Depuis 2003, le gouvernement du Cameroun a signé 15 accords de subvention avec le Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ces accords dont sept pour le Vih, cinq pour le paludisme et trois pour la tuberculose étaient d’un montant de près de 198 milliards de Fcfa, en termes de contrepartie pour le pays. Conformément à la politique d’allocation du Fonds Mondial, pour accéder à la totalité du montant qui lui est alloué pour la période 2018-2020, le pays doit respecter les exigences de cofinancement. Pour la période 2018-2020, quatre nouveaux accords d’une enveloppe globale de 108 milliards ont été signés entre le Fonds Mondial et le gouvernement du Cameroun.
En effet, le versement de 20% de la somme allouée par le Fonds Mondial pour chaque composante de maladie est subordonné à une augmentation du co-financement du programme de lutte contre la maladie et/ou des investissements en faveur des systèmes de santé, résilients et pérennes, au-delà du niveau d’investissement effectué par le gouvernement pendant la période précédente.
«Cet atelier émane de l’engagement de la société civile à sensibiliser les communautés sur la problématique du financement domestique de la santé », a rappelé le président du conseil d’administration de l’Association Affirmative Action (ACT), Vondab Tentchimou Rostand, à l’ouverture des travaux. Cette Association organise le séminaire grâce à un financement du Pnud à travers Onu-Sida et en collaboration avec le CCM Cameroon, représenté par sa vice-présidente, Mme Nancy Bolima. Il faut dire qu’à ce jour, l’on observe un retard du gouvernement camerounais à verser la totalité de ses fonds de contrepartie. Ce retard est d’autant plus inquiétant qu’il fait courir des risques d’interruptions des traitements qui auront des répercussions sur la santé des populations, notamment celles qui sont hautement à risques comme les femmes, les personnes vivant avec le Vih et les jeunes adolescents.
L’atelier de Yaoundé visait donc à sensibiliser les médias et les organisations de la société civile sur les enjeux du Fonds Mondial, de l’urgence d’honorer la contrepartie du Cameroun et d’élaborer un plan d’action communautaire pour renforcer les actions de plaidoyer déjà engagées pour honorer les fonds de contrepartie du Cameroun (20%). Quant au Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), il appuie la demande de la société civile et s’active afin que le Cameroun puisse mobiliser les ressources nécessaires. Déjà, une sonnette d’alarme a été tirée par les organisations de la société civile le 27 juin 2019, à l’issue de la consultation multipartite nationale pour l’élaboration et l’adoption du plan de réponse globale aux obstacles liées aux droits humains qui entravent l’accès aux services de lutte contre le Vih et la tuberculose.
A titre de rappel, l’épidémie de Vih au Cameroun est généralisée, se distinguant par une prévalence moyenne du Vih de 3,8% dans la population des 15-49 ans, avec un nombre de personnes vivant avec le Vih en 2016 évaluée à 560 000. Une cinquantaine de participants, parmi lesquels, des institutionnels, des journalistes, des influenceurs web, la société civile, des bénéficiaires et des programmes nationaux de lutte contre le Vih, la tuberculose et le paludisme, ont assisté à cet atelier.
En effet, le versement de 20% de la somme allouée par le Fonds Mondial pour chaque composante de maladie est subordonné à une augmentation du co-financement du programme de lutte contre la maladie et/ou des investissements en faveur des systèmes de santé, résilients et pérennes, au-delà du niveau d’investissement effectué par le gouvernement pendant la période précédente.
«Cet atelier émane de l’engagement de la société civile à sensibiliser les communautés sur la problématique du financement domestique de la santé », a rappelé le président du conseil d’administration de l’Association Affirmative Action (ACT), Vondab Tentchimou Rostand, à l’ouverture des travaux. Cette Association organise le séminaire grâce à un financement du Pnud à travers Onu-Sida et en collaboration avec le CCM Cameroon, représenté par sa vice-présidente, Mme Nancy Bolima. Il faut dire qu’à ce jour, l’on observe un retard du gouvernement camerounais à verser la totalité de ses fonds de contrepartie. Ce retard est d’autant plus inquiétant qu’il fait courir des risques d’interruptions des traitements qui auront des répercussions sur la santé des populations, notamment celles qui sont hautement à risques comme les femmes, les personnes vivant avec le Vih et les jeunes adolescents.
L’atelier de Yaoundé visait donc à sensibiliser les médias et les organisations de la société civile sur les enjeux du Fonds Mondial, de l’urgence d’honorer la contrepartie du Cameroun et d’élaborer un plan d’action communautaire pour renforcer les actions de plaidoyer déjà engagées pour honorer les fonds de contrepartie du Cameroun (20%). Quant au Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), il appuie la demande de la société civile et s’active afin que le Cameroun puisse mobiliser les ressources nécessaires. Déjà, une sonnette d’alarme a été tirée par les organisations de la société civile le 27 juin 2019, à l’issue de la consultation multipartite nationale pour l’élaboration et l’adoption du plan de réponse globale aux obstacles liées aux droits humains qui entravent l’accès aux services de lutte contre le Vih et la tuberculose.
A titre de rappel, l’épidémie de Vih au Cameroun est généralisée, se distinguant par une prévalence moyenne du Vih de 3,8% dans la population des 15-49 ans, avec un nombre de personnes vivant avec le Vih en 2016 évaluée à 560 000. Une cinquantaine de participants, parmi lesquels, des institutionnels, des journalistes, des influenceurs web, la société civile, des bénéficiaires et des programmes nationaux de lutte contre le Vih, la tuberculose et le paludisme, ont assisté à cet atelier.