"Les activistes tentent de semer le trouble."
La capitale camerounaise Yaoundé a connu en ce lendemain de la fête du Ramadan, un spectacle inédit et vraisemblablement en rapport avec la grippe aviaire qui a été déclarée il y a quelques mois au Cameroun. En effet, non contents de la décision gouvernementale de fermer les marchés de la volaille de la capitale, des manifestants de la filière, arrivés tôt aux environs de 7 heures, ont déversé des œufs pourris et éventuellement contaminés, en face de l'immeuble abritant le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) et celui du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader).
Ces derniers ont été qualifiés « d’individus mal intentionnés et irresponsables », par le chef de cellule de la communication du ministère camerounais de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, Léon Bernard Gara. Bien plus, il s’agit d’une zone névralgique du quartier administratif de Yaoundé, de très grande fréquentation, et qui englobe une dizaine de ministères.
« Manifestement, les activistes tentent de semer le trouble, alors que le gouvernement travaille à assainir les élevages avec la bonne collaboration des producteurs », poursuit le chef de la cellule de communication du Minepia. Face à cette situation, les équipes du ministère concerné ont tout de suite entrepris de désinfecter le site qui pourrait présenter un réel risque de contamination. Toute la journée, ces équipes de la Direction des services vétérinaires ont poursuivi leurs opérations de désinfection du site. La zone devant ainsi être décontaminée afin d’éviter tout risque, les œufs étant issus d'un élevage en zone de protection.
« Ces actes sont tout simplement difficiles à comprendre. Au-delà des souffrances des producteurs,…on dirait que les activistes et l’Acdic (Association citoyenne de défense des intérêts collectifs) souhaitent voir le virus de la grippe aviaire s'installer durablement et même définitivement au Cameroun », a conclut Léon Bernard Gara. Affaire à suivre…
Ces derniers ont été qualifiés « d’individus mal intentionnés et irresponsables », par le chef de cellule de la communication du ministère camerounais de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, Léon Bernard Gara. Bien plus, il s’agit d’une zone névralgique du quartier administratif de Yaoundé, de très grande fréquentation, et qui englobe une dizaine de ministères.
« Manifestement, les activistes tentent de semer le trouble, alors que le gouvernement travaille à assainir les élevages avec la bonne collaboration des producteurs », poursuit le chef de la cellule de communication du Minepia. Face à cette situation, les équipes du ministère concerné ont tout de suite entrepris de désinfecter le site qui pourrait présenter un réel risque de contamination. Toute la journée, ces équipes de la Direction des services vétérinaires ont poursuivi leurs opérations de désinfection du site. La zone devant ainsi être décontaminée afin d’éviter tout risque, les œufs étant issus d'un élevage en zone de protection.
« Ces actes sont tout simplement difficiles à comprendre. Au-delà des souffrances des producteurs,…on dirait que les activistes et l’Acdic (Association citoyenne de défense des intérêts collectifs) souhaitent voir le virus de la grippe aviaire s'installer durablement et même définitivement au Cameroun », a conclut Léon Bernard Gara. Affaire à suivre…