Un groupe de chefs traditionnels au cours du Festival Mvet Oyeng 2019 à Ambam, région du Sud Cameroun.
Ce collège, après examen minutieux des différents profils, retiendra celui qui sort naturellement du lot. Ce prêtre extraordinaire est désigné de façon unanime et consensuelle « Nnom Ngui’i ». Ce dernier est chargé de protéger la société, de jour comme de nuit. Pour remplir cette mission « divine », on en fait le réceptacle de tout le « potestat et l’omniscience ». Ces pouvoirs lui permettent de repérer et de neutraliser toute attaque surnaturelle malveillante, par le biais de la sorcellerie négative, à plusieurs kilomètres à la ronde. A l'instant où ce dessein malin est prémédité, il le pressent. De même, il avait la faculté de scanner les hommes et repérer les sortilèges mauvais, les totems négatifs. Lorsque ce dessein malfaisant était établi, il accordait un délai de rétractation. Il faisait circuler le message ou mise en garde suivante : « Quiconque a en sa possession un objet malfaisant est sommé de le ramener ». Faute de quoi, une mort aussi atroce que spectaculaire, lui était réservée.
C'est ainsi qu'il pouvait arriver que le malfaisant soit retrouvé sur l'agora (grande place du village) totalement éventré. Le « Nnom Ngui’i » seul avait ce pouvoir punitif. Outre l'omniscience, le « Nnom ngui’i » avait la faculté de téléportation « Toutes ces facultés paranormales, lui étaient transmises et il en était le garant. Petite précision fort importante. Son alter ego féminin était le « Mevoungou ». Cette confrérie des femmes était constituée le plus souvent de femmes ménopausées.
Partant du postulat de l'omniscience du « Nnom Ngui’i », comment comprendre l’obsession de certains pour la pratique de la sorcellerie négative. Celle qui consiste à détruire tous ses semblables pour au final se retrouver comme Pirrhus (Pirrhus de la sorcellerie). Comment comprendre que les mêmes malfaisants congénitaux parcours le globe à la recherche effrénée et tout aussi obsessionnelle de « sortilèges mauvais et autres « totem négatifs ».
Les sociétés Ekang-Beti
Ne serait-il pas plus judicieux pour ces apprentis-sorciers, au lieu de miser sur l’endormissement chimérique du Nnom Nguii, de faire plutôt œuvre de repentance. Le risque pour eux étant de se retrouver « au carrefour de la grande place du village avec tous l'intérieur du ventre, c’est à dire les intestins, les poumons broyés et mis de côté » bannis de la société. Nnom Ngui’i fort de sa « puissance surnaturelle » devrait être abordé avec « stupeur et tremblement » (en référence au best-seller éponyme d’Amélie Nothomb, dans lequel elle écrivait que l'ancien protocole impérial nippon stipulait qu'on devait s'adresser à l'empereur avec « stupeur et tremblement »).
De nos jours chez les Ekang-Beti règne l'imposture. Des roturiers entrés par effraction chez les seigneurs se prennent pour ce qu'ils ne sont pas à savoir des « Nnti ». Jadis dans les sociétés Ekang-Beti un Nti devait réunir à lui tout seul certaines qualités-être un animal social, toujours en osmose avec les siens. -être à l’écoute de la voix de la sagesse (Fek) mais aussi des sages (Bevamba). -être large. -être un grand orateur. Cette espèce est malheureusement en voie d’extinction, supplantée par « une faune interlope » qui se distingue par un nombrilisme destructeur, exacerbée par un ego surdimensionné de dernier de la classe, dopée à l'aigreur et en quête perpétuelle d'une reconnaissance sociale qui passe par le massacre des spectateurs de cette représentation' tout aussi macabre. Seuls des sorciers, des apprentis-sorciers peuvent pratiquer au quotidien cette anthropophagie, à laquelle nous assistons (pratique qui consiste à la consommation de la chair humaine). Il s'agit d'une forme de cannibalisme mais concernant exclusivement l'espèce humaine.
On en « distingue l'endo cannibalisme funéraire qui consiste à manger les membres de son propre groupe humain et l'exo cannibalisme guerrier qui consiste à manger des membres d'un autre groupe humain ». Les Occidentaux considèrent cette pratique comme un signe de « folie », alors que dans d'autres cultures elle est perçue « comme un acte d'humiliation pour la personne dépecée et sa famille ».Dans d'autres cas, elle est considérée comme « une volonté de s'approprier une partie de quelqu'un ». A l'instar des Magyars (Hongrois) qui étaient réputés boire le sang et consommer la chair humaine, avec une touche de « finesse » la dévoration du « cœur des ennemis pour s'approprier leurs forces ».
