« Tous les moyens sont bons pour combattre Boko Haram ». Telle est la devise de l’Etat major militaire nigérian, débordé par les attaques terroristes de la secte islamiste. Comme si la fermeture de ses frontières avec les voisins n’a pas atteint le but escompté, le Nigéria a décidé de procéder aux arrestations des ressortissants des pays voisins « musulmans ». Il s’agit du Niger, du Cameroun, du Tchad. Les ressortissants de ces trois pays sont pourchassés, arrêtés et gardés dans des conditions pénibles pour attendre leur expulsion vers leurs pays d’origine. Théâtre de violences depuis l'élimination physique du leader islamiste du mouvement Boko Haram, le Nigéria est en train de sombrer dans un désordre inquiétant la sous région.
Rentré dans la clandestinité pour se lancer dans des attentats meurtriers contre tout ce qui symbolise le pouvoir, le groupe Boko Haram a, à son actif, un millier de morts, victimes des attentats terroristes perpétrés généralement contre la police et l’armée. Parmi les attentats les plus sanglants, celui qui a eu lieu dans les quartiers généraux de l’ONU à Abuja et les fusillades qui ont eu lieu le 20 Janvier à Kano avec 185 morts. Face à cette violence généralisée, de nombreux nigérians quittent le pays pour échapper aux atrocités dirigées par le groupe Boko Haram. Ceux qui ont quitté le bastion du groupe islamiste "Bornou state" se sont réfugiés au Tchad et au Cameroun. De son côté, le gouvernement nigérian qui a perdu le contrôle sécuritaire du pays, vient de constater que la fermeture des frontières avec les pays « musulmans » n’a pas arrêté les attentats. Boko Haram a poursuivi ses attentas avec acharnement, en faisant plus de victimes. Les stratèges politico-sécuritaires nigérians ont opté pour une autre mesure plus draconienne. Il s’agit d’expulser tous les ressortissants des pays « musulmans », pardon « voisins ». Ces derniers sont accusé d’abriter ou des collaborer avec les membres du groupe islamiste. Le gouverneur de Kano est allé un peu plus loin, lorsqu’il a déclaré que parmi les deux cents personnes membres de Boko Haram, arrêtés, 60% appartiennent à la secte! Une déclaration fantaisiste que personne ne croit. Le Tchad est devenu le porte manteau des pays voisins aux conflits internes. Les libyens n’ont-ils pas publié des informations fantaisistes sur la présence des éléments de la garde présidentielle tchadienne en Libye? Rien n’indique la présence des éléments tchadiens dans le groupe de Boko Haram, surtout pas 60%! Les tchadiens, il faut le dire, haut et fort, ne se reconnaissent pas dans les attentats, les voitures piégés, la purification ethnique, malgré quatre décennies d’instabilité politico-militaire ( 1965—2010). Je peux même me permettre de dire que notre guerre était une guerre propre. Malgré les multitudes des mouvements politico-militaires et partis politiques, il nya jamais eu une revendication de nature religieuse ou ouvertement ethnique. Boko Haram est un groupe qui porte un nom purement islamiste. Le mot Boko Haram veut « Book forbide », c'est-à-dire « livre interdit ». Tout livre en dehors du livre sacré « le coran », est interdit. En dehors du coran, tout autre livre doit être combattu. Quelque soit le livre. En plus, Boko Haram mène son combat pour l’instauration d’un Etat islamique au Nigéria. En définitive, ses objectifs n’intéressent pas les tchadiens qu’ils soient musulmans ou islamistes. Je ne doute pas de la présence dans Boko Haram de quelques tchadiens. C’est une minuscule minorité, ignorant l’islam et les objectifs du groupe en question. Ce sont de tchadiens qui se sont retrouvés piégés et ne savent pas comment quitter les rangs du groupe. Mais il ne faut pas exagérer du nombre de tchadiens dans le groupe Boko– Haram. Bucaye
Rentré dans la clandestinité pour se lancer dans des attentats meurtriers contre tout ce qui symbolise le pouvoir, le groupe Boko Haram a, à son actif, un millier de morts, victimes des attentats terroristes perpétrés généralement contre la police et l’armée. Parmi les attentats les plus sanglants, celui qui a eu lieu dans les quartiers généraux de l’ONU à Abuja et les fusillades qui ont eu lieu le 20 Janvier à Kano avec 185 morts. Face à cette violence généralisée, de nombreux nigérians quittent le pays pour échapper aux atrocités dirigées par le groupe Boko Haram. Ceux qui ont quitté le bastion du groupe islamiste "Bornou state" se sont réfugiés au Tchad et au Cameroun. De son côté, le gouvernement nigérian qui a perdu le contrôle sécuritaire du pays, vient de constater que la fermeture des frontières avec les pays « musulmans » n’a pas arrêté les attentats. Boko Haram a poursuivi ses attentas avec acharnement, en faisant plus de victimes. Les stratèges politico-sécuritaires nigérians ont opté pour une autre mesure plus draconienne. Il s’agit d’expulser tous les ressortissants des pays « musulmans », pardon « voisins ». Ces derniers sont accusé d’abriter ou des collaborer avec les membres du groupe islamiste. Le gouverneur de Kano est allé un peu plus loin, lorsqu’il a déclaré que parmi les deux cents personnes membres de Boko Haram, arrêtés, 60% appartiennent à la secte! Une déclaration fantaisiste que personne ne croit. Le Tchad est devenu le porte manteau des pays voisins aux conflits internes. Les libyens n’ont-ils pas publié des informations fantaisistes sur la présence des éléments de la garde présidentielle tchadienne en Libye? Rien n’indique la présence des éléments tchadiens dans le groupe de Boko Haram, surtout pas 60%! Les tchadiens, il faut le dire, haut et fort, ne se reconnaissent pas dans les attentats, les voitures piégés, la purification ethnique, malgré quatre décennies d’instabilité politico-militaire ( 1965—2010). Je peux même me permettre de dire que notre guerre était une guerre propre. Malgré les multitudes des mouvements politico-militaires et partis politiques, il nya jamais eu une revendication de nature religieuse ou ouvertement ethnique. Boko Haram est un groupe qui porte un nom purement islamiste. Le mot Boko Haram veut « Book forbide », c'est-à-dire « livre interdit ». Tout livre en dehors du livre sacré « le coran », est interdit. En dehors du coran, tout autre livre doit être combattu. Quelque soit le livre. En plus, Boko Haram mène son combat pour l’instauration d’un Etat islamique au Nigéria. En définitive, ses objectifs n’intéressent pas les tchadiens qu’ils soient musulmans ou islamistes. Je ne doute pas de la présence dans Boko Haram de quelques tchadiens. C’est une minuscule minorité, ignorant l’islam et les objectifs du groupe en question. Ce sont de tchadiens qui se sont retrouvés piégés et ne savent pas comment quitter les rangs du groupe. Mais il ne faut pas exagérer du nombre de tchadiens dans le groupe Boko– Haram. Bucaye