Les économies du Congo, de la Centrafrique et du Tchad vont connaitre un tournant décisif avec la construction du pont sur la Sangha et le bitumage du tronçon Ouesso-Pokola, bretelle du corridor 13. Ayant pris place à bord d’une pelle mécanique, Denis Sassou-N’Guesso a donné le coup d’envoi des travaux qui doivent durer 36 mois.
Peu avant l’acte historique posé par le chef de l’Etat congolais, le délégué général aux grands travaux, Oscar Otoka est monté à la tribune pour présenter les caractéristiques techniques de ces deux ouvrages. Il a soutenu que, le tronçon Ouesso-Pokola vient compléter la chaîne des infrastructures routières, qui ont pour ambition de restituer au Congo sa vocation de pays de transit.
Selon lui, le coût estimatif des travaux, évalué à près de 99 milliards de FCFA , a été entièrement financé par la Banque de devéloppement de l'Afrique centrale ( BDEAC) , et que c'est l’entreprise chinoise la CERBC qui se chargera des travaux d’aménagement du premier module du Corridor 13 en territoire congolais.
Succédant à Oscar Otoka à la tribune , le ministre Jean Jacques Bouya, de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier s'est focalisé sur l'intérêt de cette route. Ce projet du Corridor 13, qui va relier le Congo et la Centrafrique participera à la connexion du nord de l’Afrique au sud et au centre du continent qui fait le trou de l’Afrique.
Vers la consolidation de l'intégration économique régionale
Il faut retenir que l’aménagement et le bitumage de la route Ouesso-Pokola-Bétou-Gouga rendra possible l’amélioration de la compétitivité des produits sur les marchés intérieurs et extérieurs grâce à la réduction des coûts des facteurs de production, l’amélioration des performances économiques du pays grâce à la mise en valeur des richesses minières et des ressources naturelles de la zone d’influence.
Cette route va induire, également, le désenclavement de la partie nord du Congo à travers l’amélioration des conditions de circulation des services et des infrastructures socio-économiques de base, ainsi que la consolidation de l’intégration économique régionale par la mise en place du corridor 13 Pointe-Noire-Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena.
Ce projet, à la vérité, sera une ouverture directe au port de Pointe-Noire par où pourront transiter les marchandises en provenance et à destination de la RCA et du Tchad ; Une illustration tangible de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Le vice-président de la Banque de développement des Etats d’Afrique Centrale (BDEAC), Jean Paterne Megne Ekoga, qui a pris la parole au cours de cette cérémonie, a souligné que, ce projet intégrateur permettra à la Centrafrique et au Tchad d’avoir une ouverture sur la mer. Il n’a pas manqué d’ajouter qu’au cours de ces 5 dernières années, la BDEAC s’est positionnée comme un partenaire de référence pour le financement des grands projets infrastructurels en Afrique centrale.
Somme toute , les ouvrages dont les travaux viennent d’être lancés constituent une étape importante du projet emblématique du corridor 13. Une fois réalisé, ce corridor permettra l’accroissement et le renforcement des échanges économiques intra et inter-états, ainsi qu’il intègre le plan national des transports, qui vise à mailler le Congo en infrastructures routières pour le désenclavement de l’arrière-pays.
Peu avant l’acte historique posé par le chef de l’Etat congolais, le délégué général aux grands travaux, Oscar Otoka est monté à la tribune pour présenter les caractéristiques techniques de ces deux ouvrages. Il a soutenu que, le tronçon Ouesso-Pokola vient compléter la chaîne des infrastructures routières, qui ont pour ambition de restituer au Congo sa vocation de pays de transit.
Selon lui, le coût estimatif des travaux, évalué à près de 99 milliards de FCFA , a été entièrement financé par la Banque de devéloppement de l'Afrique centrale ( BDEAC) , et que c'est l’entreprise chinoise la CERBC qui se chargera des travaux d’aménagement du premier module du Corridor 13 en territoire congolais.
Succédant à Oscar Otoka à la tribune , le ministre Jean Jacques Bouya, de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier s'est focalisé sur l'intérêt de cette route. Ce projet du Corridor 13, qui va relier le Congo et la Centrafrique participera à la connexion du nord de l’Afrique au sud et au centre du continent qui fait le trou de l’Afrique.
Vers la consolidation de l'intégration économique régionale
Il faut retenir que l’aménagement et le bitumage de la route Ouesso-Pokola-Bétou-Gouga rendra possible l’amélioration de la compétitivité des produits sur les marchés intérieurs et extérieurs grâce à la réduction des coûts des facteurs de production, l’amélioration des performances économiques du pays grâce à la mise en valeur des richesses minières et des ressources naturelles de la zone d’influence.
Cette route va induire, également, le désenclavement de la partie nord du Congo à travers l’amélioration des conditions de circulation des services et des infrastructures socio-économiques de base, ainsi que la consolidation de l’intégration économique régionale par la mise en place du corridor 13 Pointe-Noire-Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena.
Ce projet, à la vérité, sera une ouverture directe au port de Pointe-Noire par où pourront transiter les marchandises en provenance et à destination de la RCA et du Tchad ; Une illustration tangible de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Le vice-président de la Banque de développement des Etats d’Afrique Centrale (BDEAC), Jean Paterne Megne Ekoga, qui a pris la parole au cours de cette cérémonie, a souligné que, ce projet intégrateur permettra à la Centrafrique et au Tchad d’avoir une ouverture sur la mer. Il n’a pas manqué d’ajouter qu’au cours de ces 5 dernières années, la BDEAC s’est positionnée comme un partenaire de référence pour le financement des grands projets infrastructurels en Afrique centrale.
Somme toute , les ouvrages dont les travaux viennent d’être lancés constituent une étape importante du projet emblématique du corridor 13. Une fois réalisé, ce corridor permettra l’accroissement et le renforcement des échanges économiques intra et inter-états, ainsi qu’il intègre le plan national des transports, qui vise à mailler le Congo en infrastructures routières pour le désenclavement de l’arrière-pays.