Les observateurs de l'Union Européenne et du barreau américain suivent de près l'affaire qui peut faire tourner la page au Cameroun
Les six présumés « rebelles » sont arrivés mardi,en rang serré ,dès les premières heures de la matinée ; pour prendre part à la première audience du procès de « manifestation illégale et rébellion » au Tpi du centre administratif de Yaoundé. Jean Marc-Bikoko,point focal national du réseau Dynamique Citoyenne,coordinateur de la plateforme d’information et d’action sur la dette du Cameroun était là avec les cinq autres co-accusés. « le moral de la troupe est au beau fixe !Nous sommes séreins ! Nous ne nous reprochons de rien et ne connaissons même pas le plaignant.Peut-être que c’est l’État » ; a déclaré Jean-Marc Bikoko au correspondant d’Alwihdainfo ; quelques minutes avant son entrée à la salle d’audience numéro deux du tribunal de première instance de yaoundé ; centre administratif. Une salle d’audience prise d’assaut par les journalistes,les observateurs de l’Union Européenne,du barreau américain et les populations venues en masse pour soutenir les membres de Dynamique Citoyenne et le journaliste François Fogno Fotso.Les accusés qui risquent plus de quatre ans de prison ferme avec de lourdes amendes bénéficient du soutien d’un collège d’avocats conduit par Me Emmanuel Edou,avocat au barreau du Cameroun et Conseiller à la court pénale internationale(CPI). Me Emmanuel Edou est assisté de Me Moualal,avocat à Douala et Me Sim Emmanuel,par ailleurs vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) ; parti politique de l’opposition camerounaise.
On se rappelle que Jean-Marc Bikoko et sa troupe avait été brutalement arrêtés le 15 septembre 2015, pendant qu’ils prenaient part à un « atelier de lancement de la campagne « Tournons la Page au Cameroun ». D’après Me Emmanuel Edou,avocat des accusés : « le sous-préfet de Yaoundé 2ème était venu au Palais des sports où se tenait les manifestations à l’occasion de la journée internationale de la démocratie,interdire le colloque.Par la suite,les policiers ont investi les lieux et arrêtés les participants ». Conduits de force sous forte escorte policière au commissariat central N°1 de Yaoundé, ils seront par la suite transférés dans un camp de formation policière où ils y séjourneront pendant neuf jours avant d’être libérés pour comparaitre libre sur des faits de « manifestation illégale et rébellion ».
Mardi 28 octobre 2015, la première audience a durée moins de cinq minutes ,juste le temps pour la présidente du tribunal d’appeler les accusés et de reporter la cause au 23 décembre 2015 pour l’ouverture des débats. « Jean-Marc Bikoko n’avait pas obtenu l’autorisation de tenir la manifestation » ; a déclaré à Alwihdainfo ;le sous-préfet de Yaoundé 2ème.
On se rappelle que Jean-Marc Bikoko et sa troupe avait été brutalement arrêtés le 15 septembre 2015, pendant qu’ils prenaient part à un « atelier de lancement de la campagne « Tournons la Page au Cameroun ». D’après Me Emmanuel Edou,avocat des accusés : « le sous-préfet de Yaoundé 2ème était venu au Palais des sports où se tenait les manifestations à l’occasion de la journée internationale de la démocratie,interdire le colloque.Par la suite,les policiers ont investi les lieux et arrêtés les participants ». Conduits de force sous forte escorte policière au commissariat central N°1 de Yaoundé, ils seront par la suite transférés dans un camp de formation policière où ils y séjourneront pendant neuf jours avant d’être libérés pour comparaitre libre sur des faits de « manifestation illégale et rébellion ».
Mardi 28 octobre 2015, la première audience a durée moins de cinq minutes ,juste le temps pour la présidente du tribunal d’appeler les accusés et de reporter la cause au 23 décembre 2015 pour l’ouverture des débats. « Jean-Marc Bikoko n’avait pas obtenu l’autorisation de tenir la manifestation » ; a déclaré à Alwihdainfo ;le sous-préfet de Yaoundé 2ème.
Le journaliste François Fogno Fotso se dit sérein !