Des mesures doivent être prises pour permettre à ces espèces de survivre dans la nature.
L'arrestation a été effectuée par les agents de la délégation départementale des Forêts et de la Faune du département de la Vallée du Ntem (Sud Cameroun), en collaboration avec la gendarmerie. Les mandrills ont été trouvés dans un mauvais état et retenus dans des cages inconfortables. Une organisation de mise en application de la loi faunique dénommée Laga a apporté son assistance technique au cours de cette opération.
L'homme âgé de 46 ans, avec une réputation d’un homme d'affaires et de directeur d'un hôtel de la place, avait comme l’intention de vendre les mandrills avant d'être stoppé dans son action. Les enquêtes préliminaires ont démontré qu'il détenait d’abord le mandrill femelle et que c’est récemment qu’il a ajouté le mâle. Lorsque l'équipe est arrivée chez le suspect, elle a d’abord trouvé sa femme qui a indiqué où se trouvait son mari. C’est ainsi que ce dernier a été informé des raisons pour lesquelles l'équipe était présente chez lui. Il a ensuite été appréhendé et conduit à la brigade de gendarmerie où des poursuites judiciaires ont été engagées contre lui.
Selon des sources dignes de foi, le suspect qui était sur le point d'être installé comme chef de bloc dans la ville a été trompé par un soi-disant éco-garde qui lui avait garanti qu’il ne courait aucun risque en détenant ces animaux. Ce qui le conforta dans son action, c’est pourquoi il voulait réunir les deux mandrills pour les accoupler afin de reproduire plus de mandrills, ce qui devait lui permettre de développer son commerce sur la vente des mandrills. Il semblait connaître beaucoup de gens dans la localité, c’est pourquoi il avait l'habitude de circuler librement avec un mandrill attaché à la corde et ce comportement inhabituel se répétait sans inquiétude jusqu'à ce qu'il soit arrêté. Les mandrills ont été transférés au Sanctuaire des Primates de la Mefou, dans la région du Centre du Cameroun, pour un meilleur traitement et des soins appropriés.
Point névralgique du trafic
Les mandrills sont généralement abattus pour leur viande et sont intégralement protégés par la loi sur la faune adoptée en 1994. Ils sont rangés dans la classe A qui est considérée comme la catégorie de protection la plus élevée prévue par la loi. Ces animaux n'ont pas peur de s'approcher des humains, ce qui augmente le risque qu'ils soient tués. Ils ressemblent à des babouins, mais ont des visages très colorés et existent principalement dans le sud du Cameroun. Ils vivent principalement dans les forêts tropicales en groupes constitués de dizaines à des centaines. Les mandrills se nourrissent généralement de fruits, d’écorces d'arbres et d'insectes, mais ils consomment des œufs, des jeunes d'autres espèces de singes et peuvent aussi chasser de jeunes antilopes pour se nourrir. Des mesures fortes doivent être prises pour permettre à ces belles espèces de continuer à survivre dans la nature. Ainsi, ces mesures devraient se focaliser dans une zone frontalière comme celle Ambam où le trafic de primates est récurrent.
En janvier dernier, un chimpanzé a été secouru dans la même ville par les agents de la faune. Ces derniers sont déterminés à empêcher le trafic illégal de primates qui se développe de plus en plus. Frontalière avec la Guinée équatoriale et le Gabon, Ambam est considérée comme un point névralgique du trafic dans le pays. Et les autorités doivent efficacement travailler en collaboration pour pouvoir faire face aux problèmes croissants du trafic faunique dans la ville et ses environs.
L'homme âgé de 46 ans, avec une réputation d’un homme d'affaires et de directeur d'un hôtel de la place, avait comme l’intention de vendre les mandrills avant d'être stoppé dans son action. Les enquêtes préliminaires ont démontré qu'il détenait d’abord le mandrill femelle et que c’est récemment qu’il a ajouté le mâle. Lorsque l'équipe est arrivée chez le suspect, elle a d’abord trouvé sa femme qui a indiqué où se trouvait son mari. C’est ainsi que ce dernier a été informé des raisons pour lesquelles l'équipe était présente chez lui. Il a ensuite été appréhendé et conduit à la brigade de gendarmerie où des poursuites judiciaires ont été engagées contre lui.
Selon des sources dignes de foi, le suspect qui était sur le point d'être installé comme chef de bloc dans la ville a été trompé par un soi-disant éco-garde qui lui avait garanti qu’il ne courait aucun risque en détenant ces animaux. Ce qui le conforta dans son action, c’est pourquoi il voulait réunir les deux mandrills pour les accoupler afin de reproduire plus de mandrills, ce qui devait lui permettre de développer son commerce sur la vente des mandrills. Il semblait connaître beaucoup de gens dans la localité, c’est pourquoi il avait l'habitude de circuler librement avec un mandrill attaché à la corde et ce comportement inhabituel se répétait sans inquiétude jusqu'à ce qu'il soit arrêté. Les mandrills ont été transférés au Sanctuaire des Primates de la Mefou, dans la région du Centre du Cameroun, pour un meilleur traitement et des soins appropriés.
Point névralgique du trafic
Les mandrills sont généralement abattus pour leur viande et sont intégralement protégés par la loi sur la faune adoptée en 1994. Ils sont rangés dans la classe A qui est considérée comme la catégorie de protection la plus élevée prévue par la loi. Ces animaux n'ont pas peur de s'approcher des humains, ce qui augmente le risque qu'ils soient tués. Ils ressemblent à des babouins, mais ont des visages très colorés et existent principalement dans le sud du Cameroun. Ils vivent principalement dans les forêts tropicales en groupes constitués de dizaines à des centaines. Les mandrills se nourrissent généralement de fruits, d’écorces d'arbres et d'insectes, mais ils consomment des œufs, des jeunes d'autres espèces de singes et peuvent aussi chasser de jeunes antilopes pour se nourrir. Des mesures fortes doivent être prises pour permettre à ces belles espèces de continuer à survivre dans la nature. Ainsi, ces mesures devraient se focaliser dans une zone frontalière comme celle Ambam où le trafic de primates est récurrent.
En janvier dernier, un chimpanzé a été secouru dans la même ville par les agents de la faune. Ces derniers sont déterminés à empêcher le trafic illégal de primates qui se développe de plus en plus. Frontalière avec la Guinée équatoriale et le Gabon, Ambam est considérée comme un point névralgique du trafic dans le pays. Et les autorités doivent efficacement travailler en collaboration pour pouvoir faire face aux problèmes croissants du trafic faunique dans la ville et ses environs.