La société Eneo est disposée à collaborer afin d’accélérer l’accès à l’électricité dans les zones rurales, au moyen de la production décentralisée.
Effectivement, c'est le cas de la dire : le soleil se lève à l’Est. En effet, dans une note d’information rendue publique le 30 juillet dernier, Eneo Cameroon annonce la mise en service le 27 juillet, à Lomié, région de l’Est, de sa deuxième centrale photovoltaïque, après Djoum en fin 2017. Pourvu de 386 panneaux, le parc solaire hybride de Lomié est doté d’une capacité de 125 kilowatts crête (kWc) et construite sur près de 2000 m² de superficie. Il a un fonctionnement découplé du réseau en journée, de 07h à 18h. Et de 18h à 21h30, la centrale thermique prend le relai, permettant ainsi aux batteries de se recharger.
C’est une centrale avec stockage, disposant d’onduleurs chargeurs qui créent la tension et la fréquence nécessaires pour générer de l’énergie de manière indépendante, même en cas d’indisponibilité de la centrale thermique. L’installation permet d’alimenter en continue, et en totalité, le cœur de la ville qui dispose d’une charge en heure de pointe de 90 à 95 kW.
Outre la contribution à la réduction des émissions des gaz à effet de serre, l'objectif d’Eneo est d'offrir un service de meilleure qualité que celui d’un système classique basé sur une source unique, d'amortir l'impact de la hausse des prix des carburants, et de réduire les coûts d'exploitation. L’hybridation constitue pour les régions isolées, une opportunité d’accéder à l'eau potable, à des soins de santé de base, à l'éducation et à d'autres services essentiels qui dépendent fortement de l'électricité.
Pour Eric Mansuy, directeur général d’Eneo Cameroon, « Nous sommes disposés à collaborer avec les acteurs qui s’intéressent à la filière, afin d’accélérer l’accès à l’électricité dans les zones rurales au moyen de la production décentralisée… ». Il rappelle que le projet qui s’inscrit dans le Programme Solaire d’Eneo a lancé par ailleurs un appel d’offres pour les études et la construction de parcs similaires sur neuf sites (Banyo, Bertoua, Garoua-Boulai, Kousseri, Moloundou, Poli, Touboro, Yokadouma et Yoko), avec chacun, une centrale thermique isolée. Et selon Chebienka Leslie Langsi, directeur central de la production d’Eneo Cameroon, « depuis la mise en service du parc solaire, la centrale thermique a vu ses quantités d’énergie injectées diminuer, passant de 100% à environ 78%, d’où une contribution à hauteur de 22% du solaire dans l’alimentation de la ville».
Dans le Grand Nord du pays, Eneo a signé avec un consortium de développeurs, un protocole d’accord pour la construction de deux centrales photovoltaïques au sol, d’une puissance de 25 MWc (10 à Guider et 15 à Maroua). Les études environnementales ont déjà été réalisées et les indemnisations des riverains des sites en cours. Malheureusement, la pandémie du Covid-19 a impacté le calendrier de mise en œuvre, mais les efforts sont faits pour assurer l’installation de ces parcs en 2021.
Au Cameroun, l’augmentation de la production électrique se heurte souvent aux limites physiques des réseaux de transport et de distribution. Une partie du territoire, notamment à l’Est et le Grand Nord, est alimentée par des réseaux non interconnectés, les villes et les villages sont alimentés à partir des centrales autonomes. En matière d’énergies renouvelables, les efforts devraient porter sur ces zones, pour améliorer la couverture.
C’est une centrale avec stockage, disposant d’onduleurs chargeurs qui créent la tension et la fréquence nécessaires pour générer de l’énergie de manière indépendante, même en cas d’indisponibilité de la centrale thermique. L’installation permet d’alimenter en continue, et en totalité, le cœur de la ville qui dispose d’une charge en heure de pointe de 90 à 95 kW.
Outre la contribution à la réduction des émissions des gaz à effet de serre, l'objectif d’Eneo est d'offrir un service de meilleure qualité que celui d’un système classique basé sur une source unique, d'amortir l'impact de la hausse des prix des carburants, et de réduire les coûts d'exploitation. L’hybridation constitue pour les régions isolées, une opportunité d’accéder à l'eau potable, à des soins de santé de base, à l'éducation et à d'autres services essentiels qui dépendent fortement de l'électricité.
Pour Eric Mansuy, directeur général d’Eneo Cameroon, « Nous sommes disposés à collaborer avec les acteurs qui s’intéressent à la filière, afin d’accélérer l’accès à l’électricité dans les zones rurales au moyen de la production décentralisée… ». Il rappelle que le projet qui s’inscrit dans le Programme Solaire d’Eneo a lancé par ailleurs un appel d’offres pour les études et la construction de parcs similaires sur neuf sites (Banyo, Bertoua, Garoua-Boulai, Kousseri, Moloundou, Poli, Touboro, Yokadouma et Yoko), avec chacun, une centrale thermique isolée. Et selon Chebienka Leslie Langsi, directeur central de la production d’Eneo Cameroon, « depuis la mise en service du parc solaire, la centrale thermique a vu ses quantités d’énergie injectées diminuer, passant de 100% à environ 78%, d’où une contribution à hauteur de 22% du solaire dans l’alimentation de la ville».
Dans le Grand Nord du pays, Eneo a signé avec un consortium de développeurs, un protocole d’accord pour la construction de deux centrales photovoltaïques au sol, d’une puissance de 25 MWc (10 à Guider et 15 à Maroua). Les études environnementales ont déjà été réalisées et les indemnisations des riverains des sites en cours. Malheureusement, la pandémie du Covid-19 a impacté le calendrier de mise en œuvre, mais les efforts sont faits pour assurer l’installation de ces parcs en 2021.
Au Cameroun, l’augmentation de la production électrique se heurte souvent aux limites physiques des réseaux de transport et de distribution. Une partie du territoire, notamment à l’Est et le Grand Nord, est alimentée par des réseaux non interconnectés, les villes et les villages sont alimentés à partir des centrales autonomes. En matière d’énergies renouvelables, les efforts devraient porter sur ces zones, pour améliorer la couverture.