Usurpateurs anthropophages
Précisons que l'anthropophagie à laquelle nous faisons allusion est « symbolique ». Nos malfaisants jusqu'à preuve du contraire ne consomme pas à proprement parler de la chair humaine physique mais « spirituelle » le résultat en étant identiques. En lieu et place de cadavre, nous voyons des êtres totalement « zombifiés ». Il s'agit en fait d'une métaphore. Par contre, la pratique d'une forme de sexualité tantrique est bien réelle.
Le tantrisme est un mot sanskrit signifiant : « tisser ensemble ». Les adeptes de la méditation hindouiste et bouddhique utilisent « la métaphore de l'union sexuelle pour décrire l'union entre le physique et le spirituel ». Pierre Feuga professeur de yoga à Paris décrit le tantrisme comme : « une voie de transmission intégrale de l'être humain », qui « ouvre l'esprit, les sens, les chakras ». Cela permettrait à la réalité et à la vérité de se réaliser dans et par le corps ».
C'est en fait « une approche mystique et spirituelle d'un phénomène naturel : le sexe ». Pour Adeline Journet, le tantrisme serait par conséquent « le lien capable de mettre en relation l'homme et les Dieux ...il est le lien entre l'esprit et la nature, entre la terre et les cieux ». Elle ajoute qu'il est « purement magique et s'appuie sur la connaissance intuitive des forces naturelles ». Conséquence logique l'énergie sexuelle cesse d’être un tabou comme c'est le cas dans les principales religions monothéistes (Christianisme, Judaïsme, Islam) pour devenir à travers des techniques « un moteur d'élévation ». En d'autres termes, un initié peut, en pratiquant la sexualité tantrique, aspirer toute l'énergie de sa/son partenaire. Ceci explique la prédation sexuelle compulsive que pratiquent ces malfaisants. Ils sévissent partout en commençant à l’extérieur et pour finir dans leur cercle « amical » et familial. Ainsi ils tuent au sens propre et au figuré.
La finalité, être les seuls à exister, ils détruisent tout sur leur passage. Après avoir détruit les plus brillants, ils vont promouvoir les médiocres. La promotion de la médiocratie les rassure car comme le disait justement un observateur averti de ce cirque, 1+0 égal toujours 1. Pour être les seuls coqs de la basse-cour, ils tuent au sens propre comme figuré, tout mâle qu'ils trouveront sur leurs chemins. Ce genre de personnage est dopé à l’aigreur, en veut au monde entier et se réserve pour seul thérapie que la malfaisance. Cette situation nous rappelle l'ivresse du pouvoir que dénonça Staline, en mars 1930 dans un article paru dans la PRAVDA. Cet article habituellement traduit en français par « Le vertige du succès » fût l'occasion pour Staline de dénoncer le dévoiement et les excès des cadres russes durant les campagnes de collectivisation de l'agriculture. Où sont passés ces seigneurs qui faisaient la fierté du peuple Ekang (les NTI). Faites entrer les seigneurs, les vrais et exit les usurpateurs anthropophages.
C'est ainsi qu'il pouvait arriver que le malfaisant soit retrouvé sur l'agora (grande place du village) totalement éventré. Le « Nnom Ngui’i » seul avait ce pouvoir punitif. Outre l'omniscience, le « Nnom ngui’i » avait la faculté de téléportation « Toutes ces facultés paranormales, lui étaient transmises et il en était le garant. Petite précision fort importante. Son alter ego féminin était le « Mevoungou ». Cette confrérie des femmes était constituée le plus souvent de femmes ménopausées.
Partant du postulat de l'omniscience du « Nnom Ngui’i », comment comprendre l’obsession de certains pour la pratique de la sorcellerie négative. Celle qui consiste à détruire tous ses semblables pour au final se retrouver comme Pirrhus (Pirrhus de la sorcellerie). Comment comprendre que les mêmes malfaisants congénitaux parcours le globe à la recherche effrénée et tout aussi obsessionnelle de « sortilèges mauvais et autres « totem négatifs ».
Les sociétés Ekang-Beti
Ne serait-il pas plus judicieux pour ces apprentis-sorciers, au lieu de miser sur l’endormissement chimérique du Nnom Nguii, de faire plutôt œuvre de repentance. Le risque pour eux étant de se retrouver « au carrefour de la grande place du village avec tous l'intérieur du ventre, c’est à dire les intestins, les poumons broyés et mis de côté » bannis de la société. Nnom Ngui’i fort de sa « puissance surnaturelle » devrait être abordé avec « stupeur et tremblement » (en référence au best-seller éponyme d’Amélie Nothomb, dans lequel elle écrivait que l'ancien protocole impérial nippon stipulait qu'on devait s'adresser à l'empereur avec « stupeur et tremblement »).
