Paul Biya en attente du dossier
Depuis quelques années, le Chef de l’Etat Paul Biya a ouvert une information sur le déroulement de la liquidation des sociétés ci-dessus citées. Prescription avait été faite au Gouvernement d’éclairer le Chef de l’Etat sur la situation des patrimoines de ces sociétés.Cette opération, bien organisée en vue de la spoliation des biens de ces sociétés a été facilitée par des hommes de main recrutés pour la sale besogne. C’est ainsi que des brigands de grand chemin sans référence aucune, mais introduits et formés dans de puissants réseaux maffieux et ésotériques, et jouissant de la protection absolue de leurs maîtres et gourous sont devenus tellement puissants qu’ils ont vassalisé même l’appareil de l’Etat. Ainsi toute autorité qui refuse de coopérer avec l’Exécuteur est rappelé à l’ordre par sa hiérarchie, et ce, même lorsque les lois de la République sont violées. C’est ainsi que le Juge Mbeula Louis, Juge d’Instruction auprès du TGI de Douala, a ordonné la détention de M. ATOU LAZARE en 2008. Et sous la pression de sa hiérarchie, ce mandat n’a jamais été exécuté et l’affaire n’a plus été appelée. Cet individu qui ne dissimule plus son imposture et son art de faire chanter les pontes du régime, ses protecteurs, tient tout le monde à sa coupe réglée. Il dicte sa loi et jouit d’une impunité démesurée. Chacun de ses protecteurs occupe ou possède illégalement un immeuble appartenant à ces sociétés. Conscient du sort qui lui sera réservé si le Nnom ngui avait toute la vérité, il fait chanter tous les membres du clan de la maffia étant entendu qu’il tient tout le monde. Dans son désir effroyable et macabre de détenir un mandat à tous les prix, en vue de se couvrir et certains Hauts fonctionnaires également, le Secrétaire Général du Ministère des Finances, M. EBANG MVE en avril 2014 a donné un mandat au Cabinet ATOU pour la sauvegarde et la gestion des actifs résiduels des sociétés REGIFERCAM, ONPC et ONCPB et parallèlement, il a saisi directement à l’insu de son chef de département M. Alamine Ousmane Mey, le Ministre d’Etat chargé de la Justice, Garde des sceaux pour se désister de toutes poursuites à l’encontre du Cabinet ATOU qui fait l’objet de plusieurs plaintes devant les juridictions du Cameroun pour ventes irrégulières des actifs mobiliers et immobiliers de ces sociétés entre 2006 et 2013. Voilà une preuve évidente que le Ministère des Finances veut couvrir les actes posés par ce Cabinet pendant la période où il exerçait sans aucun mandat. C’est ainsi qu’à la suite d’une plainte du Ministre de l’Economie et des Finances pour détournement des deniers publics contre M. ATOU LAZARE, ce dernier a été discrètement entendu sur la base de cette correspondance du S.G du Ministère des Finances dans le but de le disculper et par la suite classer tous les dossiers encombrants. LE ROLE TROUBLE DU CONSUPE Alors que cette institution était chargée de mieux renseigner le Chef de l’Etat à travers ses rapports d’audit, elle s’est égarée dans l’objectif de sa mission prescrit par la Haute Hiérarchie : la situation des patrimoines de ces sociétés. Le CONSUPE a trouvé l’occasion de trancher la tête de l’ex Ministre des Finances, ESSIMI MENYE, en axant sa mission sur la période où ce dernier dirigeait ce département. Et malgré toute la haine et toute la rage, le CONSUPE n’a pas apporté la moindre preuve que ce dernier a aliéné le moindre actif. Devant les constats évidents qui accablaient certains dignitaires du régime, l’objectif de la mission a été dévoyé. Nous en voulons pour preuve, le CONSUPE peine à établir que le Cabinet ATOU a agi sans mandat pendant la période de juin 2007 à avril 2014 et qu’il a vendu sans qualité les biens de ces sociétés. Quelle est la valeur juridique des actes posés par ce Cabinet pendant cette période ? Pour mieux comprendre les enjeux de ces liquidations, les différentes soumissions déposées par les dignitaires du régime à l’occasion des appels d’offres relatifs aux ventes des immeubles de ces sociétés jugés infructueux et la situation actuelle de ces immeubles peuvent nous orienter vers les vrais fossoyeurs. QUE REPROCHE-T- ON A M.ABAH ABAH POLYCARPE, MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES ? En janvier 2006, il a signé un arrêté de clôture desdites liquidations alors que subsistaient des actifs résiduels. Et pour assurer la sauvegarde de ces actifs, il a donné mandat au Cabinet ATOU. Face aux abus de ce dernier, le MINEFI lui a retiré tous les mandats en juin 2007 ; et l’a traduit devant les tribunaux pour détournement des deniers publics. QUE REPROCHE-T-ON A M. ESSIMI MENYE, MINISTRE DES FINANCES ? En septembre 2007, lorsqu’il accède au trône du Ministère des Finances, le Cabinet ATOU n’a plus de mandats. Par ailleurs, il est poursuivi devant les juridictions pour détournement de deniers publics. Le Ministre des Finances commande un inventaire des actifs résiduels dont les conclusions permettent d’évaluer l’étendue des patrimoines. En outre, il désigne le Cabinet CHALLENGER CORPORATION aux fins d’assurer la sauvegarde des actifs résiduels. Des procédures judiciaires sont initiées par ce Cabinet pour protéger ces patrimoines : ventes de la ferraille, des terrains et des immeubles bâtis. On enregistre des actes de