Des militaires camerounais au front à l'Extrême Nord du pays.
Comme à l’ouverture des travaux de la première conférence semestrielle des gouverneurs de régions du Cameroun à l’Hôtel de ville de Yaoundé deux jours avant, la cérémonie de clôture, a été présidée le 7 juillet 2015 par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi.
Les échanges ont été essentiellement dominés par les défis sécuritaires du Cameroun. En effet, dans un contexte marqué par la menace terroriste de Boko Haram, cette conférence semestrielle des gouverneurs de régions s’est achevée avec plusieurs recommandations fortes. La plus importante aura été celle liée à la loi anti-terroriste adoptée en décembre 2014 par l’Assemblée nationale du Cameroun. Au vu du contexte actuel, les gouverneurs de régions ont ainsi été édifiés sur leur rôle dans la mise en œuvre de cette loi.
La loi anti-terroriste en vigueur est apparue comme une disposition révolutionnaire visant à mettre hors d’état de nuire, tous les pêcheurs en eau trouble et les autres acteurs tapis dans l’ombre, dont l’objectif macabre est de mettre le Cameroun à feu et à sang. Les tirs groupés reçus par cette loi de la part d’une certaine classe politique, et de la société civile, prêtant au pouvoir l’intention de limiter les libertés d’expression et de manifestation, sont actuellement battus en brèche. La menace islamiste étant réelle et même forte, et à la lumière de ce qui se passe dans le monde, il faut des mesures toutes aussi fortes pour assurer la libre circulation des biens et des personnes, en toute sécurité.
En dehors des exposés des gouverneurs de régions sur l’état de leurs circonscriptions administratives respectives, le programme de leurs assises a connu trois grandes communications. D’abord, celle du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative qui a exposé sur les compétences des gouverneurs de régions en matière disciplinaire. Puis, celle du ministre des Forêts et de la Faune a quant à lui planché sur la sauvegarde des aires protégées au Cameroun, alors que la communication du ministre délégué auprès du ministre de l'Administration territoriale, chargé des Collectivités territoriales décentralisées portait sur la récente loi fixant le régime des jeux de divertissement, d'argent et de hasard, adoptée par l’Assemblée nationale lors de sa session de juin 2015.
Abraham NDJANA MODO
Les échanges ont été essentiellement dominés par les défis sécuritaires du Cameroun. En effet, dans un contexte marqué par la menace terroriste de Boko Haram, cette conférence semestrielle des gouverneurs de régions s’est achevée avec plusieurs recommandations fortes. La plus importante aura été celle liée à la loi anti-terroriste adoptée en décembre 2014 par l’Assemblée nationale du Cameroun. Au vu du contexte actuel, les gouverneurs de régions ont ainsi été édifiés sur leur rôle dans la mise en œuvre de cette loi.
La loi anti-terroriste en vigueur est apparue comme une disposition révolutionnaire visant à mettre hors d’état de nuire, tous les pêcheurs en eau trouble et les autres acteurs tapis dans l’ombre, dont l’objectif macabre est de mettre le Cameroun à feu et à sang. Les tirs groupés reçus par cette loi de la part d’une certaine classe politique, et de la société civile, prêtant au pouvoir l’intention de limiter les libertés d’expression et de manifestation, sont actuellement battus en brèche. La menace islamiste étant réelle et même forte, et à la lumière de ce qui se passe dans le monde, il faut des mesures toutes aussi fortes pour assurer la libre circulation des biens et des personnes, en toute sécurité.
En dehors des exposés des gouverneurs de régions sur l’état de leurs circonscriptions administratives respectives, le programme de leurs assises a connu trois grandes communications. D’abord, celle du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative qui a exposé sur les compétences des gouverneurs de régions en matière disciplinaire. Puis, celle du ministre des Forêts et de la Faune a quant à lui planché sur la sauvegarde des aires protégées au Cameroun, alors que la communication du ministre délégué auprès du ministre de l'Administration territoriale, chargé des Collectivités territoriales décentralisées portait sur la récente loi fixant le régime des jeux de divertissement, d'argent et de hasard, adoptée par l’Assemblée nationale lors de sa session de juin 2015.
Abraham NDJANA MODO