Foundi Radio, médias camerounais (Revue de presse)
Apres l'échec militaire et stratégique de la France à vouloir nécessairement contrôler les opérations sur le terrain, Paris et ses médias de propagande sont passés à l'offensive pour cette fois-ci déstabiliser la coalition en créant un climat de tension entre Tchadiens et Camerounais, et cette fois-ci le boulot a été confié au très populaire site Tchadien Alwihda Info qui, parlant de l'attaque de Fotokol, nous livre un scénario digne des films d'Hollywood.
JANSE RAMBO
LA SAGA RAMBO CONTINUE !
PRODUCTION : ALWIHDA PICTURES
COMMENTAIRES SUR LE FILM QUI VA BATTRE LE RECORD DES ENTRÉES EN SALLE CETTE ANNÉE
LES ÉVÉNEMENTS DE CE FILM SE DÉROULENT ENTRE LE TCHAD ET LE CAMEROUN, AVEC UN REPORTER TCHADIEN PAS COMME LES AUTRES, L'INTRÉPIDE JANSE RAMBO
Dans la semaine du 2 février 2015, l’armée tchadienne lance une offensive en territoire Nigérian dans la ville de Gambaru, à partir de la ville d'en face, Fotokol au Cameroun. Le journal Alwihda Info nous dit que l’opération est faite sous le feu de l’ennemi Boko Haram, surtout lors de la traversée du pont El Beid qui sépare les deux villes frontalières.
Lors de la traversée donc du pont par l'armée tchadienne, le grand reporter tchadien Janse Urbain Adoum, plus connu sous le nom de Janse Rambo, sera atteint par les éclats d’obus qui vont le rendre inconscient. Il sera immédiatement accompagné par une ambulance de l'armée du Tchad chez un compatriote à Fotokol. Toujours selon nos journalistes tchadiens de Alwihda Info, après que l’armée tchadien ait quitté entièrement ses positions à Fotokol au Cameroun, pour s'enfoncer dans la ville Nigériane de Gambaru, c'est à ce moment précis que pris de panique, l’armée camerounaise prît la fuite en abandonnant les populations. Comme quoi, la présence des militaires tchadiens rassuraient les militaires camerounais, ils étaient leurs anges gardiens, et dès que cette « présence protectrice » s'est évanouie, chaque soldat camerounais a pris la poudre d’escampette, laissant les populations civiles à la merci de la folie des combattants de Boko Haram.
C'est donc en accomplissant leur sale besogne que les militants de Boko Haram vont assassiner des dizaines de civils à Fotokol, avec entre autre celui qui aura hébergé notre journaliste Janse Rambo, et ce dernier ayant auparavant eu le temps d'être évacué à un lieu plus sûr. Mais pourquoi notre Rambo de la presse est-il un héro, non, un super héros ? Continuons de décortiquer le film de l'année.
Étant donné que les documents qu'on attend d'un reporter qui rentre de mission soient des images vidéos, des photos, des enregistrements audio et des notes écrites, comprenons donc que lorsque Alwihda nous déclare que Monsieur Janse à des preuves que l'armée camerounaise a fui Boko Haram et abandonné les populations de Fotokol, cela veut dire qu'il a pu collecter au moins l'un de ces documents (son arme préférée étant le bazooka du journalisme, la caméra, on escompte donc que ce seront des vidéos), aussi bien en quantité qu'en qualité dans les conditions suivantes : après s'être écroulé (ou perdu connaissance) sur le pont El Beid ; quand il se faisait évacuer par ambulance (dans lequel il était sous perfusion) dans le domicile (transformé en hôpital de fortune pour lui) du compatriote à Fotokol ; et finalement quand on l'a emmené en lieu sûr loin des éléments de Boko Haram. C'est dans ces circonstances particulières de conditions physiques, avec des effets spéciaux époustouflants, pouvant faire pâlir de jalousie le réalisateur américain Steven Spielberg, que le reporter tchadien a eu les preuves de la fuite des soldats Camerounais. En même temps, on verra le long du film que le super reporter aura aussi réussi l'exploit de dénicher aussi des détails de l'assaut sur Gambaru, bien qu'il se soit écroulé lors de la traversé du pont menant dans la ville nigériane. Les questions qui nous viennent donc pendant la séance sont :
Notre Rambo est-il donc retourné à Fotokol ou bien a-t-il continué sur Gambaru ?
A-t-il finalement utilisé la fameuse porte spatio-temporelle qui apparaît comme indice dans le film (en fait le pont El Beid est une brèche dans l'espace-temps), afin d'exécuter une première tâche et retourner dans le passé pour exécuter la deuxième ?
