Paul Biya: "Le Cameroun est un havre de paix, un état de droit, un pays de libertés. "
La conférence économique internationale de deux jours qui s’est ouverte au palais des Congrès de Yaoundé le 17 mai 2016 est une occasion idoine pour trouver les solutions concrètes visant à améliorer les conditions d’investissement, pour un climat d’affaires de mieux en mieux propice à l’investissement. Au Cameroun, le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce) fixe des objectifs précis pour la période 2010-2020 : une croissance annuelle de 5,5% en moyenne, la réduction du sous-emploi à 50% en moyenne en 2020 (75,8% en 2012) et du taux de propreté à 28,7% (39,9% en 2012).
Terre d'attractivités
Pour ce faire, trois secteurs prioritaires avaient alors été identifiés en 2010 (transports, énergie et télécommunications), alors que douze chantiers majeurs étaient lancés, avec en prime, la construction du complexe portuaire et industriel de Kribi. Cela étant, à l’ouverture des travaux de la conférence de Yaoundé qui a pour thème « Investir au Cameroun, terre d’attractivités », le président Paul Biya a mentionné avec force arguments que la croissance que l’on recherche à tout prix n’est pas une fin en soi : il faut mettre les populations au centre des préoccupations, en veillant à l’amélioration de leurs conditions de vie. Dans cette optique, le chef de l’Etat camerounais souhaite « bâtir un nouveau type de relations économiques », comme celui qui va désormais s’établir dans le cadre de l’Accord de partenariat économique (Ape) avec les pays de l’Union européenne.
Dès lors, il faut rappeler le rôle essentiel du secteur privé dans la croissance économique, et c’est pour cela que le Cameroun s’active pour promouvoir le développement des entreprises, à travers un meilleur accompagnement. Les atouts du pays sont évidents et plaident pour une attractivité: une loi sur les incitations à l’investissement, deuxième potentiel hydroélectrique de l’Afrique, avec une situation géographique à califourchon entre les zones Cemac et Cedeao.
Coûts de facteurs
« L’Afrique est le grand réservoir mondiale de la croissance », a rappelé pour sa part José Manuel Barosso, ancien président de la Commission européenne, qui prenait la parole à la suite du président camerounais. "C'est une illusion de penser qu'on peut s'intégrer dans l'économie globale en n'ayant pas d'intégration régionale", relève l'ancien Premier ministre du Portugal. Avant le début des différents ateliers, l’assistance a également suivi les interventions du Dr Un-chan Chung, ancien Premier ministre de Corée du Sud et du Nigérian Tony Elumelu, Pdg de Union Bank for Africa (UBA).
Deuxième massif forestier du continent, le Cameroun regorge de nombreux atouts naturels dont la mise en valeur reste attendue. Enfin, à côté du dynamisme de sa population et de sa stabilité politique, le pays a engagé ces dernières années de nombreuses réformes structurelles. en définitive, tous les observateurs s'accordent sur le fait que la problématique des coûts de facteurs demeure, car il s'agit d'améliorer la compétitivité de l'ensemble de l'économie.
Au terme de la conférence de Yaoundé dont la cérémonie de clôture a été présidée le 18 mai 2016 par le Premier ministre Philémon Yang, l'on espère que les recommandations issues de cette rencontre internationale trouveront une implémentation, à travers le suivi et la réalisation des projets retenus.
Terre d'attractivités
Pour ce faire, trois secteurs prioritaires avaient alors été identifiés en 2010 (transports, énergie et télécommunications), alors que douze chantiers majeurs étaient lancés, avec en prime, la construction du complexe portuaire et industriel de Kribi. Cela étant, à l’ouverture des travaux de la conférence de Yaoundé qui a pour thème « Investir au Cameroun, terre d’attractivités », le président Paul Biya a mentionné avec force arguments que la croissance que l’on recherche à tout prix n’est pas une fin en soi : il faut mettre les populations au centre des préoccupations, en veillant à l’amélioration de leurs conditions de vie. Dans cette optique, le chef de l’Etat camerounais souhaite « bâtir un nouveau type de relations économiques », comme celui qui va désormais s’établir dans le cadre de l’Accord de partenariat économique (Ape) avec les pays de l’Union européenne.
Dès lors, il faut rappeler le rôle essentiel du secteur privé dans la croissance économique, et c’est pour cela que le Cameroun s’active pour promouvoir le développement des entreprises, à travers un meilleur accompagnement. Les atouts du pays sont évidents et plaident pour une attractivité: une loi sur les incitations à l’investissement, deuxième potentiel hydroélectrique de l’Afrique, avec une situation géographique à califourchon entre les zones Cemac et Cedeao.
Coûts de facteurs
« L’Afrique est le grand réservoir mondiale de la croissance », a rappelé pour sa part José Manuel Barosso, ancien président de la Commission européenne, qui prenait la parole à la suite du président camerounais. "C'est une illusion de penser qu'on peut s'intégrer dans l'économie globale en n'ayant pas d'intégration régionale", relève l'ancien Premier ministre du Portugal. Avant le début des différents ateliers, l’assistance a également suivi les interventions du Dr Un-chan Chung, ancien Premier ministre de Corée du Sud et du Nigérian Tony Elumelu, Pdg de Union Bank for Africa (UBA).
Deuxième massif forestier du continent, le Cameroun regorge de nombreux atouts naturels dont la mise en valeur reste attendue. Enfin, à côté du dynamisme de sa population et de sa stabilité politique, le pays a engagé ces dernières années de nombreuses réformes structurelles. en définitive, tous les observateurs s'accordent sur le fait que la problématique des coûts de facteurs demeure, car il s'agit d'améliorer la compétitivité de l'ensemble de l'économie.
Au terme de la conférence de Yaoundé dont la cérémonie de clôture a été présidée le 18 mai 2016 par le Premier ministre Philémon Yang, l'on espère que les recommandations issues de cette rencontre internationale trouveront une implémentation, à travers le suivi et la réalisation des projets retenus.