui servent absolument plus à rien. Car, c’est le fief de l’ex-PM, Dadnadji qui a claqué la porte de la légalité (MPS). C’est pourquoi, le prince Déby a décidé de mettre une croix sur eux. C’est pourquoi, aucun d’entre eux n’est désigné au sein du CPN. Ils doivent désormais apprendre à ne pas compter sur le MPS. Les Mpsistes du Ouaddaï ne sont pas du reste. Même s’ils n’ont pas subi les mêmes humiliations que les leurs du Mandoul, ils sont aussi victimes du manque de considération. Pourtant, à l’issue du congrès, les militants MPS du Ouaddaï ont demandé la reconduction de leur camarade YAKHOUB SALEH OURADA au CPN. Mais quelle n’a pas été leur surprise lorsque le commandant de bord du MPS, Déby, a procédé à la désignation. Des personnes tristement connu dans la corruption et le faux telles que l’ancien Directeur de cabinet de la Présidence, Ahmat Mahamat Bâchir et Ahmat Khazali Acyl bien impliqué dans le réseaux des faussaires du cabinet C.A.C. Comme cela ne suffisait pas, il désigne Alyo Abdoulaye Ibrahim, un ex-rebelle qui a rallié le MPS avec armes et bagages en main, il y a 1 an, pour représenter les militants du Ouaddaï. Ce manque de considération de Déby à l’égard des militants du MPS du Ouaddaï est exagérée. Ce n’est pas tout. L’autre fait qui frise le ridicule est la désignation de Sylviane Ngardoum, policière et magistrate, qui n’a jamais milité ni de loin, ni de près dans aucun parti depuis son jeune âge. Le signal que Déby vient de donner aux Mpsiste est fort. Il a besoin du sang neuf pour revigorer le MPS. Mais, il ignore qu’il faut toujours faire avec du «vieux». Surtout, la force d’un parti politique, c’est la base. Lorsqu’elle est mal construite, elle s’écroule. C’est aussi sans compter que l’opposition commence par prendre forme dans cette partie du Tchad. Depuis la disparition de Ibni Oumar Mahamat Saleh, le parti de la calebasse s’impose. La notoriété de Saleh Kebzabo dans le Ouaddaï n’est plus à démonter. Déjà, selon certaines sources, un ralliement massif des « frustrés » du MPS du Ouaddaï à l’UNDR est possible dans les tous prochains jours. Déby a tout intérêt à revoir la composition du CPN tout en prenant en compte les aspirations des militants de bases de chaque région s’il compte briguer un autre mandat à la magistrature suprême
Mais ce que Déby oublie est que ce sont ces militants des différentes bases qu’il refuse d’écouter aujourd’hui qui l’ont porté à la magistrature suprême. Ils font un travail de fourmi à la base et Déby est conscient du fruit de leur labeur. Mais lorsqu’il s’agit de les écouter, il les boude. La composition du CPN est une insulte à l’endroit des militants du MPS. Car, comment peut-on comprendre que les choix des congressistes ne sont pas pris en compte. Déby a fait à sa tête. L’exemple le plus irritant est celui des militants du Mandoul. L’homme fort de Bamina les a jetés dans la corbeille. Ils ne lui servent absolument plus à rien. Car, c’est le fief de l’ex-PM, Dadnadji qui a claqué la porte de la légalité (MPS). C’est pourquoi, le prince Déby a décidé de mettre une croix sur eux. C’est pourquoi, aucun d’entre eux n’est désigné au sein du CPN. Ils doivent désormais apprendre à ne pas compter sur le MPS. Les Mpsistes du Ouaddaï ne sont pas du reste. Même s’ils n’ont pas subi les mêmes humiliations que les leurs du Mandoul, ils sont aussi victimes du manque de considération. Pourtant, à l’issue du congrès, les militants MPS du Ouaddaï ont demandé la reconduction de leur camarade YAKHOUB SALEH OURADA au CPN. Mais quelle n’a pas été leur surprise lorsque le commandant de bord du MPS, Déby, a procédé à la désignation. Des personnes tristement connu dans la corruption et le faux telles que l’ancien Directeur de cabinet de la Présidence, Ahmat Mahamat Bâchir et Ahmat Khazali Acyl bien impliqué dans le réseaux des faussaires du cabinet C.A.C. Comme cela ne suffisait pas, il désigne Alyo Abdoulaye Ibrahim, un ex-rebelle qui a rallié le MPS avec armes et bagages en main, il y a 1 an, pour représenter les militants du Ouaddaï. Ce manque de considération de Déby à l’égard des militants du MPS du Ouaddaï est exagérée. Ce n’est pas tout. L’autre fait qui frise le ridicule est la désignation de Sylviane Ngardoum, policière et magistrate, qui n’a jamais milité ni de loin, ni de près dans aucun parti depuis son jeune âge. Le signal que Déby vient de donner aux Mpsiste est fort. Il a besoin du sang neuf pour revigorer le MPS. Mais, il ignore qu’il faut toujours faire avec du «vieux». Surtout, la force d’un parti politique, c’est la base. Lorsqu’elle est mal construite, elle s’écroule. C’est aussi sans compter que l’opposition commence par prendre forme dans cette partie du Tchad. Depuis la disparition de Ibni Oumar Mahamat Saleh, le parti de la calebasse s’impose. La notoriété de Saleh Kebzabo dans le Ouaddaï n’est plus à démonter. Déjà, selon certaines sources, un ralliement massif des « frustrés » du MPS du Ouaddaï à l’UNDR est possible dans les tous prochains jours. Déby a tout intérêt à revoir la composition du CPN tout en prenant en compte les aspirations des militants de bases de chaque région s’il compte briguer un autre mandat à la magistrature suprême