À un moment du film on se rend compte que le héros est un expert en clonage instantané. A-t-il utilisé ce don tout en sachant que son exercice est très dangereux et peu le mener à la mort ? C'est là qu'on se demande si ce sont des obus ont vraiment touché notre reporter ou bien ce serait après l'utilisation de son don qu'il ce soit retrouvé dans un état grave, en tout cas pour la partie de lui qui aurait couvert le reportage sur la fuite des militaires camerounais à Fotokol.
C'est ainsi que le film est parsemé d’énigmes emblématiques, dignes de la main du grand scénariste britannique Christopher Nolan.
Alwihda Info boucle avec la dernière intrigue du film en nous annonçant que les soldats tchadiens ont eu le temps : de libérer Gambaru au moment où Boko Haram sévissait à Fotokol ; de se rendre compte qu'ils avaient abandonnés leur protégés soldats camerounais (qui comptent finalement pour des civils) ; et de retourner à Fotokol pour libérer celle-ci, ainsi que le pont El Beid, des éléments de Boko Haram, et ce, tout seul comme « des grands ». L’armée camerounaise reviendra sur Fotokol, après que tout soit terminé, comme des brebis revenu sur le pâturage après qu'on eut chassé le loup. Ça nous rappelle la fin des grands films d’action américains, quand les éléments de la police surgissent dans la dernière scène, après que l’acteur eut déjà tué le chef-bandit. C'est ainsi que se termine le film d'action imaginé par les cerveaux de ce qu'on n'appellera pas une maison de presse, Alwihda Info, mais plutôt une maison de production cinématographique, Alwihda Pictures. Nos scénaristes donc de « Alwiwood » ne manquent pas de nous dire, après la fin du film, que les soldats camerounais se feront taper par les doigts par les officiers tchadiens, à cause du manque de maturité des premiers sur le théâtre des opérations militaires.
MAGIE NOIRE
LA VERITABLE IDENTITE DES ACTEURS:
AHMAT YACOUB, FRANCO-TCHADIEN, HOMME POLITIQUE, FONDATEUR DU JOURNAL ALWIHDAINFO DEPUIS PARIS.
JANSE URBAIN ADOUM,CAMERAMAN INDEPENDANT ,PATRON DE JANSE PRODUCTION, IL EST CELUI QUI LIVRE LES IMAGES DE L'ARMEE TCHADIENNE A L'AFP.
JANSE RAMBO
LA SAGA RAMBO CONTINUE !
PRODUCTION : ALWIHDA PICTURES
COMMENTAIRES SUR LE FILM QUI VA BATTRE LE RECORD DES ENTRÉES EN SALLE CETTE ANNÉE
LES ÉVÉNEMENTS DE CE FILM SE DÉROULENT ENTRE LE TCHAD ET LE CAMEROUN, AVEC UN REPORTER TCHADIEN PAS COMME LES AUTRES, L'INTRÉPIDE JANSE RAMBO
Dans la semaine du 2 février 2015, l’armée tchadienne lance une offensive en territoire Nigérian dans la ville de Gambaru, à partir de la ville d'en face, Fotokol au Cameroun. Le journal Alwihda Info nous dit que l’opération est faite sous le feu de l’ennemi Boko Haram, surtout lors de la traversée du pont El Beid qui sépare les deux villes frontalières.
Lors de la traversée donc du pont par l'armée tchadienne, le grand reporter tchadien Janse Urbain Adoum, plus connu sous le nom de Janse Rambo, sera atteint par les éclats d’obus qui vont le rendre inconscient. Il sera immédiatement accompagné par une ambulance de l'armée du Tchad chez un compatriote à Fotokol. Toujours selon nos journalistes tchadiens de Alwihda Info, après que l’armée tchadien ait quitté entièrement ses positions à Fotokol au Cameroun, pour s'enfoncer dans la ville Nigériane de Gambaru, c'est à ce moment précis que pris de panique, l’armée camerounaise prît la fuite en abandonnant les populations. Comme quoi, la présence des militaires tchadiens rassuraient les militaires camerounais, ils étaient leurs anges gardiens, et dès que cette « présence protectrice » s'est évanouie, chaque soldat camerounais a pris la poudre d’escampette, laissant les populations civiles à la merci de la folie des combattants de Boko Haram.
