CENTRAFRIQUE: LIMOGEAGE DES DG NERIS ET SABOUN CATHERINE SAMBA-PANZA FRAPPE LE COEUR DE LA SELEKA
Publié par CENTRAFRIQUE LIBRE le 07 déc 2014
CSP veut- elle sortir de son sommeil léthargique qui n’a que trop duré vis à vis de la Séléka ? A-t-elle les moyens d’en découdre avec cette nébuleuse armée qu’utilise les grandes puissances et leurs complices locaux pour exterminer les centrafricains et mettre la main sur les nombreuses richesses de la RCA ?
Au terme d’un décret lu sur les ondes de la radio Centrafrique le 2 décembre 2014, la présidente de la transition Cathérine Samba-Panza a mis fin aux fonctions des mercenaires français Eric Néris et tchado canadien Moustapha Saboun respectivement Directeur de l’Agence Nationale de la navigation centrafricaine et directeur de l’Agence de Régulation des télécommunications.
Si ces décrets n’ont pas précisé les motifs du limogeage de ces deux pseudos hauts cadres centrafricains nommés par le sanguinaire Djotodia lors du partage du butin Centrafrique arraché aux forceps des mains de Bozizé en mars 2013, ce serait vraisemblablement les incidents dramatiques survenus en marge de la tournée provinciale des autorités centrafricaines au début de cette semaine qui sont à l’origine de leur éviction.
CSP a sans doute entendu les préoccupations des journalistes centrafricains et les inquiétudes de ses concitoyens coincés dans les coins et recoins de la RCA en décidant de contraindre de gré ou de force les ministres résidents à se rendre dans leur fief respectif. L’objectif de cette expédition à l’allure d’une punition était de contraindre ces anciens enfants gâtés qui ne se contentaient que de pavaner avec des grosses berlines à Bangui ou qui créaient des missions fictives pour se rendre à l’étranger,de se réapproprier de l’autorité de l’État et d’engager des pourparlers avec la population en vue des préparatifs du dialogue inter centrafricain prévu au mois de janvier 2015.
Plusieurs incidents ont été signalés au cours de ces déplacements. Le plus dramatique s’est passé à Bambari où l’équipe militaire de la mission précurseur du président du Conseil National de la Transition a essuyé une attaque mortelle de la part des éléments du pseudo chef d’Etat major Zoundéko de la Séléka.
A Ndélé dans le Bamingui- Bangoran, le ministre résident Abdallah Kadre chargé des postes et télécommunications, le préfet et le sous préfet auraient échappé in extrémis à la mort après une incursion sélékiste. Une source en cours de vérification affirme que les trois autorités auraient été blessées à l’exception de l’inspecteur d’État qui faisait également partie de cette délégation.
A Kaga Bandoro dans la Kémo Ibingui, les autorités ont reçu une fin de non recevoir de la part des éléments des sanguinaires Djotodia et Nourredine Adam. Ces principaux destructeurs de la RCA qui bénéficient encore d’un parapluie atomique des forces occultes qui veulent exterminer tous les centrafricains ont même eu le culot de faire un chantage au gouvernement en lui demandant de retirer tous les agents de l’État affectés dans cette préfecture.
Accusée d’être une Séléka par la majorité des centrafricains pour son inaction et son laxisme à l’égard des chefs Séléka dont les éléments incontrôlés tuent et continuent de détruire la préfecture de la Ouaka après l’installation de leur état major, Madame Samba-Panza vient de surprendre ses détracteurs en frappant le cœur de cette nébuleuse.
CSP glanerait sans doute quelques points de popularité auprès de ses concitoyens en réussissant à contraindre ses ministres à se rendre dans l’arrière pays afin de tenter de reconquérir les nombreux villes et villages placés encore sous le contrôle des groupes armés si on avait procédé à un sondage pour tester sa côte de popularité.
A Bangui Wilfried Maurice SEBIRO
Publié par CENTRAFRIQUE LIBRE le 07 déc 2014
CSP veut- elle sortir de son sommeil léthargique qui n’a que trop duré vis à vis de la Séléka ? A-t-elle les moyens d’en découdre avec cette nébuleuse armée qu’utilise les grandes puissances et leurs complices locaux pour exterminer les centrafricains et mettre la main sur les nombreuses richesses de la RCA ?
Au terme d’un décret lu sur les ondes de la radio Centrafrique le 2 décembre 2014, la présidente de la transition Cathérine Samba-Panza a mis fin aux fonctions des mercenaires français Eric Néris et tchado canadien Moustapha Saboun respectivement Directeur de l’Agence Nationale de la navigation centrafricaine et directeur de l’Agence de Régulation des télécommunications.
Si ces décrets n’ont pas précisé les motifs du limogeage de ces deux pseudos hauts cadres centrafricains nommés par le sanguinaire Djotodia lors du partage du butin Centrafrique arraché aux forceps des mains de Bozizé en mars 2013, ce serait vraisemblablement les incidents dramatiques survenus en marge de la tournée provinciale des autorités centrafricaines au début de cette semaine qui sont à l’origine de leur éviction.
CSP a sans doute entendu les préoccupations des journalistes centrafricains et les inquiétudes de ses concitoyens coincés dans les coins et recoins de la RCA en décidant de contraindre de gré ou de force les ministres résidents à se rendre dans leur fief respectif. L’objectif de cette expédition à l’allure d’une punition était de contraindre ces anciens enfants gâtés qui ne se contentaient que de pavaner avec des grosses berlines à Bangui ou qui créaient des missions fictives pour se rendre à l’étranger,de se réapproprier de l’autorité de l’État et d’engager des pourparlers avec la population en vue des préparatifs du dialogue inter centrafricain prévu au mois de janvier 2015.
Plusieurs incidents ont été signalés au cours de ces déplacements. Le plus dramatique s’est passé à Bambari où l’équipe militaire de la mission précurseur du président du Conseil National de la Transition a essuyé une attaque mortelle de la part des éléments du pseudo chef d’Etat major Zoundéko de la Séléka.
A Ndélé dans le Bamingui- Bangoran, le ministre résident Abdallah Kadre chargé des postes et télécommunications, le préfet et le sous préfet auraient échappé in extrémis à la mort après une incursion sélékiste. Une source en cours de vérification affirme que les trois autorités auraient été blessées à l’exception de l’inspecteur d’État qui faisait également partie de cette délégation.
A Kaga Bandoro dans la Kémo Ibingui, les autorités ont reçu une fin de non recevoir de la part des éléments des sanguinaires Djotodia et Nourredine Adam. Ces principaux destructeurs de la RCA qui bénéficient encore d’un parapluie atomique des forces occultes qui veulent exterminer tous les centrafricains ont même eu le culot de faire un chantage au gouvernement en lui demandant de retirer tous les agents de l’État affectés dans cette préfecture.
Accusée d’être une Séléka par la majorité des centrafricains pour son inaction et son laxisme à l’égard des chefs Séléka dont les éléments incontrôlés tuent et continuent de détruire la préfecture de la Ouaka après l’installation de leur état major, Madame Samba-Panza vient de surprendre ses détracteurs en frappant le cœur de cette nébuleuse.
CSP glanerait sans doute quelques points de popularité auprès de ses concitoyens en réussissant à contraindre ses ministres à se rendre dans l’arrière pays afin de tenter de reconquérir les nombreux villes et villages placés encore sous le contrôle des groupes armés si on avait procédé à un sondage pour tester sa côte de popularité.
A Bangui Wilfried Maurice SEBIRO