CEEAC : Le bitumage complet de la route Brazzaville - Yaoundé annoncé pour 2020
Les populations du Congo et du Cameroun étaient en liesse, ce 11 février à Ketta, à près de 15 km de Ouesso ; point de convergence de la dorsale Pointe-Noire-Brazzaville-Ouesso-Impfondo et de cette bretelle Ketta-frontière du Cameroun. Amassées le long de la route ouverte à la circulation, elles scrutaient déjà les merveilles de ce tronçon qui va désormais participer au désenclavement des zones desservies et surtout lorsqu'elles se remémorent le martyr qu’elles ont vécu depuis des lustres.
Cette première phase de ce projet, initialement prévu à 121 km entre Ketta de Biessi a été portée à 169 km pour atteindre Sembé. Il a été réalisé sur financement conjoint de l’Etat congolais et la Banque Africaine de développement (BAD), notamment le Front Africain de développement (FAD) sous forme de don pour un coût global de 101 milliards 143 millions de FCFA .
S’agissant du deuxième tronçon reliant Sembé à la frontière camerounaise sur 144 km, il obéit au même principe de financement à savoir 80 milliards pour la BAD, 29 milliards pour la JICA et 39 milliards pour le Congo.
Saisissant cette occasion, la CEEAC par l’entremise du secrétaire générale adjointe,Clotide Nzingama, a annoncé que son institution envisageait que tous les 1624 km de la route Brazzaville-Yaoundé soient entièrement bitumés à l’horizon 2024. Par la même occasion, elle a rappelé, les projets d’intégration régionale d’Afrique centrale auxquels le Congo était partie prenante. Elle a cité notamment le projet de construction du pont route rail entre Brazzaville et Kinshasa, l’étude de la route Ouesso-Bangui-Ndjamena et de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha puis la construction de la route Ndendé –Dolisie.
Dans l’espace CEMAC, a dit le ministre de l’équipement et des travaux publics du Congo Emile Ouosso, 34.000 km des routes recensées avaient été retenus et le Congo « a pris la charge d’améliorer et de bitumer 2708 km » repartis sur 5 corridors parmi lesquels le corridor 29 Brazzaville-Yaoundé sur le tronçon Ketta-Sembé-Souanké-Tham au Cameroun sur 312 km. Le ministre congolais a ajouté que, sur ces projets de 2708 km à la solde du Congo, ce pays a « rendu disponible à ce jour 1815 km, soit près de 70% de réalisation. »
Ouesso-Sembé, désormais en aller-retour
Selon le ministre en charge des grands travaux, Jean Jacques Bouya, l’intérêt économique de cette route, son importance pour le Congo, pour le Cameroun et la région Afrique centrale, étaient palpables avant même sa mise en service. Un avis largement partagés par les populations. « Nous étions confrontés à plusieurs difficultés à savoir les bourbiers, les montagnes causant dans le temps beaucoup d’accidents. Aujourd’hui en une heure, les usagers vont en aller -retour à Ouesso-Sembé sans problèmes » a dit un ressortissant congolais et au camerounais de renchérir : « Nous sommes très contents, auparavant pour aller au Cameroun, il nous fallait deux à trois jours. Aujourd’hui, c’est un jour et cela est très important. Cela veut dire que, quelqu’un qui peut avoir son riz, s’il trouve qu’on va l’acheter moins cher dans la zone de production, il peut désormais se déplacer facilement pour le vendre à un bon prix à Brazzaville, Ouesso et à Yaoundé. »
A noter que, c’est le 17 mai 2012 que le président Denis Sassou N’Guesso avait lancé les travaux d’aménagement et de construction de la route Ketta-Biessi, premier tronçon de la route Ketta-Sangmélima. Ce projet est né de la volonté des Présidents Sassou et Biya de relier Yaoundé à Brazzaville en tant que corridor 29 du réseau routier dit « de première priorité » du plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale, conformément à la stratégie de transport tant continentales que régionales.
Cette première phase de ce projet, initialement prévu à 121 km entre Ketta de Biessi a été portée à 169 km pour atteindre Sembé. Il a été réalisé sur financement conjoint de l’Etat congolais et la Banque Africaine de développement (BAD), notamment le Front Africain de développement (FAD) sous forme de don pour un coût global de 101 milliards 143 millions de FCFA .
S’agissant du deuxième tronçon reliant Sembé à la frontière camerounaise sur 144 km, il obéit au même principe de financement à savoir 80 milliards pour la BAD, 29 milliards pour la JICA et 39 milliards pour le Congo.
Saisissant cette occasion, la CEEAC par l’entremise du secrétaire générale adjointe,Clotide Nzingama, a annoncé que son institution envisageait que tous les 1624 km de la route Brazzaville-Yaoundé soient entièrement bitumés à l’horizon 2024. Par la même occasion, elle a rappelé, les projets d’intégration régionale d’Afrique centrale auxquels le Congo était partie prenante. Elle a cité notamment le projet de construction du pont route rail entre Brazzaville et Kinshasa, l’étude de la route Ouesso-Bangui-Ndjamena et de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha puis la construction de la route Ndendé –Dolisie.
Dans l’espace CEMAC, a dit le ministre de l’équipement et des travaux publics du Congo Emile Ouosso, 34.000 km des routes recensées avaient été retenus et le Congo « a pris la charge d’améliorer et de bitumer 2708 km » repartis sur 5 corridors parmi lesquels le corridor 29 Brazzaville-Yaoundé sur le tronçon Ketta-Sembé-Souanké-Tham au Cameroun sur 312 km. Le ministre congolais a ajouté que, sur ces projets de 2708 km à la solde du Congo, ce pays a « rendu disponible à ce jour 1815 km, soit près de 70% de réalisation. »
Ouesso-Sembé, désormais en aller-retour
Selon le ministre en charge des grands travaux, Jean Jacques Bouya, l’intérêt économique de cette route, son importance pour le Congo, pour le Cameroun et la région Afrique centrale, étaient palpables avant même sa mise en service. Un avis largement partagés par les populations. « Nous étions confrontés à plusieurs difficultés à savoir les bourbiers, les montagnes causant dans le temps beaucoup d’accidents. Aujourd’hui en une heure, les usagers vont en aller -retour à Ouesso-Sembé sans problèmes » a dit un ressortissant congolais et au camerounais de renchérir : « Nous sommes très contents, auparavant pour aller au Cameroun, il nous fallait deux à trois jours. Aujourd’hui, c’est un jour et cela est très important. Cela veut dire que, quelqu’un qui peut avoir son riz, s’il trouve qu’on va l’acheter moins cher dans la zone de production, il peut désormais se déplacer facilement pour le vendre à un bon prix à Brazzaville, Ouesso et à Yaoundé. »
A noter que, c’est le 17 mai 2012 que le président Denis Sassou N’Guesso avait lancé les travaux d’aménagement et de construction de la route Ketta-Biessi, premier tronçon de la route Ketta-Sangmélima. Ce projet est né de la volonté des Présidents Sassou et Biya de relier Yaoundé à Brazzaville en tant que corridor 29 du réseau routier dit « de première priorité » du plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale, conformément à la stratégie de transport tant continentales que régionales.