Cameroun: Paul Biya réaménage son gouvernement, Erick-Achille Nko'o analyse
Depuis près de deux ans, les camerounais attendaient de voir le président Paul Biya remanier son gouvernement. C’est-à-dire le modifier dans son entièreté en raison du florilège de critiques vives que celui-ci a essuyé depuis plusieurs mois dans l’opinion publique. On lui reprochait absence de coordination, insubordination et même manque d’engouement au travail. Enfin ! Après qu’on ait eu les remaniements ministériels de toutes les rumeurs parfois faites par certains medias et personnalités qui appellent le ciel républicain à faire tomber tel ou tel ministre du fait de son incompétence avérée ou non, ou du fait d’un différent avec tel ou tel clan, le président Paul Biya opte enfin pour un réaménagement technique de son gouvernement avec quelques changements stratégiques et de nouvelles entrées. Il faut dire que plusieurs raisons à la fois liées au rendement, et à l’aspect politique ont conduit soit à l’entrée en scène de nouvelles personnalités, soit alors à leur éjection ou encore à leur maintien dans leurs fonctions de ministre. Parmi ces raisons, il y a entre autres les alliances politiques du parti au pouvoir le rassemblement démocratique du peuple camerounais RDPC avec le Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) du ministre de la communication issa tchiroma ainsi qu’avec l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) de Bello Bouba ministre du tourisme qui sont tous les deux restés intouchés.
Face à la crise sécuritaire que traverse le Cameroun, le président Paul Biya pour mieux éradiquer la menace takfiriste boko haram a jugé bon de remplacer le super ministre Mebe Ngo’o de la défense par Joseph Beti Assomo qui s’est jusqu’ici montré laborieux et dévoué à son travail ; lui qui connait très bien la région d’opération de Boko Haram (l’extrême-Nord) pour y avoir été pendant longtemps gouverneur. Un autre mouvement majeur c’est la mutation régressive de Edgard Alain Mebe Ngo’o de la défense au transport. Il est aussi perceptible que la crise sur le droit d’auteur a finit par avoir raison sur Ama Tutu Muna qui devient ex ministre de la culture.
De toutes les manières, il ne pouvait en être autrement dans un contexte où le Cameroun doit à la fois faire face à la nébuleuse takfiriste Boko Haram et booster son taux de croissance. Oui l’opinion publique camerounaise l’a vivement souhaité depuis fort longtemps mais une fois de plus comme à l’accoutumée, le président Paul Biya vient de prouver qu’il est le seul vrai maitre du jeu. Il agit et réagit quand il le trouve nécessaire. La nécessité s’est donc imposée et le président Paul Biya a agit. A présent les nouveaux promus aux cotés de l’ensemble du gouvernement devront se mettre au travail car la mission qui les attend est lourde. Les ministres remerciés quant à eux peuvent commencer à s’inquiéter car d’un moment à l’autre, les mécanismes judiciaires vont se mettre en place pour que l’oiseau que les indélicats de la fortune publique n’aiment pas voir ramasse les « ramassables ». L’EPERVIER.
Erick Achille Nko’o
Ecrivain et analyste politique
00237 97568183
Face à la crise sécuritaire que traverse le Cameroun, le président Paul Biya pour mieux éradiquer la menace takfiriste boko haram a jugé bon de remplacer le super ministre Mebe Ngo’o de la défense par Joseph Beti Assomo qui s’est jusqu’ici montré laborieux et dévoué à son travail ; lui qui connait très bien la région d’opération de Boko Haram (l’extrême-Nord) pour y avoir été pendant longtemps gouverneur. Un autre mouvement majeur c’est la mutation régressive de Edgard Alain Mebe Ngo’o de la défense au transport. Il est aussi perceptible que la crise sur le droit d’auteur a finit par avoir raison sur Ama Tutu Muna qui devient ex ministre de la culture.
De toutes les manières, il ne pouvait en être autrement dans un contexte où le Cameroun doit à la fois faire face à la nébuleuse takfiriste Boko Haram et booster son taux de croissance. Oui l’opinion publique camerounaise l’a vivement souhaité depuis fort longtemps mais une fois de plus comme à l’accoutumée, le président Paul Biya vient de prouver qu’il est le seul vrai maitre du jeu. Il agit et réagit quand il le trouve nécessaire. La nécessité s’est donc imposée et le président Paul Biya a agit. A présent les nouveaux promus aux cotés de l’ensemble du gouvernement devront se mettre au travail car la mission qui les attend est lourde. Les ministres remerciés quant à eux peuvent commencer à s’inquiéter car d’un moment à l’autre, les mécanismes judiciaires vont se mettre en place pour que l’oiseau que les indélicats de la fortune publique n’aiment pas voir ramasse les « ramassables ». L’EPERVIER.
Erick Achille Nko’o
Ecrivain et analyste politique
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