protection des patrimoines importants contrairement aux périodes antérieures. Et ceci constitue un crime pour les différents auteurs de détournements des actifs de ces sociétés liquidées. Ce qui explique la guerre contre le Ministre des Finances. STRATEGIE DE GUERRE Dans le but de distraire l’opinion publique et se démarquer de la préoccupation du Chef de l’Etat sur la situation des patrimoines des sociétés liquidées, la maffia camerounaise retient dans la liquidation AMITY bank les actes posés par ESSIMI MENYE, dans le cas de la Société Camerounaise de Tabacs, l’acquisition d’un terrain par son jeune frère de regrettée mémoire, et les honoraires versés au Cabinet CHALLENGER dans le cas de la sauvegarde des actifs résiduels de l’ONCPB, l’ONPC et la RNCFC. Voilà à quoi se résume la situation des patrimoines des liquidations. Soyons sérieux ! Dans le dossier AMITY bank, au moment où l’Etat paie deux échéances de la dette titrisée, la SCR a-t-elle reçu les créances reprises par l’Etat en contrepartie ? Si nous répondons par l’affirmative, alors l’opération est régulière. Mais si nous répondons par la négative alors l’Etat a perdu de l’argent et les auteurs de cette perte sont connus ; et en tout état de cause, la créance reste dans le passif de la liquidation. Toutes les autres formes d’analyse ou d’interprétation relèvent de la pure fiction. En effet, jusqu’à ce jour, le Ministre des Finances n’a relevé aucune irrégularité dans la convention de titrisation qui constitue d’ailleurs le fondement juridique des paiements qu’il a ordonnés. Ceux qui ont fait perdre de l’argent à l’Etat seraient ceux qui n’ont pas transféré les créances, ceux qui ont ordonné le paiement sans contrepartie et ce en violation de ladite convention. L’acquisition d’un terrain de la SCT a été conforme à la réglementation sur la cession des biens des sociétés en liquidation. Personne, ni même le liquidateur n’a produit un document de vente portant le nom d’ESSIMI MENYE. Il serait judicieux de publier la liste de tous les acquéreurs au lieu de se focaliser sur un seul individu dont on ne détient aucune preuve. La Mission de sauvegarde des actifs résiduels de la RNCFC,ONCPB et ONPC Cette mission a été mise sur pied en mai 2006 par le Ministre des Finances et de l’Economie ; à la suite de la clôture de ces liquidations et la fin de la Commission Ad Hoc. Les premiers mandats furent accordés au Cabinet ATOU et retirés par la suite en juin 2007 par le Ministre des Finances pour malversations financières. En août 2007, l’Etat du Cameroun dépose une plainte contre ce Cabinet auprès du Tribunal de Grande Instance du Wouri pour Détournement de deniers publics. En novembre 2007, le Ministre des Finances ESSIMI MENYE ordonne l’inventaire des actifs résiduels. La maffia se sent en difficulté et décide de maintenir le Cabinet Atou coûte que vaille comme mandataire bien qu’il ne dispose plus de mandats. Alors s’engage une résistance farouche de ce dernier contre les institutions de la République. La maffia politico-administrative camerounaise cristallise sa mission sur la sauvegarde des actifs résiduels sous ESSIMI MENYE (2008 à 2012) alors que depuis 2006, le Cabinet ATOU assurait la même mission, et sans mandats à une certaine époque juin 2007 à 2014. Au regard des prescriptions du Chef de l’Etat, les liquidations s’étendent sur les périodes ci-après : De 1990 à janvier 2006 : liquidation ONCPB De 1999 à janvier 2006 : liquidations ONPC et REGIFERCAM De 2006 à juin 2007 : Mission de sauvegarde des actifs résiduels Cabinet ATOU De 2008 à juillet 2013 : Mission de sauvegarde des actifs résiduels Cabinet ATOU de fait et le Cabinet CHALLENGER CORPORATION De 2014 à nos jours : Cabinet ATOU Bien que l’objectif de la mission ait été dévoyé, la préoccupation du Chef de l’Etat reste d’actualité et tranchante, quelle est la situation des patrimoines des sociétés liquidées ONCPB, ONPC et ONCPB. Au lieu de se concentrer sur cette problématique, on présente dans les journaux, les honoraires versés à un Cabinet pendant trois ans. Que ceux qui ont la charge de la Mission présentent également leurs honoraires depuis 2006. La maffia veut simplement nous distraire, ce que les camerounais veulent savoir, tout comme le Chef de l’Etat ,c’est la situation des patrimoines de ces sociétés. Nous prendrons quelques exemples pour illustrer cette préoccupation : L’ONCPB était propriétaire d’un terrain de 4 ha dans la zone de Mboppi à Douala, aujourd’hui il ne reste que 1500 m2. Comment s’est passée l’aliénation ? Plusieurs terrains bâtis et non bâtis sont sortis du patrimoine de l’ONCPB. Le tronçon ferroviaire Mbalmayo-Ngoumou n’a plus de rail, de même que les anciens tracés de la voie Douala-Yaoundé, Mbanga-Nkongsamba.
Aujourd’hui, il est difficile de reconstituer le parc immobilier de la RNCFC. il serait très difficile aux collaborateurs du Chef de l’Etat et certains Hauts commis de l’Etat, de reprendre le refrain d’une chanson bien connue des camerounais:" ….Que celui qui n’a rien pris dans ces liquidations lève le doigt !"Voilà la démarche qui crée la panique au cœur du pouvoir BIYA! Toute action contraire à cette problématique viserait à tromper le Chef de l’Etat et le peuple camerounais.
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