Le nombre de personnes arrêtées pour trafic d'écailles de pangolin est croissant.
Les deux personnes, âgés entre 37 et 39 ans ont été trouvés en train de vendre plus de 70 kg d'écailles de pangolin au quartier Mekalat à Ebolowa, dans la région du Sud. Sur les lieux, ils ont soigneusement caché les sacs d’écailles de pangolin, mais les écailles ont été découvertes par les agents du ministère des Forêts et de la Faune. L'opération a été réalisée par la délégation régionale des forêts et de la faune de la région du Sud, avec l'assistance technique de Last Great Ape Organisation (Laga).
Selon des sources anonymes bien introduites dans cette affaire, les deux trafiquants ont travaillé très longtemps avec un ressortissant nigérian qui achetait et exportait régulièrement des écailles de pangolin. Ils avaient également un réseau de trafiquants à petite échelle répandu autour des villages près des localités de Djoum et de Mvangan. Ils parcouraient de longues distances pour collectionner des petites quantités d’écailles et lorsque celles-ci devenaient importantes, ils les vendaient à un plus gros trafiquant. Leur activité s'étend à travers le Gabon et le Congo et se poursuit depuis un certain nombre d'années. Cette opération vient à la suite d’une autre, effectuée la veille et qui a abouti à l'arrestation de deux trafiquants d'ivoire à Yaoundé par des agents de la faune, assistés une fois de plus par l’Ong Laga.
Ces arrestations s'inscrivent dans le cadre des efforts concertés du gouvernement pour la mise en application de la loi faunique. Le commerce illégal d'écailles de pangolin est en train d'émerger, à l'instar du commerce illégal de l'ivoire, comme une menace sérieuse à la survie des pangolins. Plusieurs tonnes d'écailles ont été saisies pour mettre un terme à ce phénomène. En février dernier, le gouvernement camerounais a détruit trois des huit tonnes d'écailles de pangolin déjà saisies et stockées. Au cours de ces dernières années, le nombre de personnes arrêtées pour le trafic d'écailles de pangolin est resté croissant, ce qui indique une augmentation rapide du commerce illicite. Cela attire peu à peu l'attention sur le sort du pangolin qui est considéré comme le mammifère le plus victime de trafic dans le monde. Plusieurs tonnes de pangolins ont également été saisies en Asie, avec pour origine toujours l'Afrique, et particulier l'Afrique centrale et le Cameroun.
Le Cameroun abrite trois espèces de pangolins, parmi lesquelles : le pangolin à longue queue, le pangolin des arbres et le pangolin géant. Ils font tous partie de la classe A qui offre une protection maximale aux espèces sauvages menacées d'extinction dans le pays. La première audience de cette affaire contre les deux trafiquants d’écailles de pangolins mis en détention a été fixée au 17 octobre. Ils sont inculpés pour les faits de détention, de circulation et de commercialisation illégales des trophées d’espèces intégralement protégées. Et selon la loi de 1994 sur la faune adoptée au Cameroun, ils sont également présumés être les auteurs de l’abattage de ces espèces.
Selon des sources anonymes bien introduites dans cette affaire, les deux trafiquants ont travaillé très longtemps avec un ressortissant nigérian qui achetait et exportait régulièrement des écailles de pangolin. Ils avaient également un réseau de trafiquants à petite échelle répandu autour des villages près des localités de Djoum et de Mvangan. Ils parcouraient de longues distances pour collectionner des petites quantités d’écailles et lorsque celles-ci devenaient importantes, ils les vendaient à un plus gros trafiquant. Leur activité s'étend à travers le Gabon et le Congo et se poursuit depuis un certain nombre d'années. Cette opération vient à la suite d’une autre, effectuée la veille et qui a abouti à l'arrestation de deux trafiquants d'ivoire à Yaoundé par des agents de la faune, assistés une fois de plus par l’Ong Laga.
Ces arrestations s'inscrivent dans le cadre des efforts concertés du gouvernement pour la mise en application de la loi faunique. Le commerce illégal d'écailles de pangolin est en train d'émerger, à l'instar du commerce illégal de l'ivoire, comme une menace sérieuse à la survie des pangolins. Plusieurs tonnes d'écailles ont été saisies pour mettre un terme à ce phénomène. En février dernier, le gouvernement camerounais a détruit trois des huit tonnes d'écailles de pangolin déjà saisies et stockées. Au cours de ces dernières années, le nombre de personnes arrêtées pour le trafic d'écailles de pangolin est resté croissant, ce qui indique une augmentation rapide du commerce illicite. Cela attire peu à peu l'attention sur le sort du pangolin qui est considéré comme le mammifère le plus victime de trafic dans le monde. Plusieurs tonnes de pangolins ont également été saisies en Asie, avec pour origine toujours l'Afrique, et particulier l'Afrique centrale et le Cameroun.
Le Cameroun abrite trois espèces de pangolins, parmi lesquelles : le pangolin à longue queue, le pangolin des arbres et le pangolin géant. Ils font tous partie de la classe A qui offre une protection maximale aux espèces sauvages menacées d'extinction dans le pays. La première audience de cette affaire contre les deux trafiquants d’écailles de pangolins mis en détention a été fixée au 17 octobre. Ils sont inculpés pour les faits de détention, de circulation et de commercialisation illégales des trophées d’espèces intégralement protégées. Et selon la loi de 1994 sur la faune adoptée au Cameroun, ils sont également présumés être les auteurs de l’abattage de ces espèces.