La CIJ a endossé la frontière définie par le traité d'amitié et de bon voisinage signé en 1955 entre la France et la Libye. Ce traité, qui avait été conçu comme une "frontière définitive" par ses signataires, n'a jamais été remis en question par les arrangements internationaux ultérieurs. Les juges ont également déterminé le point terminal, à l'est, de la ligne frontalière, en affirmant que les dispositions frontalières du traité de 1955 avaient toujours cours.
L'origine du différend remonte à la période coloniale des deux pays, lorsqu'un traité de 1935 entre Pierre Laval et Benito Mussolini prévoyait la cession de la bande d'Aozou au sud de la frontière tchado-libyenne à l'Italie. Ce traité n'a jamais été ratifié, mais il a servi de prétexte au colonel Kadhafi pour intervenir au Tchad.
Le représentant tchadien a exprimé sa confiance quant au respect du verdict par la Libye, qui a une présence civile et militaire dans la bande d'Aozou. "Les Libyens tiendront parole", a-t-il déclaré, ajoutant que "le plus tôt sera le mieux".
Le verdict de la CIJ a. rétabli la souveraineté tchadienne sur la bande d'Aozou et a posé un corollaire important relatif au principe de la stabilité des frontières : une frontière convenue par traité survit à celui-ci.
L'origine du différend remonte à la période coloniale des deux pays, lorsqu'un traité de 1935 entre Pierre Laval et Benito Mussolini prévoyait la cession de la bande d'Aozou au sud de la frontière tchado-libyenne à l'Italie. Ce traité n'a jamais été ratifié, mais il a servi de prétexte au colonel Kadhafi pour intervenir au Tchad.
Le représentant tchadien a exprimé sa confiance quant au respect du verdict par la Libye, qui a une présence civile et militaire dans la bande d'Aozou. "Les Libyens tiendront parole", a-t-il déclaré, ajoutant que "le plus tôt sera le mieux".
Le verdict de la CIJ a. rétabli la souveraineté tchadienne sur la bande d'Aozou et a posé un corollaire important relatif au principe de la stabilité des frontières : une frontière convenue par traité survit à celui-ci.