Poursuivant ses opérations selon le plan établi par le Haut Commandement Mixte du Séléka CPSK-CPJP, le Bataillon dirigé par le Colonel Alkassim est entré dans la ville de Bouca le 19 septembre 2012. Contrairement aux renseignements militaires, le Bataillon n'a trouvé aucun militaire des FACA. La ville était désertée hormis les paisibles populations civiles. Après un temps de récupération, les troupes ont repris la route.
Le Bataillon a établi son campement à environs 50 kilomètres de la ville. Entre temps, sur le chemin vers le campement, le Colonel H-A étant natif de Bouca n'a pas été convaincu de l'absence des FACA. Il a donc décidé, contre l'avis de ses camarades, de revenir à Bouca pour vérification.
Seul, il a rebroussé chemin sur un taxi-moto qui passait justement. C'était hier le 20 septembre 2012 à l'entrée de la ville. Après une rapide inspection des lieux, il est entré dans une boutique de commerce pour un achat. Or, ignorant qu'il était déjà trahi par le taxi et attendu par deux éléments des FACA, il est sorti tranquillement du magasin pour rattraper les troupes. C'est là que les deux militaires sont arrivés dans son dos, sur moto, comme des kamikazes, ils lui ont tiré dessus froidement sans sommation ni tentative de mise en arrêt. Le temps était entre 10 heures et 11 heures du matin. Qui est alors le bandit criminel? L'Armée Centrafricaine, notre Armée nationale n'est plus que l'ombre d'elle-même. Plus rien !
Nous sommes ébahis d'entendre sur la voix des ondes l'Armée insinuer honteusement l'existence d'un affrontement qui n'a eu lieu que dans l'imagination de l'Etat Major des FACA. Un mensonge éhonté. Il n'y a jamais eu d'affrontement à Bouca, ni à Ndaya près de Dékoa. Aucun bilan, ni de blessé, ni de matériel récupéré. Mensonge. Le Colonel Al-Habib Ahmat a été froidement assassiné dans la rue à Bouca.
Nous démentons également CATEGORIQUEMENT l'existence d'éléments de Baba Laddé à nos côtés. Les tentatives du Gouvernement et d'Abdoulaye Hissène pour appeler l'Armée tchadienne à leur rescousse sont démasquées. Ce conflit est centrafricain, rien à voir avec le Tchad. Le gouvernement doit faire preuve de maturité politique et ouvrir des négociations globales et non exclusives. Nous vous assurons que nous voulons la paix. Parlez avec les vrais responsables !
Enfin, nous demandons aux partenaires de notre pays, à toutes les Forces vives de la Nation et à aux populations civiles de tenir le gouvernement pour RESPONSABLE de tout ce qui adviendra : nous avons sollicité le dialogue, mais il nous a été servi un plat de mépris et d'exclusion.
Fait le 17 septembre 2012
Pour le Haut Commandement Mixte CPSK-CPJP, Le Colonel ALKASSIM
Le Bataillon a établi son campement à environs 50 kilomètres de la ville. Entre temps, sur le chemin vers le campement, le Colonel H-A étant natif de Bouca n'a pas été convaincu de l'absence des FACA. Il a donc décidé, contre l'avis de ses camarades, de revenir à Bouca pour vérification.
Seul, il a rebroussé chemin sur un taxi-moto qui passait justement. C'était hier le 20 septembre 2012 à l'entrée de la ville. Après une rapide inspection des lieux, il est entré dans une boutique de commerce pour un achat. Or, ignorant qu'il était déjà trahi par le taxi et attendu par deux éléments des FACA, il est sorti tranquillement du magasin pour rattraper les troupes. C'est là que les deux militaires sont arrivés dans son dos, sur moto, comme des kamikazes, ils lui ont tiré dessus froidement sans sommation ni tentative de mise en arrêt. Le temps était entre 10 heures et 11 heures du matin. Qui est alors le bandit criminel? L'Armée Centrafricaine, notre Armée nationale n'est plus que l'ombre d'elle-même. Plus rien !
Nous sommes ébahis d'entendre sur la voix des ondes l'Armée insinuer honteusement l'existence d'un affrontement qui n'a eu lieu que dans l'imagination de l'Etat Major des FACA. Un mensonge éhonté. Il n'y a jamais eu d'affrontement à Bouca, ni à Ndaya près de Dékoa. Aucun bilan, ni de blessé, ni de matériel récupéré. Mensonge. Le Colonel Al-Habib Ahmat a été froidement assassiné dans la rue à Bouca.
Nous démentons également CATEGORIQUEMENT l'existence d'éléments de Baba Laddé à nos côtés. Les tentatives du Gouvernement et d'Abdoulaye Hissène pour appeler l'Armée tchadienne à leur rescousse sont démasquées. Ce conflit est centrafricain, rien à voir avec le Tchad. Le gouvernement doit faire preuve de maturité politique et ouvrir des négociations globales et non exclusives. Nous vous assurons que nous voulons la paix. Parlez avec les vrais responsables !
Enfin, nous demandons aux partenaires de notre pays, à toutes les Forces vives de la Nation et à aux populations civiles de tenir le gouvernement pour RESPONSABLE de tout ce qui adviendra : nous avons sollicité le dialogue, mais il nous a été servi un plat de mépris et d'exclusion.
Fait le 17 septembre 2012
Pour le Haut Commandement Mixte CPSK-CPJP, Le Colonel ALKASSIM