La lutte contre la criminalité faunique se poursuit au Cameroun, en conformité avec la loi de 1994 en la matière qui prescrit de traduire les trafiquants fauniques devant les Tribunaux. C’est ainsi que le Tribunal de Première Instance de Djoum et celui de Mfou auront chacun, des audiences de présumés trafiquants d'espèces sauvages, les 16 et 18 mars respectivement.
En ce qui concerne l'affaire du Tribunal de Première Instance de Djoum, elle en sera à sa cinquième audience. Elle porte sur deux trafiquants arrêtés en décembre 2017, en possession de 216 défenses d'éléphants et 81 queues d'éléphants à bord du véhicule d'un colonel de l'armée camerounaise à Djoum. Cette nouvelle audience du 16 mars 2020 intervient après qu'une peine insuffisante et inappropriée a été prononcée, compte tenu de la quantité des produits de la faune saisis.
A Mfou, l'audience du 18 mars devant le Tribunal de Première Instance de concernera un individu, de nationalité ghanéenne, arrêté en possession de 20 perroquets gris à queues rouges à Kienke (Sud Cameroun). Il avait déjà été appréhendé en 2015, alors qu'il tentait d'expédier illégalement des perroquets gris. Après avoir été relâché, il a été capturé à nouveau en mars 2017 avec une cargaison d'environ 200 perroquets destinés à l’exportation à partir de l'aéroport international de Nsimalen. C’est à ce titre qu’il comparaîtra devant le Tribunal de Première Instance de Mfou pour une deuxième audience.
A travers la loi faunique de 1994, le gouvernement camerounais fait des efforts pour préserver le secteur de la faune, même si beaucoup reste à faire, notamment au niveau judiciaire. Le trafic de produits de la faune par des trafiquants met en danger les ressources fauniques du continent et même du monde. Il est souvent négligé et sous-estimé, pourtant il est le troisième crime, après le trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains. Un appel pour une punition exemplaire est nécessaire pour créer une dissuasion. Par contre, le fait d'appliquer de faibles peines aux trafiquants d'espèces sauvages ne fait que les encourager à s'engager davantage dans la criminalité liée aux espèces sauvages.
En ce qui concerne l'affaire du Tribunal de Première Instance de Djoum, elle en sera à sa cinquième audience. Elle porte sur deux trafiquants arrêtés en décembre 2017, en possession de 216 défenses d'éléphants et 81 queues d'éléphants à bord du véhicule d'un colonel de l'armée camerounaise à Djoum. Cette nouvelle audience du 16 mars 2020 intervient après qu'une peine insuffisante et inappropriée a été prononcée, compte tenu de la quantité des produits de la faune saisis.
A Mfou, l'audience du 18 mars devant le Tribunal de Première Instance de concernera un individu, de nationalité ghanéenne, arrêté en possession de 20 perroquets gris à queues rouges à Kienke (Sud Cameroun). Il avait déjà été appréhendé en 2015, alors qu'il tentait d'expédier illégalement des perroquets gris. Après avoir été relâché, il a été capturé à nouveau en mars 2017 avec une cargaison d'environ 200 perroquets destinés à l’exportation à partir de l'aéroport international de Nsimalen. C’est à ce titre qu’il comparaîtra devant le Tribunal de Première Instance de Mfou pour une deuxième audience.
A travers la loi faunique de 1994, le gouvernement camerounais fait des efforts pour préserver le secteur de la faune, même si beaucoup reste à faire, notamment au niveau judiciaire. Le trafic de produits de la faune par des trafiquants met en danger les ressources fauniques du continent et même du monde. Il est souvent négligé et sous-estimé, pourtant il est le troisième crime, après le trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains. Un appel pour une punition exemplaire est nécessaire pour créer une dissuasion. Par contre, le fait d'appliquer de faibles peines aux trafiquants d'espèces sauvages ne fait que les encourager à s'engager davantage dans la criminalité liée aux espèces sauvages.