Camerounais,la calvaire en 2016!
C’est par un communiqué du secrétaire permanent de la Ligue Camerounaise des consommateurs, Manassé ADOUEME OLAGA que les consommateurs camerounais déclarent la guerre contre leurs élus.
A travers le boycott des séances de compte rendu parlementaire et le non renouvèlement des mandats des députés et sénateurs lors des prochaines élections que les consommateurs-électeurs veulent manifester leur déception.
Dans son communiqué parvenu à Alwihdainfo.com, la Ligue Camerounaise des consommateurs que dirige le journaliste Delor Magellan Kamseu Kamgaing, regrette le fait que : « malgré la forte mobilisation de la LCC, à travers des correspondances à eux adressées ; le recueil de milliers de signatures sur la Pétition dénommée «Honorables, svp ne touchez pas au prix de mon riz sauté » et des plaidoyers via les médias, ils ont fait la sourde oreille, en adoptant intégralement le projet de loi des finances, inique et cynique, qui consacre la vie chère au Cameroun en 2016 ». La ligue Camerounaise des consommateurs évoque comme exemple, « la fixation des taxes et droits de douanes de 5%, sur la denrée la plus consommée au Cameroun, qu’est le riz ». Le communiqué rappelle par ailleurs que : « pourtant exonéré depuis 7 ans, par Ordonnance présidentielle, c‘est lundi 30 Novembre 2015, que des correspondances explicatives ont été adressées aux Très Honorables Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale; aux Honorables, Présidents des groupes parlementaires du parlement et aux Honorables Sénateurs et Députés, pour qu’ils empêchent la hausse annoncée du prix du riz.Malheureusement au petit matin du dimanche 6 et du vendredi 11 décembre dernier, les députés et les sénateurs ont, chacun à son tour, cautionné la mascarade. En votant dans son intégralité ce fameux et fumeux projet de loi des finances. Préférant accorder plus d’importance aux sujets de bas étage, tel que la décision du préfet de la mifi interdisant la diffusion du titre à succès de l’artiste Francko, « coller la petite ». Pourtant l’adoption, selon la Ligue Camerounaise des Consommateurs, de ce texte par le Parlement (Assemblée nationale et Senat), « s’avère contraire à la politique salutaire du chef de l’Etat, de lutte contre la vie chère. Surtout dans un contexte de misère galopante, au vu des chiffres alarmants, qui relèvent que, de 2007 à 2014, il y a eu augmentation de plus d’un million de pauvres, dans notre pays. Malgré que le kilogramme de riz, produit consommé par 2 camerounais sur 3, coûte à partir de 350 F cfa ».
D’après la Ligue Camerounaise des Consommateurs, « avec l’institution de cette taxe, son prix avoisinerait 550 F Cfa le kilo. Un calcul rapide permet de mesurer l‘ampleur du désastre chez ces consommateurs au faible revenu, amoureux de cette céréale, que notre organisation, qualifie de caviar des pauvres ».
La Lcc rappelle que : «l’article 2 de ce projet de loi des finances, ne saurait se justifier par une politique protectionniste, pour stimuler la consommation de la production nationale encore déficitaire ».
Selon le secrétaire permanent de la Ligue Camerounaise des consommateurs, « la demande nationale avoisinerait 300.000 tonnes l’année, face à une production nationale de 100.000 tonnes maximum. Malgré sa meilleure qualité, notamment sa très agréable saveur. Mais faute de machinisme approprié, 50% de cette production, serait acheminée sans être décortiqué au Nigeria. Donc seulement 50 mille tonnes disponibles sur le marché national ».
La LCC a suggéré une forte taxation des tabacs, des produits de luxe et une réduction significative du train de vie de l’Etat, « particulièrement budgétivore ».
A travers le boycott des séances de compte rendu parlementaire et le non renouvèlement des mandats des députés et sénateurs lors des prochaines élections que les consommateurs-électeurs veulent manifester leur déception.
Dans son communiqué parvenu à Alwihdainfo.com, la Ligue Camerounaise des consommateurs que dirige le journaliste Delor Magellan Kamseu Kamgaing, regrette le fait que : « malgré la forte mobilisation de la LCC, à travers des correspondances à eux adressées ; le recueil de milliers de signatures sur la Pétition dénommée «Honorables, svp ne touchez pas au prix de mon riz sauté » et des plaidoyers via les médias, ils ont fait la sourde oreille, en adoptant intégralement le projet de loi des finances, inique et cynique, qui consacre la vie chère au Cameroun en 2016 ». La ligue Camerounaise des consommateurs évoque comme exemple, « la fixation des taxes et droits de douanes de 5%, sur la denrée la plus consommée au Cameroun, qu’est le riz ». Le communiqué rappelle par ailleurs que : « pourtant exonéré depuis 7 ans, par Ordonnance présidentielle, c‘est lundi 30 Novembre 2015, que des correspondances explicatives ont été adressées aux Très Honorables Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale; aux Honorables, Présidents des groupes parlementaires du parlement et aux Honorables Sénateurs et Députés, pour qu’ils empêchent la hausse annoncée du prix du riz.Malheureusement au petit matin du dimanche 6 et du vendredi 11 décembre dernier, les députés et les sénateurs ont, chacun à son tour, cautionné la mascarade. En votant dans son intégralité ce fameux et fumeux projet de loi des finances. Préférant accorder plus d’importance aux sujets de bas étage, tel que la décision du préfet de la mifi interdisant la diffusion du titre à succès de l’artiste Francko, « coller la petite ». Pourtant l’adoption, selon la Ligue Camerounaise des Consommateurs, de ce texte par le Parlement (Assemblée nationale et Senat), « s’avère contraire à la politique salutaire du chef de l’Etat, de lutte contre la vie chère. Surtout dans un contexte de misère galopante, au vu des chiffres alarmants, qui relèvent que, de 2007 à 2014, il y a eu augmentation de plus d’un million de pauvres, dans notre pays. Malgré que le kilogramme de riz, produit consommé par 2 camerounais sur 3, coûte à partir de 350 F cfa ».
D’après la Ligue Camerounaise des Consommateurs, « avec l’institution de cette taxe, son prix avoisinerait 550 F Cfa le kilo. Un calcul rapide permet de mesurer l‘ampleur du désastre chez ces consommateurs au faible revenu, amoureux de cette céréale, que notre organisation, qualifie de caviar des pauvres ».
La Lcc rappelle que : «l’article 2 de ce projet de loi des finances, ne saurait se justifier par une politique protectionniste, pour stimuler la consommation de la production nationale encore déficitaire ».
Selon le secrétaire permanent de la Ligue Camerounaise des consommateurs, « la demande nationale avoisinerait 300.000 tonnes l’année, face à une production nationale de 100.000 tonnes maximum. Malgré sa meilleure qualité, notamment sa très agréable saveur. Mais faute de machinisme approprié, 50% de cette production, serait acheminée sans être décortiqué au Nigeria. Donc seulement 50 mille tonnes disponibles sur le marché national ».
La LCC a suggéré une forte taxation des tabacs, des produits de luxe et une réduction significative du train de vie de l’Etat, « particulièrement budgétivore ».