Joseph Dadnadji et Baba Ladé. Photomontage : Alwihda
Après deux semaines d'attente, Baba Ladé, le chef du mouvement politico-militaire, Front populaire pour le redressement (FPR) a été reçu le 20 mars dernier à 13h45 par e premier ministre, Joseph Djimrangar Dadnadji. Objectif, selon l'ancien chef rebelle, poursuivre les pourparlers sur le sort des quelques 2000 éléments de son mouvement.
Or, le PM qui n'était pas prêt à discuter du sujet, aurait marqué son étonnement: " Donc tu n'es pas venu me voir en tant que mon conseiller chargé de missions mais, en tant que chef rebelle...." Il ne fallait pas plus pour que cette phrase énerve Baba Ladé. " Monsieur le PM, je ne dois plus être considéré comme un chef rebelle mais, président d'un mouvement politico-militaire rentré pour faire la paix. La preuve en est que vous m'avez appelé Président quand je rentrais", charge à son tour Baba Ladé. Stupéfait, le PM lui demande de vider son sac.
Selon Baba Ladé, six mois après son retour avec ses hommes au bercail et ce, suite aux accords de paix entre le FPR, le président Déby et la Centrafrique, des pourparlers devaient se poursuivre entre le gouvernement et son mouvement. Mais, déplore t-il, depuis lors, "rien n'a été fait". Il reproche au gouvernement de violer la règle du jeu. Les gens croient qu'après l'accord de paix, il ne doit plus avoir des discussions. C'est pourquoi ils prennent des décisions à notre place en intégrant sans notre implication, quelques uns de nos hommes dans l'armée nationale qui se trouvent actuellement à Loumia, accuse t-il. Pour lui, toutes leurs revendications ne sont pas prises en compte. Car, rappelle t-il, "il reste nos hommes à Moundou, Doba, Sido et certains avec moi ici à N'djamena qui sont sous ma charge alors que leur intégration fait partie intégrante des pourparlers. Et, d'ailleurs, quant aux éléments classés soldas de deuxième classe, nous avons des éléments très importants à nos yeux que nous considérons comme des officiers. Ceux là ne doivent pas être classés dans la catégorie des soldats".
Face à cette situation, le chef politico-militaire a insisté à rencontrer, personnellement, le président Déby afin de revoir les accords qui doivent prendre en compte leurs revendications. Le premier ministre qui a pris bonne note de ces plaintes, estime qu'il ne peut rien faire pour le moment.
Tout compte fait, au lendemain de l'audience, un comité a été mis sur pied par le PM pour discuter avec Baba Ladé. "Je pense que le Premier Ministre s'est mal comporté vis à vis de notre président. C'est donc pour cela qu'il a mis sur pied ce comité pour renouer le dialogue", explique Abdoulbagui Ndjobdi, vice président du FPR. Le comité est dirigé par Abderamane Djasnabaille et Khoulamallah s'est rendu au domicile du chef politico militaire au quartier Ndjari pour un premier contact. Il est annoncé que dans les jours à venir, les vrais pourparlers commenceront.
La Voix du 26 mars 2013
Or, le PM qui n'était pas prêt à discuter du sujet, aurait marqué son étonnement: " Donc tu n'es pas venu me voir en tant que mon conseiller chargé de missions mais, en tant que chef rebelle...." Il ne fallait pas plus pour que cette phrase énerve Baba Ladé. " Monsieur le PM, je ne dois plus être considéré comme un chef rebelle mais, président d'un mouvement politico-militaire rentré pour faire la paix. La preuve en est que vous m'avez appelé Président quand je rentrais", charge à son tour Baba Ladé. Stupéfait, le PM lui demande de vider son sac.
Selon Baba Ladé, six mois après son retour avec ses hommes au bercail et ce, suite aux accords de paix entre le FPR, le président Déby et la Centrafrique, des pourparlers devaient se poursuivre entre le gouvernement et son mouvement. Mais, déplore t-il, depuis lors, "rien n'a été fait". Il reproche au gouvernement de violer la règle du jeu. Les gens croient qu'après l'accord de paix, il ne doit plus avoir des discussions. C'est pourquoi ils prennent des décisions à notre place en intégrant sans notre implication, quelques uns de nos hommes dans l'armée nationale qui se trouvent actuellement à Loumia, accuse t-il. Pour lui, toutes leurs revendications ne sont pas prises en compte. Car, rappelle t-il, "il reste nos hommes à Moundou, Doba, Sido et certains avec moi ici à N'djamena qui sont sous ma charge alors que leur intégration fait partie intégrante des pourparlers. Et, d'ailleurs, quant aux éléments classés soldas de deuxième classe, nous avons des éléments très importants à nos yeux que nous considérons comme des officiers. Ceux là ne doivent pas être classés dans la catégorie des soldats".
Face à cette situation, le chef politico-militaire a insisté à rencontrer, personnellement, le président Déby afin de revoir les accords qui doivent prendre en compte leurs revendications. Le premier ministre qui a pris bonne note de ces plaintes, estime qu'il ne peut rien faire pour le moment.
Tout compte fait, au lendemain de l'audience, un comité a été mis sur pied par le PM pour discuter avec Baba Ladé. "Je pense que le Premier Ministre s'est mal comporté vis à vis de notre président. C'est donc pour cela qu'il a mis sur pied ce comité pour renouer le dialogue", explique Abdoulbagui Ndjobdi, vice président du FPR. Le comité est dirigé par Abderamane Djasnabaille et Khoulamallah s'est rendu au domicile du chef politico militaire au quartier Ndjari pour un premier contact. Il est annoncé que dans les jours à venir, les vrais pourparlers commenceront.
La Voix du 26 mars 2013