Le directeur général de l’ENAM, Bertrand Pierre Soumbou Angoula (à gauche) et Martial Valery Zang (à droite), le président de la Commission technique de réhabilitation (CTR).
Créée en 1959, l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) est l’une des plus vielles institutions de formation du Cameroun, ce qui justifie une certaine vétusté que certaines de ses installations accusent. Face à cela, depuis l’année 2019, l’Ecole a entrepris auprès du ministère des Finances, des démarches en vue de son admission en contrat plan. Ceci après la préparation du plan de restructuration il y a quelques années, mais qui malheureusement n’a jamais été conduit à son terme.
C’est dans la salle des Actes de l’Institution que la cérémonie de présentation du contrat d’objectifs minimum entre l’Etat du Cameroun et l’ENAM a eu lieu le 26 février 2020 dernier à Yaoundé. Elle était présidée par le directeur général Bertrand Pierre Soumbou Angoula, en présence de Martial Valery Zang, le président de la Commission technique de réhabilitation (CTR). Dans la présentation faite par ce dernier, l’on apprendra que l’Etat du Cameroun, représenté par le ministère des Finances et le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, a décidé de dégager une enveloppe de 1,5 milliard de FCFA en faveur de l’ENAM pour la réalisation d’un certain nombre de travaux et l’acquisition du matériel roulant. Ce contrat a une durée d’un an et modulable en fonction des difficultés rencontrées. Par ailleurs, un comité de suivi Minfi-Minepat-ENAM est mis en place pour assurer la mise en œuvre du contrat.
Quatre projets prioritaires
Le contrat d’objectifs minimum ainsi signé constitue un premier pas vers l’objectif final qui est le contrat plan. Il faut dire que dans les procédures de réhabilitation des entreprises mises en œuvre par l’Etat, deux mécanismes juridiques sont prévus : le contrat d’objectifs minimum qui a une durée annuelle et qui est assis sur une mémoire de dépenses, et le contrat plan portant sur un plan de restructuration ou de réhabilitation.
Les quatre projets prioritaires du contrat portent sur : la transformation de l’amphithéâtre plein air en un amphithéâtre couvert, la réhabilitation du grand Amphi ; la réhabilitation du bâtiment administratif et des bâtiments pédagogiques ; la construction d’un bâtiment R+7 destiné à la section Common Law, la nouvelle section ouverte à l’ENAM suite aux mesures visant à résoudre la crise anglophone ; le quatrième projet porte sur l’acquisition du matériel roulant au profit des élèves, étant donné que l’ENAM, dans ses activités de formation, organise des visites d’entreprises et descentes sur le terrain. Il est donc question d’acquérir deux bus pour un coût de 110 millions de FCFA.
Il faut rappeler que dès son arrivée aux affaires, l’actuel directeur général de l’ENAM Bertrand Pierre Soumbou Angoula a relancé la procédure d’admission en contrat-plan, mais qui malheureusement, du fait de l’introduction tardive de la demande, a d’abord conduit à la conclusion d’un contrat d’objectifs minimum, pour l’année 2020, le temps que l’on ficelle mieux le contrat-plan qui lui s’étend sur plusieurs années. Il y a en tout 54 projets qui ont été recensés par l’ENAM et qui rentrent dans le cadre de sa réhabilitation globale, avec pour objectif d’accroitre la performance générale de l’Institution.
C’est dans la salle des Actes de l’Institution que la cérémonie de présentation du contrat d’objectifs minimum entre l’Etat du Cameroun et l’ENAM a eu lieu le 26 février 2020 dernier à Yaoundé. Elle était présidée par le directeur général Bertrand Pierre Soumbou Angoula, en présence de Martial Valery Zang, le président de la Commission technique de réhabilitation (CTR). Dans la présentation faite par ce dernier, l’on apprendra que l’Etat du Cameroun, représenté par le ministère des Finances et le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, a décidé de dégager une enveloppe de 1,5 milliard de FCFA en faveur de l’ENAM pour la réalisation d’un certain nombre de travaux et l’acquisition du matériel roulant. Ce contrat a une durée d’un an et modulable en fonction des difficultés rencontrées. Par ailleurs, un comité de suivi Minfi-Minepat-ENAM est mis en place pour assurer la mise en œuvre du contrat.
Quatre projets prioritaires
Le contrat d’objectifs minimum ainsi signé constitue un premier pas vers l’objectif final qui est le contrat plan. Il faut dire que dans les procédures de réhabilitation des entreprises mises en œuvre par l’Etat, deux mécanismes juridiques sont prévus : le contrat d’objectifs minimum qui a une durée annuelle et qui est assis sur une mémoire de dépenses, et le contrat plan portant sur un plan de restructuration ou de réhabilitation.
Les quatre projets prioritaires du contrat portent sur : la transformation de l’amphithéâtre plein air en un amphithéâtre couvert, la réhabilitation du grand Amphi ; la réhabilitation du bâtiment administratif et des bâtiments pédagogiques ; la construction d’un bâtiment R+7 destiné à la section Common Law, la nouvelle section ouverte à l’ENAM suite aux mesures visant à résoudre la crise anglophone ; le quatrième projet porte sur l’acquisition du matériel roulant au profit des élèves, étant donné que l’ENAM, dans ses activités de formation, organise des visites d’entreprises et descentes sur le terrain. Il est donc question d’acquérir deux bus pour un coût de 110 millions de FCFA.
Il faut rappeler que dès son arrivée aux affaires, l’actuel directeur général de l’ENAM Bertrand Pierre Soumbou Angoula a relancé la procédure d’admission en contrat-plan, mais qui malheureusement, du fait de l’introduction tardive de la demande, a d’abord conduit à la conclusion d’un contrat d’objectifs minimum, pour l’année 2020, le temps que l’on ficelle mieux le contrat-plan qui lui s’étend sur plusieurs années. Il y a en tout 54 projets qui ont été recensés par l’ENAM et qui rentrent dans le cadre de sa réhabilitation globale, avec pour objectif d’accroitre la performance générale de l’Institution.