L’ambassadeur André-Magnus Ekoumou (au centre en lunettes), entouré de la grande famille diplomatique camerounaise de France.
Arrivé dans la capitale française le 18 août dernier, à la suite de sa nomination le 30 juin 2020, le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Cameroun auprès de la République française, et son épouse ont été accueillis avec ferveur par les diplomates de son pays. Cet accueil solennel a eu lieu à l’aéroport de Paris Charles de Gaulle, par une forte délégation conduite par le ministre conseiller et chargé d’affaires par intérim de l’ambassade du Cameroun en France, Antoine Ahmadou, en présence du consul général du Cameroun à Paris, Victor Oben Enoh, de Bertin Bidima, consul du Cameroun à Marseille, du chef de la mission militaire, le colonel Josué Noël Bidoung et aussi de tous les responsables des structures techniques rattachées à la chancellerie.
Le lendemain de son arrivée en terre française, ce fut un moment plein d’émotions, empreint de convivialité et de sobriété, le tout dans le strict respect des mesures barrières, qu’impose la crise sanitaire actuelle due au Covid-19. En effet, le 19 août, l’ambassadeur André-Magnus Ekoumou et son épouse, Mme Claire Ekoumou ont été reçus dans un cadre protocolaire strict, dans la cour intérieure de l’enceinte de l’ambassade du Cameroun à Paris, située dans le 16ème arrondissement, par le même groupe de diplomates qu’à leur arrivée à l’aéroport.
Après les présentations d’usage entre le couple diplomatique et la grande famille diplomatique et consulaire en service à Paris, c’est la grande salle d’apparat de l’ambassade qui va accueillir tout ce gratin, pour un échange. Dans un propos fortement interpellateur, André-Magnus Ekoumou a utilisé un langage de franchise et de simplicité, face à ses collaborateurs. « Je n’ignore guère l’ambiance qui prévaut au sein de nos diverses structures de la chancellerie et des postes consulaires d’une part ; et des rapports de collaboration quelques fois difficiles, qui ont mis à mal à certains égards, l’osmose professionnelle à laquelle je vous invite, d’autre part. J’en appelle ainsi au sens de responsabilité de chacun, en vue d’atteindre ensemble les objectifs qui ont présidé à notre affectation à nos différents postes ici en France », va-t-il rappeler.
Maison commune des Camerounais
En fin diplomate, doublé de son passage d’une vingtaine d’années aux côtés du président Paul Biya, comme conseiller diplomatique, André-Magnus Ekoumou entend remettre au goût du jour, les principes cardinaux qui fondent la diplomatie de proximité que le président Paul Biya appelle de tous ses vœux. « S’agissant de notre diaspora, en m’envoyant à Paris, le chef de l’Etat m’a fortement instruit de rassembler tous les Camerounais. De faire de notre ambassade, la maison commune des Camerounais. Il n’y a ni BAS (Brigade Anti Sardinards, ndlr), ni Patriotes, ni Nordistes, ni Béti, ni Bamiléké, ni Douala, ni Anglophone. Il y a seulement les Camerounais. Comme vous le savez, la communauté camerounaise de France représente l’une des tranches les plus importantes de la diaspora à l’étranger. Aussi, dans le cadre de la normalisation des relations avec elle, que tout soit mis en œuvre pour intégrer ces frères et sœurs aux efforts de construction et de développement de notre cher et beau pays », a tenu à dire l’ambassadeur Ekoumou. Devant un parterre impressionnant de ses désormais collaborateurs, l’ambassadeur André-Magnus Ekoumou a déroulé les principales articulations de sa feuille de route : restaurer un climat de paix ; apaiser la mission diplomatique et pacifier les relations entre le chef de mission diplomatique et le personnel. En raison de l’intérêt supérieur de sa mission assignée par le président de la République en France, première mission diplomatique du Cameroun à l’étranger, l’ambassadeur Ekoumou a prescrit « une collaboration en bonne intelligence, une franche et constructive collaboration, empreinte de confiance mutuelle, de convivialité et de disponibilité ».
Agé aujourd’hui de 63 ans, André-Magnus Ekoumou est lauréat de la promotion 1990 de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), une institution qui forme la fine fleur des diplomates africains. Il est par ailleurs titulaire de plusieurs diplômes de sciences politiques et de droit public, obtenus en France. Et dans une perspective de « New deal diplomatique », il sera dans quelques jours à Marseille, pour une visite du poste consulaire du Cameroun de France Sud.
