Les quatre trafiquants arrêtés à Tonga.
Au cours d'une opération menée par la délégation départementale des Forêts et de la Faune du département du Ndé, et en collaboration avec la police et la gendarmerie, quatre personnes ont été arrêtées à Tonga en possession de près de 100 kg d'écailles de pangolin. Cette opération a bénéficié de l’assistance technique de LAGA, une ONG spécialisée dans l’application de la loi faunique au Cameroun. Les quatre trafiquants ont été arrêtés alors qu’ils tentaient d’écouler des écailles de pangolin dans un hôtel de la ville.
Des enquêtes antérieures avaient permis aux responsables de la faune de comprendre le mode opératoire du groupe. Il était composé de deux femmes et deux hommes qui achetaient des écailles de pangolin auprès de petits trafiquants et des vendeurs de viande de brousse à Tonga et à Makenéné et ce depuis quelques années. Conformément aux articles 101 et 158 de la loi faunique de 1994 sur les espèces sauvages, les trafiquants qui se trouvent actuellement derrière les barreaux devraient être inculpés de deux chefs d’accusation, notamment l’abattage d’espèces protégées et la possession illégale de ses parties. Par ailleurs, ils encourent une peine de trois ans d’emprisonnement ferme. Il est donc interdit de posséder des écailles de pangolin, de la viande, des pangolins vivants ou morts. En rapport avec cette même loi, la police a récemment appréhendé à Douala, deux personnes transportant cinq sacs d'écailles de pangolin pesant plus de 200 kg. Ils transportaient les écailles de pangolin d'une agence de transport interurbain dès 4 heures du matin, lorsque la police est intervenue et a mis la main sur eux.
Ces derniers ont été remis aux responsables de la protection de la faune à Douala afin que les poursuites puissent être engagées. Le Cameroun compte trois espèces de pangolin et avant 2017, seul le pangolin géant était classé comme étant totalement protégé. Mais la dernière Conférence des Parties à la Convention de Washington qui s'est tenue en Afrique du Sud en 2016 a reclassé toutes les espèces de pangolins, qui ont été déplacées à l'Annexe I, leur offrant ainsi des niveaux de protection les plus élevés, en vertu de cette convention des Nations Unies régissant le commerce des espèces sauvages. À la suite de cette décision, et conformément à une circulaire de janvier 2017 du ministre des Forêts et de la Faune, toutes les espèces de pangolin ont été déclarées totalement protégées.
Le commerce illicite d’écailles de pangolin a connu une augmentation très rapide au cours des deux dernières années à cause de la demande croissante des marchés asiatiques. Les écailles sont largement utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise et comme aphrodisiaques, ceci malgré l'absence de preuves scientifiques de leurs propriétés thérapeutiques ou curatives. Cela a engendré un énorme marché noir, et en Afrique les pangolins paient le prix fort pour les demandes incessantes de leurs écailles.
Des enquêtes antérieures avaient permis aux responsables de la faune de comprendre le mode opératoire du groupe. Il était composé de deux femmes et deux hommes qui achetaient des écailles de pangolin auprès de petits trafiquants et des vendeurs de viande de brousse à Tonga et à Makenéné et ce depuis quelques années. Conformément aux articles 101 et 158 de la loi faunique de 1994 sur les espèces sauvages, les trafiquants qui se trouvent actuellement derrière les barreaux devraient être inculpés de deux chefs d’accusation, notamment l’abattage d’espèces protégées et la possession illégale de ses parties. Par ailleurs, ils encourent une peine de trois ans d’emprisonnement ferme. Il est donc interdit de posséder des écailles de pangolin, de la viande, des pangolins vivants ou morts. En rapport avec cette même loi, la police a récemment appréhendé à Douala, deux personnes transportant cinq sacs d'écailles de pangolin pesant plus de 200 kg. Ils transportaient les écailles de pangolin d'une agence de transport interurbain dès 4 heures du matin, lorsque la police est intervenue et a mis la main sur eux.
Ces derniers ont été remis aux responsables de la protection de la faune à Douala afin que les poursuites puissent être engagées. Le Cameroun compte trois espèces de pangolin et avant 2017, seul le pangolin géant était classé comme étant totalement protégé. Mais la dernière Conférence des Parties à la Convention de Washington qui s'est tenue en Afrique du Sud en 2016 a reclassé toutes les espèces de pangolins, qui ont été déplacées à l'Annexe I, leur offrant ainsi des niveaux de protection les plus élevés, en vertu de cette convention des Nations Unies régissant le commerce des espèces sauvages. À la suite de cette décision, et conformément à une circulaire de janvier 2017 du ministre des Forêts et de la Faune, toutes les espèces de pangolin ont été déclarées totalement protégées.
Le commerce illicite d’écailles de pangolin a connu une augmentation très rapide au cours des deux dernières années à cause de la demande croissante des marchés asiatiques. Les écailles sont largement utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise et comme aphrodisiaques, ceci malgré l'absence de preuves scientifiques de leurs propriétés thérapeutiques ou curatives. Cela a engendré un énorme marché noir, et en Afrique les pangolins paient le prix fort pour les demandes incessantes de leurs écailles.