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Le maire de la commune de Lagdo au nord Cameroun, Mama Abakaï et 15 autres otages, dont 4 femmes et des conseillers municipaux sont retenus en otage depuis 4 mois et 10 jours par des hommes "lourdement armés" qui appartiendraient à une rébellion centrafricaine.
Les ravisseurs qui ont contacté aujourd'hui Alwihda Info et qui réclament la libération de leur chef détenu au Cameroun, Aboubakar Sidiki ainsi que 11 de ses éléments, menacent d'exécuter les otages si le gouvernement camerounais refuse de coopérer.
Alwihda Info a pu s'entretenir avec le maire de Lagdo qui affirme ne pas savoir où, lui et les 15 autres otages se trouvent actuellement.
"Le gouvernement avait pris l'initiative de contacter le responsable des assaillants depuis mercredi mais jusqu'à présent, il n'a pas réagit. Nous sommes dans une situation très critique. Nous sommes entre la vie et la mort. Nous sommes 16 personnes détenues et nous vous saisisons pour un cri de détresse, pour que l'information puisse être publiée un peu partout, pour que le gouvernement puisse nous libérer. Des cas pareils ont été vécu ailleurs, et le gouvernement s'est peiné pour libérer. Nous avons fait 4 mois et 10 jours aujourd'hui. Nous vous prions de nous porter secours à travers le net, à travers les informations, pour que les gens puissent être au courant, et que le gouvernement puisse donc prendre ses responsabilités parce que on nous a saisi pour la cause du gouvernement. Les assaillants réclament la libération de leur chef, Aboubakar Sidiki qui est détenu au Cameroun, et ses 11 éléments, en guise de notre libération. Le gouvernement ne veut pas réagir, sa veut dire que nous, nous sommes sacrifiés et nous vous saisissons pour un cri de détresse", explique à Alwihda Info cet après-midi Maha Abakaï, maire de la commune de Lagdo au nord Cameroun, en captivité depuis plus de 4 mois.
16 otages dont 4 femmes
Le maire de la commune de Lagdo affirme que certains otages sont malades, tandis que leurs ravisseurs sont de plus en plus menaçants. "Nous sommes détenus jusqu'à présent par les éléments d'Aboubakar Sidiki. Je ne sais pas où nous sommes parceque nous marchons seulement en brousse, et chaque semaine on se déplace, c'est comme sa qu'on a fait 4 mois. Nous sommes vraiment dans une situation terrible, nous sommes malades, on nous donne un demi-litre d'eau par jour, on nous donne une fois le repas par jour, et nous sommes complètement finis. Beaucoup ont commencé déjà à développer certaines maladies comme la goutte, comme l'hypertension, comme le diabète. Nous avons quatre femmes avec nous, des femmes même responsables de notre parti au Cameroun, et des conseillères municipales. Nous sommes 12 hommes et 4 femmes", précise-t-il.
"Nous sommes sacrifiés"
"Les ravisseurs nous ont autorisés à vous relayer l'information mais les noms (des otages), ils ne nous le permettent pas. On lance un cri de détresse pour amener le gouvernement à s'occuper de nous. Nous sommes sacrifiés puisque le gouvernement, après 4 mois, ne veut pas s'occuper de notre libération. Le gouvernement n'a pas entamé de négociations. Ils avaient donné des rendez-vous aux responsables des assaillants, le mercredi à 10heures, mais jusqu'à ce jour, le gouvernement n'a rien fait. C'est pas possible", alerte Maha Abakaï.
Les ravisseurs qui ont contacté aujourd'hui Alwihda Info et qui réclament la libération de leur chef détenu au Cameroun, Aboubakar Sidiki ainsi que 11 de ses éléments, menacent d'exécuter les otages si le gouvernement camerounais refuse de coopérer.
Alwihda Info a pu s'entretenir avec le maire de Lagdo qui affirme ne pas savoir où, lui et les 15 autres otages se trouvent actuellement.
"Le gouvernement avait pris l'initiative de contacter le responsable des assaillants depuis mercredi mais jusqu'à présent, il n'a pas réagit. Nous sommes dans une situation très critique. Nous sommes entre la vie et la mort. Nous sommes 16 personnes détenues et nous vous saisisons pour un cri de détresse, pour que l'information puisse être publiée un peu partout, pour que le gouvernement puisse nous libérer. Des cas pareils ont été vécu ailleurs, et le gouvernement s'est peiné pour libérer. Nous avons fait 4 mois et 10 jours aujourd'hui. Nous vous prions de nous porter secours à travers le net, à travers les informations, pour que les gens puissent être au courant, et que le gouvernement puisse donc prendre ses responsabilités parce que on nous a saisi pour la cause du gouvernement. Les assaillants réclament la libération de leur chef, Aboubakar Sidiki qui est détenu au Cameroun, et ses 11 éléments, en guise de notre libération. Le gouvernement ne veut pas réagir, sa veut dire que nous, nous sommes sacrifiés et nous vous saisissons pour un cri de détresse", explique à Alwihda Info cet après-midi Maha Abakaï, maire de la commune de Lagdo au nord Cameroun, en captivité depuis plus de 4 mois.
16 otages dont 4 femmes
Le maire de la commune de Lagdo affirme que certains otages sont malades, tandis que leurs ravisseurs sont de plus en plus menaçants. "Nous sommes détenus jusqu'à présent par les éléments d'Aboubakar Sidiki. Je ne sais pas où nous sommes parceque nous marchons seulement en brousse, et chaque semaine on se déplace, c'est comme sa qu'on a fait 4 mois. Nous sommes vraiment dans une situation terrible, nous sommes malades, on nous donne un demi-litre d'eau par jour, on nous donne une fois le repas par jour, et nous sommes complètement finis. Beaucoup ont commencé déjà à développer certaines maladies comme la goutte, comme l'hypertension, comme le diabète. Nous avons quatre femmes avec nous, des femmes même responsables de notre parti au Cameroun, et des conseillères municipales. Nous sommes 12 hommes et 4 femmes", précise-t-il.
"Nous sommes sacrifiés"
"Les ravisseurs nous ont autorisés à vous relayer l'information mais les noms (des otages), ils ne nous le permettent pas. On lance un cri de détresse pour amener le gouvernement à s'occuper de nous. Nous sommes sacrifiés puisque le gouvernement, après 4 mois, ne veut pas s'occuper de notre libération. Le gouvernement n'a pas entamé de négociations. Ils avaient donné des rendez-vous aux responsables des assaillants, le mercredi à 10heures, mais jusqu'à ce jour, le gouvernement n'a rien fait. C'est pas possible", alerte Maha Abakaï.