Il faut dire que la France entretient d’historiques et fructueuses relations avec le Cameroun. C’est incontestablement un partenaire privilégié et de choix, dans la politique étrangère du pays. Des liens économiques portent notamment dans l’accompagnement du Cameroun dans son processus de développement. Bien plus, divers liens partenariats entre les deux pays portent sur les domaines de l’éducation, de l’industrie et de la production artistique.
Le lendemain de son arrivée en terre française, ce fut un moment plein d’émotions, empreint de convivialité et de sobriété, le tout dans le strict respect des mesures barrières, qu’impose la crise sanitaire actuelle due au Covid-19. En effet, le 19 août, l’ambassadeur André-Magnus Ekoumou et son épouse, Mme Claire Ekoumou ont été reçus dans un cadre protocolaire strict, dans la cour intérieure de l’enceinte de l’ambassade du Cameroun à Paris, située dans le 16ème arrondissement, par le même groupe de diplomates qu’à leur arrivée à l’aéroport.
Après les présentations d’usage entre le couple diplomatique et la grande famille diplomatique et consulaire en service à Paris, c’est la grande salle d’apparat de l’ambassade qui va accueillir tout ce gratin, pour un échange. Dans un propos fortement interpellateur, André-Magnus Ekoumou a utilisé un langage de franchise et de simplicité, face à ses collaborateurs. « Je n’ignore guère l’ambiance qui prévaut au sein de nos diverses structures de la chancellerie et des postes consulaires d’une part ; et des rapports de collaboration quelques fois difficiles, qui ont mis à mal à certains égards, l’osmose professionnelle à laquelle je vous invite, d’autre part. J’en appelle ainsi au sens de responsabilité de chacun, en vue d’atteindre ensemble les objectifs qui ont présidé à notre affectation à nos différents postes ici en France », va-t-il rappeler.
Maison commune des Camerounais
En fin diplomate, doublé de son passage d’une vingtaine d’années aux côtés du président Paul Biya, comme conseiller diplomatique, André-Magnus Ekoumou entend remettre au goût du jour, les principes cardinaux qui fondent la diplomatie de proximité que le président Paul Biya appelle de tous ses vœux. « S’agissant de notre diaspora, en m’envoyant à Paris, le chef de l’Etat m’a fortement instruit de rassembler tous les Camerounais. De faire de notre ambassade, la maison commune des Camerounais. Il n’y a ni BAS (Brigade Anti Sardinards, ndlr), ni Patriotes, ni Nordistes, ni Béti, ni Bamiléké, ni Douala, ni Anglophone. Il y a seulement les Camerounais. Comme vous le savez, la communauté camerounaise de France représente l’une des tranches les plus importantes de la diaspora à l’étranger. Aussi, dans le cadre de la normalisation des relations avec elle, que tout soit mis en œuvre pour intégrer ces frères et sœurs aux efforts de construction et de développement de notre cher et beau pays », a tenu à dire l’ambassadeur Ekoumou. Devant un parterre impressionnant de ses désormais collaborateurs, l’ambassadeur André-Magnus Ekoumou a déroulé les principales articulations de sa feuille de route : restaurer un climat de paix ; apaiser la mission diplomatique et pacifier les relations entre le chef de mission diplomatique et le personnel. En raison de l’intérêt supérieur de sa mission assignée par le président de la République en France, première mission diplomatique du Cameroun à l’étranger, l’ambassadeur Ekoumou a prescrit « une collaboration en bonne intelligence, une franche et constructive collaboration, empreinte de confiance mutuelle, de convivialité et de disponibilité ».
Agé aujourd’hui de 63 ans, André-Magnus Ekoumou est lauréat de la promotion 1990 de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), une institution qui forme la fine fleur des diplomates africains. Il est par ailleurs titulaire de plusieurs diplômes de sciences politiques et de droit public, obtenus en France. Et dans une perspective de « New deal diplomatique », il sera dans quelques jours à Marseille, pour une visite du poste consulaire du Cameroun de France Sud.
Il faut dire que la France entretient d’historiques et fructueuses relations avec le Cameroun. C’est incontestablement un partenaire privilégié et de choix, dans la politique étrangère du pays. Des liens économiques portent notamment dans l’accompagnement du Cameroun dans son processus de développement. Bien plus, divers liens partenariats entre les deux pays portent sur les domaines de l’éducation, de l’industrie et de la production artistique.