C'est donc en accomplissant leur sale besogne que les militants de Boko Haram vont assassiner des dizaines de civils à Fotokol, avec entre autre celui qui aura hébergé notre journaliste Janse Rambo, et ce dernier ayant auparavant eu le temps d'être évacué à un lieu plus sûr. Mais pourquoi notre Rambo de la presse est-il un héro, non, un super héros ? Continuons de décortiquer le film de l'année.
Étant donné que les documents qu'on attend d'un reporter qui rentre de mission soient des images vidéos, des photos, des enregistrements audio et des notes écrites, comprenons donc que lorsque Alwihda nous déclare que Monsieur Janse à des preuves que l'armée camerounaise a fui Boko Haram et abandonné les populations de Fotokol, cela veut dire qu'il a pu collecter au moins l'un de ces documents (son arme préférée étant le bazooka du journalisme, la caméra, on escompte donc que ce seront des vidéos), aussi bien en quantité qu'en qualité dans les conditions suivantes : après s'être écroulé (ou perdu connaissance) sur le pont El Beid ; quand il se faisait évacuer par ambulance (dans lequel il était sous perfusion) dans le domicile (transformé en hôpital de fortune pour lui) du compatriote à Fotokol ; et finalement quand on l'a emmené en lieu sûr loin des éléments de Boko Haram. C'est dans ces circonstances particulières de conditions physiques, avec des effets spéciaux époustouflants, pouvant faire pâlir de jalousie le réalisateur américain Steven Spielberg, que le reporter tchadien a eu les preuves de la fuite des soldats Camerounais. En même temps, on verra le long du film que le super reporter aura aussi réussi l'exploit de dénicher aussi des détails de l'assaut sur Gambaru, bien qu'il se soit écroulé lors de la traversé du pont menant dans la ville nigériane. Les questions qui nous viennent donc pendant la séance sont :
Notre Rambo est-il donc retourné à Fotokol ou bien a-t-il continué sur Gambaru ?
A-t-il finalement utilisé la fameuse porte spatio-temporelle qui apparaît comme indice dans le film (en fait le pont El Beid est une brèche dans l'espace-temps), afin d'exécuter une première tâche et retourner dans le passé pour exécuter la deuxième ?
À un moment du film on se rend compte que le héros est un expert en clonage instantané. A-t-il utilisé ce don tout en sachant que son exercice est très dangereux et peu le mener à la mort ? C'est là qu'on se demande si ce sont des obus ont vraiment touché notre reporter ou bien ce serait après l'utilisation de son don qu'il ce soit retrouvé dans un état grave, en tout cas pour la partie de lui qui aurait couvert le reportage sur la fuite des militaires camerounais à Fotokol.
C'est ainsi que le film est parsemé d’énigmes emblématiques, dignes de la main du grand scénariste britannique Christopher Nolan.
Alwihda Info boucle avec la dernière intrigue du film en nous annonçant que les soldats tchadiens ont eu le temps : de libérer Gambaru au moment où Boko Haram sévissait à Fotokol ; de se rendre compte qu'ils avaient abandonnés leur protégés soldats camerounais (qui comptent finalement pour des civils) ; et de retourner à Fotokol pour libérer celle-ci, ainsi que le pont El Beid, des éléments de Boko Haram, et ce, tout seul comme « des grands ». L’armée camerounaise reviendra sur Fotokol, après que tout soit terminé, comme des brebis revenu sur le pâturage après qu'on eut chassé le loup. Ça nous rappelle la fin des grands films d’action américains, quand les éléments de la police surgissent dans la dernière scène, après que l’acteur eut déjà tué le chef-bandit. C'est ainsi que se termine le film d'action imaginé par les cerveaux de ce qu'on n'appellera pas une maison de presse, Alwihda Info, mais plutôt une maison de production cinématographique, Alwihda Pictures. Nos scénaristes donc de « Alwiwood » ne manquent pas de nous dire, après la fin du film, que les soldats camerounais se feront taper par les doigts par les officiers tchadiens, à cause du manque de maturité des premiers sur le théâtre des opérations militaires.
MAGIE NOIRE
LA VERITABLE IDENTITE DES ACTEURS:
AHMAT YACOUB, FRANCO-TCHADIEN, HOMME POLITIQUE, FONDATEUR DU JOURNAL ALWIHDAINFO DEPUIS PARIS.
JANSE URBAIN ADOUM,CAMERAMAN INDEPENDANT ,PATRON DE JANSE PRODUCTION, IL EST CELUI QUI LIVRE LES IMAGES DE L'ARMEE TCHADIENNE A L'AFP.