Tourner le dos aux « vendeurs d’illusions ».
Les mots étaient fort bien choisis à Yabassi le samedi 25 janvier 2020 à l’occasion du meeting de lancement de la campagne électorale du RDPC dans le département du Nkam. Etaient rassemblés à la place des fêtes de Yabassi, élites et personnalités politiques autour de Pierre Titi, président départemental de campagne et du ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngallè, vice-président de la Commission régionale de campagne pour le Littoral et superviseur de la campagne dans le département du Nkam.
Pour Narcisse Mouellè Kombi, ministre des Sports et de l’Education physique et président de la Commission communale de campagne de Yabassi, cette ville « est la seule à avoir fait un faux pas, un énorme faux pas en 2013. Et l’on peut faire le bilan…nous avons perdu six années…étant assis sur la table des conseils ministériels et des conseils de cabinets, et ayant sous les yeux la boussole des financements de l’économie et du développement qu’est le budget d’investissements public, je sais tout ce que Yabassi en tant qu’arrondissement et structure de l’organisation administrative et non en tant que municipalité gérée par un groupuscule, ce que Yabassi doit à l’Etat du Cameroun, doit au gouvernement, au Renouveau et au président de la République».
De tous ces investissements qui restent la preuve de la fidélité du gouvernement à ce département, l’on peut citer l’Institut universitaire des sciences halieutiques, le lycée technique agricole et surtout, l’axe routier Douala-Yabassi en cours de bitumage. Autant d’investissements qui crèvent la vue et pour lesquels les populations devraient voter pour le RDPC les yeux fermés. D’où la question de l’élite Essec qui se demande si les Nkamois sont devenus fous.
Les Nkamois sont-ils devenus fous ?
C’est la question qui est revenue plusieurs fois au cours de ce meeting de lancement de la campagne. En effet, ce département en général et la ville de Yabassi en particulier ont réussi à « donner des leçons de politique » aux théoriciens de sciences politiques en votant massivement en 2013 pour un parti politique qui n’avait ni implantation ni militants à Yabassi. Cette année, cet électorat pourrait faire plus fort en confiant les clés de la commune à un Camerounais naturalisé Français, quelqu’un dont le pays ne pourrait avoir la capacité de réclamer quoi que ce soit en cas d’une dérive quelconque. Comment décider de confier la gestion de la cité Yabassi à un parti autre que le RDPC, lorsque la route qui est en construction, l’une des plus importantes construite par le Renouveau ces dernières années, se demande le ministre Mouellè. Il est clair pour lui qu’il faut tourner le dos aux « vendeurs d’illusions et aux bonimenteurs ». Le RDPC en est si conscient que le président communal, Pierre Titi a pris sur lui de renforcer les équipes de campagne par secteurs pour plus d’efficacité.
Le ministre Jean Ernest Ngallè Bibehè, représentant du président de la commission régionale de campagne pour le RDPC, ses parents ne sont pas devenus si fous. Le neveu du coin qu’il est, pense que ce qui s’est passé en 2013 n’était en fait qu’un « égarement ». Lequel égarement devrait très vite être réparé le 9 février 2020 par un vote massif de toutes les listes RDPC aux élections municipales, le RDPC étant seule en lice pour les législatives. Et pour apporter sa contribution à l’effort de guerre, le ministre des Transports a offert une contribution de deux millions de FCFA à la commission départementale de campagne du Nkam. Vivement l’entrée en campagne effectif des équipes de campagne sur le terrain pour la bataille des idées, le choc des arguments et la comparaison des réalisations.
Pour Narcisse Mouellè Kombi, ministre des Sports et de l’Education physique et président de la Commission communale de campagne de Yabassi, cette ville « est la seule à avoir fait un faux pas, un énorme faux pas en 2013. Et l’on peut faire le bilan…nous avons perdu six années…étant assis sur la table des conseils ministériels et des conseils de cabinets, et ayant sous les yeux la boussole des financements de l’économie et du développement qu’est le budget d’investissements public, je sais tout ce que Yabassi en tant qu’arrondissement et structure de l’organisation administrative et non en tant que municipalité gérée par un groupuscule, ce que Yabassi doit à l’Etat du Cameroun, doit au gouvernement, au Renouveau et au président de la République».
De tous ces investissements qui restent la preuve de la fidélité du gouvernement à ce département, l’on peut citer l’Institut universitaire des sciences halieutiques, le lycée technique agricole et surtout, l’axe routier Douala-Yabassi en cours de bitumage. Autant d’investissements qui crèvent la vue et pour lesquels les populations devraient voter pour le RDPC les yeux fermés. D’où la question de l’élite Essec qui se demande si les Nkamois sont devenus fous.
Les Nkamois sont-ils devenus fous ?
C’est la question qui est revenue plusieurs fois au cours de ce meeting de lancement de la campagne. En effet, ce département en général et la ville de Yabassi en particulier ont réussi à « donner des leçons de politique » aux théoriciens de sciences politiques en votant massivement en 2013 pour un parti politique qui n’avait ni implantation ni militants à Yabassi. Cette année, cet électorat pourrait faire plus fort en confiant les clés de la commune à un Camerounais naturalisé Français, quelqu’un dont le pays ne pourrait avoir la capacité de réclamer quoi que ce soit en cas d’une dérive quelconque. Comment décider de confier la gestion de la cité Yabassi à un parti autre que le RDPC, lorsque la route qui est en construction, l’une des plus importantes construite par le Renouveau ces dernières années, se demande le ministre Mouellè. Il est clair pour lui qu’il faut tourner le dos aux « vendeurs d’illusions et aux bonimenteurs ». Le RDPC en est si conscient que le président communal, Pierre Titi a pris sur lui de renforcer les équipes de campagne par secteurs pour plus d’efficacité.
Le ministre Jean Ernest Ngallè Bibehè, représentant du président de la commission régionale de campagne pour le RDPC, ses parents ne sont pas devenus si fous. Le neveu du coin qu’il est, pense que ce qui s’est passé en 2013 n’était en fait qu’un « égarement ». Lequel égarement devrait très vite être réparé le 9 février 2020 par un vote massif de toutes les listes RDPC aux élections municipales, le RDPC étant seule en lice pour les législatives. Et pour apporter sa contribution à l’effort de guerre, le ministre des Transports a offert une contribution de deux millions de FCFA à la commission départementale de campagne du Nkam. Vivement l’entrée en campagne effectif des équipes de campagne sur le terrain pour la bataille des idées, le choc des arguments et la comparaison des réalisations.