De nos jours chez les Ekang-Beti règne l'imposture. Des roturiers entrés par effraction chez les seigneurs se prennent pour ce qu'ils ne sont pas à savoir des « Nnti ». Jadis dans les sociétés Ekang-Beti un Nti devait réunir à lui tout seul certaines qualités-être un animal social, toujours en osmose avec les siens. -être à l’écoute de la voix de la sagesse (Fek) mais aussi des sages (Bevamba). -être large. -être un grand orateur. Cette espèce est malheureusement en voie d’extinction, supplantée par « une faune interlope » qui se distingue par un nombrilisme destructeur, exacerbée par un ego surdimensionné de dernier de la classe, dopée à l'aigreur et en quête perpétuelle d'une reconnaissance sociale qui passe par le massacre des spectateurs de cette représentation' tout aussi macabre. Seuls des sorciers, des apprentis-sorciers peuvent pratiquer au quotidien cette anthropophagie, à laquelle nous assistons (pratique qui consiste à la consommation de la chair humaine). Il s'agit d'une forme de cannibalisme mais concernant exclusivement l'espèce humaine.
On en « distingue l'endo cannibalisme funéraire qui consiste à manger les membres de son propre groupe humain et l'exo cannibalisme guerrier qui consiste à manger des membres d'un autre groupe humain ». Les Occidentaux considèrent cette pratique comme un signe de « folie », alors que dans d'autres cultures elle est perçue « comme un acte d'humiliation pour la personne dépecée et sa famille ».Dans d'autres cas, elle est considérée comme « une volonté de s'approprier une partie de quelqu'un ». A l'instar des Magyars (Hongrois) qui étaient réputés boire le sang et consommer la chair humaine, avec une touche de « finesse » la dévoration du « cœur des ennemis pour s'approprier leurs forces ».
Usurpateurs anthropophages
Précisons que l'anthropophagie à laquelle nous faisons allusion est « symbolique ». Nos malfaisants jusqu'à preuve du contraire ne consomme pas à proprement parler de la chair humaine physique mais « spirituelle » le résultat en étant identiques. En lieu et place de cadavre, nous voyons des êtres totalement « zombifiés ». Il s'agit en fait d'une métaphore. Par contre, la pratique d'une forme de sexualité tantrique est bien réelle.
Le tantrisme est un mot sanskrit signifiant : « tisser ensemble ». Les adeptes de la méditation hindouiste et bouddhique utilisent « la métaphore de l'union sexuelle pour décrire l'union entre le physique et le spirituel ». Pierre Feuga professeur de yoga à Paris décrit le tantrisme comme : « une voie de transmission intégrale de l'être humain », qui « ouvre l'esprit, les sens, les chakras ». Cela permettrait à la réalité et à la vérité de se réaliser dans et par le corps ».
C'est en fait « une approche mystique et spirituelle d'un phénomène naturel : le sexe ». Pour Adeline Journet, le tantrisme serait par conséquent « le lien capable de mettre en relation l'homme et les Dieux ...il est le lien entre l'esprit et la nature, entre la terre et les cieux ». Elle ajoute qu'il est « purement magique et s'appuie sur la connaissance intuitive des forces naturelles ». Conséquence logique l'énergie sexuelle cesse d’être un tabou comme c'est le cas dans les principales religions monothéistes (Christianisme, Judaïsme, Islam) pour devenir à travers des techniques « un moteur d'élévation ». En d'autres termes, un initié peut, en pratiquant la sexualité tantrique, aspirer toute l'énergie de sa/son partenaire. Ceci explique la prédation sexuelle compulsive que pratiquent ces malfaisants. Ils sévissent partout en commençant à l’extérieur et pour finir dans leur cercle « amical » et familial. Ainsi ils tuent au sens propre et au figuré.
La finalité, être les seuls à exister, ils détruisent tout sur leur passage. Après avoir détruit les plus brillants, ils vont promouvoir les médiocres. La promotion de la médiocratie les rassure car comme le disait justement un observateur averti de ce cirque, 1+0 égal toujours 1. Pour être les seuls coqs de la basse-cour, ils tuent au sens propre comme figuré, tout mâle qu'ils trouveront sur leurs chemins. Ce genre de personnage est dopé à l’aigreur, en veut au monde entier et se réserve pour seul thérapie que la malfaisance. Cette situation nous rappelle l'ivresse du pouvoir que dénonça Staline, en mars 1930 dans un article paru dans la PRAVDA. Cet article habituellement traduit en français par « Le vertige du succès » fût l'occasion pour Staline de dénoncer le dévoiement et les excès des cadres russes durant les campagnes de collectivisation de l'agriculture. Où sont passés ces seigneurs qui faisaient la fierté du peuple Ekang (les NTI). Faites entrer les seigneurs, les vrais et exit les usurpateurs anthropophages.