Cameroun: Un journaliste en garde-à-vue pour avoir filmé une manifestation contre le président Biya
Sur l’ordre du sous-préfet de Yaoundé 2ème, le journaliste est séquestré, violenté par une quarantaine d’éléments des forces de l’ordre. Fogno Fotso se trouve dans les cellules du GMI N°1.Son matériel a été confisqué.
« François Fogno Fotso ainsi que l'ensemble du personnel de son journal entament dès lundi, une grève de la faim pour protester contre cette arrestation et séquestration arbitraire » ; a appris samedi soir de source proche de sa famille, le correspondant d’Alwihdainfo.
Membre de l'Association des journalistes patriotes du Cameroun, François Fogno Fotso est « en garde –à- vue administrative » depuis le 15 septembre 2015 dans la cellule du Groupement Mobile d’Intervention N°1 à Yaoundé dans la capitale politique camerounaise.
Fogno Fotso a été brutalement interpellé pendant qu’il filmait les violences perpétrées par les forces de l’ordre sur les membres de Dynamique Citoyenne, un réseau national de suivi indépendant des politiques et stratégies de coopération constitué de 200 organisations qui demandent au président Biya, 82 ans, au pouvoir depuis 33 ans ; de « tourner la page ».
Arrêté, torturé, tabassé et jeté en cellule au même titre que le syndicaliste Jean-Marc Bikoko et certains membres de la Coordination Nationale de Dynamique Citoyenne ; le journaliste François Fogno Fogno affichait samedi soir un état de santé précaire. Avant de rentrer dans sa cellule où il dort à même le sol et parfois debout, le Directeur de Publication de « Génération Libre » a lancé au passage : « ma vie est entre les mains du régime. Je suis journaliste et rien de plus » !
Au Cameroun comme dans plusieurs pays du continent Africain, les membres de « Dynamique Citoyenne » observent que : « les présidents en poste, atteints par la limite d’âge ou de mandats sont tentés de reformer la constitution pour rester au pouvoir ».
Dans ce face-à-face avec le pouvoir, les populations prennent parfois de gros risques .C’est la peur institutionnalisée et personne n’en parle même dans la presse locale qui préfère l’omerta sous peine de représailles du pouvoir en place.
Le pays du président Paul Biya occupe la neuvième position parmi les vingt pays au monde où les dirigeants actuels ont pris la population en otage. Ce classement est issu d’une œuvre collective d’une dizaine d’auteurs, en France et en Afrique, sous la coordination de jean Merckaert, rédacteur en chef de la Revue Projet.
Le régime en place a créé un organisme appelé Conseil National de la Communication qui s’illustre dans le bâillonnement des médias et des hommes des médias.
Les autorités administratives au Cameroun répriment toute action d’expression et de mobilisation publiques des forces sociales.
« François Fogno Fotso ainsi que l'ensemble du personnel de son journal entament dès lundi, une grève de la faim pour protester contre cette arrestation et séquestration arbitraire » ; a appris samedi soir de source proche de sa famille, le correspondant d’Alwihdainfo.
Membre de l'Association des journalistes patriotes du Cameroun, François Fogno Fotso est « en garde –à- vue administrative » depuis le 15 septembre 2015 dans la cellule du Groupement Mobile d’Intervention N°1 à Yaoundé dans la capitale politique camerounaise.
Fogno Fotso a été brutalement interpellé pendant qu’il filmait les violences perpétrées par les forces de l’ordre sur les membres de Dynamique Citoyenne, un réseau national de suivi indépendant des politiques et stratégies de coopération constitué de 200 organisations qui demandent au président Biya, 82 ans, au pouvoir depuis 33 ans ; de « tourner la page ».
Arrêté, torturé, tabassé et jeté en cellule au même titre que le syndicaliste Jean-Marc Bikoko et certains membres de la Coordination Nationale de Dynamique Citoyenne ; le journaliste François Fogno Fogno affichait samedi soir un état de santé précaire. Avant de rentrer dans sa cellule où il dort à même le sol et parfois debout, le Directeur de Publication de « Génération Libre » a lancé au passage : « ma vie est entre les mains du régime. Je suis journaliste et rien de plus » !
Au Cameroun comme dans plusieurs pays du continent Africain, les membres de « Dynamique Citoyenne » observent que : « les présidents en poste, atteints par la limite d’âge ou de mandats sont tentés de reformer la constitution pour rester au pouvoir ».
Dans ce face-à-face avec le pouvoir, les populations prennent parfois de gros risques .C’est la peur institutionnalisée et personne n’en parle même dans la presse locale qui préfère l’omerta sous peine de représailles du pouvoir en place.
Le pays du président Paul Biya occupe la neuvième position parmi les vingt pays au monde où les dirigeants actuels ont pris la population en otage. Ce classement est issu d’une œuvre collective d’une dizaine d’auteurs, en France et en Afrique, sous la coordination de jean Merckaert, rédacteur en chef de la Revue Projet.
Le régime en place a créé un organisme appelé Conseil National de la Communication qui s’illustre dans le bâillonnement des médias et des hommes des médias.
Les autorités administratives au Cameroun répriment toute action d’expression et de mobilisation publiques des forces sociales.